EQUIPAGE 168: Pello et Amserixm
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Equipage 168, Florent PELLE – Vincent BAZIN
J-8 : Dis, dis, tu fais quoi pour le nouvel an ?
Le samedi, ou peut-être bien le vendredi, Florent (alias Pello) vient me voir et me dit que son copilote, Nicolas, ne peut plus partir (pb professionnel). Pas de chance pour lui ! Non sans réfléchir, je fini par accepter. C'est l'ocasion pour moi de retourner faire mumuse sur les pistes. Je serais donc au Maroc pour fêter la nouvelle année !
Mais au fait… t'es au courant que le départ, c'est dans une semaine ?
Comment ça la voiture n'est pas prête ? Ce ne sont que des apparences. Et comme on dit, elles sont souvent trompeuses !
Sauf que pour le coup, bah ce n'est pas si trompeur que ça : le moteur n'a pas démarré depuis le 4L international, la voiture est encore sur chandelle (ça fait tout de même deux moi, voir plus), le tableau de bord est encore à coté de la voiture et je ne parle pas de l'électricité !
Pourtant, concrètement, il y a une grosse journée de travail pour la mettre sur ses roues. Bon d'accord, un peu plus. Et alors ! Nous sommes large…
J-1 : il y a comme un défaut dans la direction !
Samedi 26, Bièvres – Toulouse.
Nous somme la veille du départ. La voiture est sur ses roues depuis la vielle au soir, et elle à même démarré. Donc techniquement, il n'y a plus qu'à la charger. Nous devons prendre la route avec Vincent (Scooby), Antoine (Bendix) et Clément (Cleminou) dans la Clio de Vincent.
Je disais donc, que techniquement ya plus qu'à… sauf qu'en sortant la voiture du garage, nous nous apercevons vite qu'il y a un léger défaut de parallélisme. Elle est simplement inconduisible dans l'état. Il faut donc arranger ça au mieux, sans aucun moyen de mesuré avec exactitude ce que nous faisons. Mais bon, à force d'essai et de tâtonnement, nous finissons par obtenir un truc correct. Ça ira bien comme ça jusqu'à Toulouse. Il est 18h, nous prenons enfin la route !
Sur la route, rien à signaler de particulier, a part une pseudo panne d'essence alors que Scooby est au volant du cab (je reviendrais plus tard sur les causes).
En tout cas, un grand merci à la sÅ“ur d'Antoine pour le prêt de son appartement de Toulouse, cela nous a permis de passer une nuit relativement confortable et être a peut prêt frais pour le lendemain.
Jour-J : Chanceux, nous ? … Si peut !
Dimanche 27, village départ du SCM 2010, ESC Toulouse.
Après les vérifications techniques, administratives et médicales, nous nous occupons du cab. A l'origine, il n'y avait que quelques bricole à faire : réglage du carbu et de l'allumage ; faire un parallélisme digne de ce nom (merci à Antoine et Laurent pour ce travail qui fut très bien fait). Les évènements ont quelque peut changer quand l'Expert à parlé ! Piqué par sa légendaire curiosité qui pousse l'Expert automobile à faire tout son possible pour connaitre les cause d'un problème survenu sur un véhicule, Jean-René (JR), met son nez sous le capot du cab et jette un Å“il au niveau d'huile… Comme ça, pour voir !
JR : « Euh, les gars, j'crois que vous avez un problème… ».
Moi : « Comment ça ! »
(Il me tend la jauge)
Moi : « Ah… Pello, j'crois bien que nous perdons un peu d'huile ! »
En fait, la jauge était totalement sèche. Un véritable miracle que nous n'ayons pas serré le moteur en descendant.
Trois démontages et remontage plus tard de la pipe d'admission (car l'accès au filtre à huile ne peut se faire autrement), nous identifions la fuite comme étant une usure d'une des durites du circuit de refroidissement d'huile. Tant pis, nous n'aurons pas de radiateur d'huile. Un grand merci à JR pour ce contrôle qui nous à sauver d'un grand merdier, à Mat et Sami qui sont allé chercher le tube fileté qui nous a permit de chuinter le radiateur d'huile et à tous les autres pour leur aide et leur soutient.
Nous partons… tiens ça chauffe ! Bof, nous regarderons ça plus tard !
Nous faisons la route en compagnie de Cad&Fab avec le Boxer, Vince&JC avec le Bugster, Antoine&PAM avec la Saucisse et les Weetos avec leur Clan de 1992 « Old School ». À part Antoine&PAM, qui nous quitte avant la frontière, nous poussons jusqu'à Victoria où nous dégotons grâce à Fab un Hôtel 5 étoiles pour 25€/pers. La nuit. Il y a pire !
J+1 : Du bitume, encore du bitume…
Lundi 28, Espagne.
Il reste encore 1000 km à faire avant d'arrivé à Tarifa pour prendre le bateau. Nous partons à 7h, il fait un temps de M… mais bon, quand faut y aller, faut y aller ! Mais un tel voyage sans galère ce n'est pas drôle. Et à ce jeu là, c'est Vince&JC qui ouvrent les hostilités. Il est environs 10h quand le convoi s'arrête à cause d'un voyant qui vient de s'allumer. Le Bugster perd de l'huile, il faut donc surveiller le niveau pour ne pas risquer de casser le moteur (nous en savons quelque chose maintenant !). Une heure et demie après, c'est à notre tour. Le moteur ratatouille, c'est la panne sèche… Impossible, les réservoirs sont loin d'être vide ! En fait, nous nous apercevons rapidement que la Facet déjauge régulièrement. Elle ne monte pas assez en pression et donc n'alimente pas assez le moteur. C'est probablement la cause de la panne de Scooby pendant la descente sur Toulouse. Bon bah, tant pis on continuera sur la seule pompe du petit réservoir. En espérant qu'elle tienne le coup.
Après un succulent plat de pâtes à la bolognaise, nous reprenons la route. A part les pause pipi/essences, rien à signaler. Enfin, jusqu'aux alentours de 23h30, quand les Weetos nous font le coup de la panne talonnés de très près par nous même qui avons un voyant qui vient de s'allumé au tableau de bord et une température d'eau qui monte à une vitesse telle qu'elle ferait pâlir certain compte tours ! La courroie de pompe à eau vient de lâcher. Tout le monde s'arrête !
Echange de bon procédé, nous avons de l'essence, les Weetos ont une courroie. Le temps de réparer, nous repartons, il est minuit. Tous le monde finira la nuit dans un hôtel à 10 km de Tarifa.
J+2 : Sympa, le temps !
Mardi 29, Tarifa – Tanger – Meknès.
Le bateau est prévu pour 9h, c'est une vedette rapide, il n'y a que 30' de traversée. Cool, on ne devrait pas arrivé tard à Meknès… C'est sans compter sur le passage des douanes et le souk du port de Tanger. Nous débarquons à 9h30, comme prévu, à 12h nous sommes encore dans le port ! Enfin, nous pouvons prendre la route, il est 12h30.
Le point positif, c'est le temps ! Il fait plus de 20°C, le ciel est totalement dégagé, nous en profitons pour débâcher le cab. Un vrai bonheur.
120l d'essence dans la voiture, c'est confortable ! Oui, mais faut quand même surveiller et sans jauge, ce n'est pas chose facile. En conséquence, et bien nous sommes tombés en panne d'essence à 5 km de l'arrivée. Enfin, pas vraiment, il suffisait d'intervertir les réservoirs au niveau de la pompe à essence. Sauf qu'un problème de mise à l'air libre du second réservoir à fait monté la pression dans celui-ci, et au moment du changement, l'essence à gicler et Pello en a bouffé plein ! Alors, c'est comment ?
Enfin, suite à ça, nous avons rejoint l'hôtel pour faire quelques broutilles sur la voiture, à savoir : trouver et installer un ventilateur sur le radiateur d'eau (il était hors de question de rouler sans sur les pistes) ; et resserrer la culasse car le moteur sortait tout juste de rodage (!!).
Pour le ventilateur, nous avons trouvé notre bonheur auprès de Carole&Rémy, qui, au passage, nous ont fait halluciné quant au stock de pièce qu'ils avaient embarqués, mais que nous nous ne remercierons jamais assez pour toute l'aide qu'ils nous ont apportez tout au long du raid. La culasse fut resserrer à la frontale, le temps que le moteur refroidisse. Ensuite, dodo… enfin, pour moi, car Pello fut une fois de plus emporté dans son élan de générosité dès qu'il s'agit d'aider quelqu'un qui a un souci mécanique. C'est donc après deux roulement et un rehaussage qu'il à trouvé le chemin du lit aux environs de 2h du matin.
J+3 : Enfin, la poussière… !
Mercredi 30, Etape n°1 : Meknès-Rissani.
Départ prévu à 7h, du coup ayant l'habitude de prendre mon temps le matin, je programme mon réveil pour 6h, le temps de préparer mes affaire et d'aller prendre tranquillement mon petit déjeuner. Pello, lui avait prévu de se levé plus tard… mais passons, ce n'est pas très intéressant. Question de décalage horaire!
Heure H + 10 km, les ennuis continus, sauf que là nous savons d'où vient la panne puisque nous avons déjà eut le problème : la courroie à encore lâché ! (Merci Carole&Rémy pour la courroie de secours). L'analyse de la situation nous a permis de déterminer les causes de cette consommation inhabituelle de courroie. A savoir : une poulie d'arbre à came décalé de 3mm, un roulement galée tendeur en vrac (encore merci à Carole&Rémy) et la proximité du collecteur d'échappement qui chauffe beaucoup. Résultat, un stress supplémentaire pour faire en sorte que la courroie arrive entière au campement du soir où nous avons prévu de réparer.
Enfin, ces premières pistes furent tout de même bien sympathiques. D'autant plus que les pluies diluviennes qui ont touché le Maroc ses derniers jours ont rendues certaines parties, disons, différentes des reconnaissances. En fait, la spécial s'est déroulé sans encombre pour nous. C'est seulement après l'arrivée que le parcours s'est légèrement corsé. Dans un premier temps, il a fallu passer un bourbier. Par chance, nous étions les premiers, mais la succession des passages à rendu le terrain difficile et certain équipages ont du pousser pour pouvoir passer. Même Fab s'est embourbé avec le Boxer. Bon d'accord il l'avait cherché !
Ensuite, une autre conséquence de ces fortes pluies nous a mis en difficulté. Leur ruissellement a créé de nombreuses tranchées en travers de la piste. Dans la plupart des cas, nous étions obligés de les remplir de pierre pour pouvoir passer. C'est la contrepartie d'être partie dans les premiers ! En tout cas, le baptême de Pello sur les pistes Marocaine fut assez musclé.
La fin de la journée fut relativement calme, nous avions 300 km de liaison à faire pour rejoindre Rissani. Ah si, nous somme arrêté dans un garage pour trouver une courroie et un ventilateur, histoire d'avoir des pièces détaché. Finalement nous somme partie avec la courroie car à 350 dirhams le ventilo, on s'est dit que celui qu'on avait tiendrait le coup jusqu'au bout. Sinon, en repartant pour rejoindre le camping, Pello s'est fait de nouveaux copains parmi les forces de l'ordre Marocaine. 84 Km/h au lieu de 60, l'amande a failli coûter chère mais ce fut sans compter sur la gentillesse des Marocains envers les touristes Français…
Arrivé au bivouac, direction le camion d'assistance mécanique, où nous résolvons le problème de courroie en mettant une cale à la poulie d'arbre à came et changeons le roulement du galet tendeur.
J+4 : J'avais dit : « à gauche après le village !»
Jeudi 31, Etape 2 : Rissani-Rissani.
Après cette première nuit sous la tente, un peu fraiche d'ailleurs, nous décidons de partir rapidement pour la spéciale du jour. Au début, tout ce passait pour le mieux, le Road book était clair, comme d'hab', le temps était bon… mais après ces pu… de butes plus rien ne va, les distance commences à s'allonger, les traces ne sont plus aussi visible et la petite montagne qu'on doit laisser à notre gauche doit vraiment être petite ! Dans ce merdier, ce qui me rassure, c'est de voir nos poursuivants prendre le même chemin que nous. En fait, la petite montagne en question n'était pas sur notre droite, mais sur notre gauche. Et encore, nous ne nous apercevons de sa présence qu'une fois le nez dessus. Car entre la poussière, les lunettes de soleil et la piste pour y parvenir qui était loin d'être très marquée, et bien ce n'était pas évident. Pourtant Vince&JC feront tout de même un sans faute sur cette épreuve, bravo à eux. A notre décharge, l'organisation nous avouera quand même : « pourtant pendant les reconnaissances c'était évident ! »… Bref, le reste de la spéciale se passera sans embuche. C'est après l'arrivée que ça a recommencé à partir en vrille. En gros, nous nous sommes écartés du road book… Bon d'accord, on était paumé. Impossible de revenir sur nos pas pour retrouver un point sûr du road book. Le problème c'est qu'étant relativement proche de la frontière Algérienne, il était hors de question de poursuivre la route sur laquelle nous étions et qui nous y emmenait cap plein Sud. Du coup nous avons dû sortir la carte qui, par chance, avait les latitudes et les longitudes de tracées (Merci IGN !). Ensuite à l'aide du GPS, nous avons pu nous positionner et prendre la direction plein Nord afin de rejoindre la route. Le retour au campement fut triomphale… Comment ça même pas vrai ! Bon d'accord, nous somme arrivé les premiers alors que nous n'étions attendu que beaucoup plus tard. Nous apprendrons par la suite que nous avons raté un joli bac a sable où pas mal d'équipage se sont enlisé, mais surtout les prouesses de Jethro avec sa voiture !
En tout cas cette dernière journée passée en 2009 fut bien sympathique. La soirée fut une véritable réussite, vous pouvez en juger par vous-même en visionnant les vidéos du Students.
J+5 : J'avais dit : « Cap au Sud ! »
Vendredi 1er, Etape 3 : Rissani-El Beg'a.
Nous quittons le campement un peu plus tard ce matin, Cause de réveil difficile pour certains.
Petite nouveauté cette année, la spéciale du jour se fera à la carte. Le road book ne fait que deux pages, autant dire que c'est du light !
Bref, rien ne semble très compliqué. Jusqu'au premier CP, pas de problème, c'est juste après que ça se complique. Lorsqu'il faut faire le choix entre 3 ou 4 pistes parallèles qui semblent mener au même endroit … Pourtant quand au GPS on passe 4° de longitude Ouest, je sais pertinemment que nous ne sommes pas sur la bonne piste. Mais bon, nous continuons quand même, pour voir !... tiens ça pointe (enfin !) vers le sud ! Oh, un bac à sable… si on essayait, ce n'est pas comme si il y avait une piste juste à coté.
…tic, tac, tic, tac…
3h plus tard nous en sommes toujours au même point, tout les équipages sont partis (sauf un !). Le 4x4 de l'orga fini par nous sortir du sable, non sans mal, et nous remet sur la piste en nous disant de retourner prendre la route car il est trop tard pour finir la spéciale. Question de sécurité. Dommage, les dune de Merzouga seront découvertes par la route à l'Ouest au lieu de la piste à l'Est.
J+6 : T'aurais pas une pelle, par hasard ?
Samedi 2, Green Day, Etape 4 : El Beg'a- ???
Aaah, la Green Day, une opération vraiment sympa à faire… quand on a une pelle et un sceau. Blague à part, c'est vraiment sympa de se rendre utile pour une action de développement durable qui je le rappelle repose sur trois piliers indissociables : L'écologie, l'économie et l'humain. Participer au développement d'une région en essayant de ne pas reproduire le schéma occidentale, en s'y intégrant et non en s'y imposant, me semble être une juste cause, non ?
Mais il y a encore beaucoup de taf… !
Ensuite, départ de la spéciale, aujourd'hui c'est l'étape Groupama. En jeu, une sortie en mer sur le trimaran du même nom. C'est clair que j'aimerai bien gagner, mais mes espoirs s'envol rapidement, tant pis, on aura essayé. Ce n'est que partie remise !
La fin de la spéciale se déroule sans encombre, à par un petit couac de ma part dans la lecture du road book, qui me fait perdre le fil et nous fait faire demi-tours alors que nous étions sur la bonne route !
C'est après la spéciale que c'est devenu comique ! Tous les équipages se sont arrêtés après l'arrivée alors que nous venions d passer un bac à sable un peu traitre mais pas bien difficile au final. Petite pause jusqu'au moment où Jean-Pierre (le directeur de MAÃENGA) nous fait savoir qu'il part pour le bivouac et nous propose de le suivre. L'intention était tout à fait louable, sauf que 10m plus loin une dizaine de voiture se tank les une après les autres. Bien qu'un poil dangereux à cause de la poussière soulevé c'était assez drôle !
D'ailleurs, mieux vos deux fois qu'une, puisque quelque centaine de mettre avant d'arriver au bivouac, JP nous refait la même en passant tranquillement dans un bac à sable qui laisse plusieurs voiture sur le carreau, dont nous !
En tout cas, l'avantage d'être parti dans les premiers sur le bivouac fut le spectacle des convois suivant arrivant aux mêmes endroits que nous et se retrouvant dans la même situation que nous. Sauf que pour le coup, il faisait nuit et on se serait cru sur le périf parisien en heure de pointe.
Pour ce qui est du bivouac, et bien on ne pouvait pas rêver mieux. Adosser à une dune de sable, contemplant un magnifique ciel étoilé, discutant avec des potes. Pour ma part il ne manquait qu'une présence féminine pour compléter le tableau !
J+7 : On the road again ! Yahou !
Dimanche 3, Etape 5 : ???-Ouarzazate.
Snif ! C'est la dernière étape, déjà ! Cela dit, elle débute assez mal :
« Vous partez avec la carte, cap 220°, c'est tout droit… » Qu'ils nous disent !
Sauf qu'une des particularités de ces régions désertique, et notamment la proximité du Sahara, est que le paysage à tendance à changer assez rapidement et que « l'autoroute » qui s'offrait à nous s'est transformée en parcours sinueux entre les dunes qui se sont déplacée. Du coup au lieu de profiter à fond de cette grande plaine, nous avons eu droit à une mémorable séance de désensablement. La palme revenant à Cad&Fab qui, malgré l'efficacité du Boxer, se sont fait avoir par son poids. Tanqué jusqu'à la garde, nous avons du sortir pas moins de 4 paires de plaques de désensablage pour réussir les sortir de là !
La suite de la spéciale fut une partie vraie de plaisir. Vu le nombre de points de pénalité récoltés depuis le début du raid, inutile de vous dire que nous ne jouions plus le classement. Et avec une piste aussi roulante que celle que nous suivions, je vous laisse imaginer le plaisir que nous avons pris dessus. Le point d'orgue de cette cavalcade fut un run mémorable en compagnie d'un des Pajero de l'orga. Apparemment plus de 100 km/h sur la piste !
Arrivé de spéciale, nous sommes en avance… On décide d'attendre les AX Sport pour faire la route ensemble jusqu'à Ouarzazate. Quelque instant plus tard, la première arrive et nous apprends que l'autre est resté en rade à cause d'un problème de batterie. En réalité, il s'agit du faisceau qui a été sectionner par une pierre. Qu'à cela ne tienne, Pello part les chercher. Le rapatriement s'est fait … à la Pello ! Heureusement que la piste était roulante car vu la vitesse à laquelle je les ai vu revenir, il ne devait pas faire les fier dans l'AX !
Enfin, au bout de quelques temps ce fut réparé et nous avons pu reprendre la route. Escorté par un 4x4 de l'orga, nous suivions… sauf que ce n'était pas la bonne route ! Enfin, demi-tours, nous arrivons à Ouarzazate vers 19h, je crois ! Et là, quid de l'hôtel ? Certes nous avons le nom, mais comment on fait pour y aller. Le road book ne nous y emmène pas et Ouarzazate, bien que n'étant pas très grande possède un certain nombre de rue et d'hôtel. Tant bien que mal, nous y parvenons et pouvons enfin bénéficier d'une douche et d'un peu de repos.
J+8 : Et bah ça s'annonce bien !
Lundi 4, Remise des prix, Départ pour Tanger.
Matinée calme, nous hésitons entre prendre la route rapidement ou rester jusqu'à la remise des prix. En réalité, le moral balance entre l'envie de rester là où nous sommes, sachant que les températures en Europe descendent en dessous de zéro, et partir, afin de se débarrasser le plus vite possible des 3000 Kms qui nous reste à faire avant de rentrer chez nous. A mesure que le temps passe, le choix se porte sur un départ reporté après la remise des prix, et surtout après le déjeuné !
Un grand Bravo à Cad&Fab pour leur victoire ! Et aussi un très grand coup de chapeau à Vince&JC qui remportent 3 étapes sur 5 avec zéro point.
Finalement, nous prenons la route vers 17h. Entre Tête à queue et sale temps sur la route de Marrakech, rien de bien palpitant. D'autant que nous ne pouvons même pas profiter du paysage. Nous passerons la nuit, dans la voiture, entre Rabat et Tanger.
J+9 : « Ya pas bateau aujourd'hui ! »
Mardi 5, Tanger-Séville.
Il reste assez peu de route jusqu'à Tanger, nous y arrivons vers 10h. Sauf que le temps que nous avons sur la route ne me laisse rien présager de bon. Mes soupçons sont vite confirmés une fois arrivé au port. Trop de vent dans le détroit, aucune navette rapide pour Tarifa n'est autorisé à prendre le départ. Les rabatteurs nous font comprendre que chacun d'entre eux est le meilleur « plan » pour avoir un ticket pour embarquer. Finalement, nous embarquons et le bateau quitte le port avec 1heure de retard. Direction Algéciras !
Après un crochet vers Tarifa pour tenter de nous faire rembourser le billet retour qui nous reste entre les mains, nous décidons de prendre un hôtel sur Séville. Carole&Rémy nous sortes le grand jeu en dégottant un hôtel 5 étoiles à 60€ la chambre, trop top !
J+10 : Pu…, ce qu'il fait froid !
Mercredi 6, Séville-Bordeaux.
Aujourd'hui, Nous dormons en France ! C'est le maitre mot de la journée, du coup nous ne nous arrêtons que pour faire le plein et manger un morceau sur l'autoroute. Pour le reste, je m'en remets à Pello, bien que ne dormant pas plus que ça en voiture, j'avoue ne pas vraiment me souvenir de la route entre la frontière et l'aire de repos au Nord de Bordeaux où nous avons fini la nuit. Seul point remarquable, il fait de plus en plus froid !!
J+11 : 5 cm de neige, et tout s'arrête ?!
Jeudi 7, Bordeaux-Paris.
Aaah, la France !… Quel beau pays… d'empoté ! C'est vrai, quoi ! Dès qu'il neige, tout s'arrête ! Parlez-en aux chauffeurs poids lourds, ils sont ravis de se retrouver interdits de circulation sous prétexte que la route est difficile… Bref, inutile d'en dire plus, je pense que vous m'avez compris. En réalité, ce qui nous emmerde le plus dans cette histoire, c'est que depuis la veille, l'Alpine à des problème d'allumage et refuse de fonctionner correctement en dessous de 4OOO trs/min. Du coup, conduire à vitesse réduite devient un véritable casse tête !
Finalement, nous arrivons chez Pello vers 15h30.
Peu de mots sont échangés, je récupère ma voiture et quelques affaire rapidement extraites du cab et puis je rentre chez moi.
Merci, à Pello de m'avoir permis de retourner au Maroc plus rapidement que prévu. Je compte bien y retourner bientôt. Ensemble peut-être, mais pas dans la même voiture ! Histoire de se mesurer l'un à l'autre !
PS: Ayant eu des soucis avec mon APN, je n'ai plus de photo que ça, si vous en avez, je me ferais un plaisir d'illustrer d'avantage mes propos
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