Et bien, je vois que le sujet déchaine les passions...
je vais essayer de répondre à chacun...
>>Safir: merci pour le bouquin, c'est toujours utile d'avoir un retour d'expérience,
>>winnie: je suis conscient qu'en un mois, c'est chaud!
>>wiggys: j'ai bien noté tes arguments "dissuasifs", mais pense un peu aux côtés positifs, et franchement dis moi quel côté est le plus tentant???
Quant à la place dans la trelle, franchement, on commence à bien la connaitre cette bagnole, non? Ne me dis pas qu'il y a un problème de place... Et j'ai dormis toutes les nuits dedans lors du dernier trophy, alors que c'était une berline, sans problèmes (jamais si bien dormi d'ailleurs). Et là, j'ai une F4...
en tout cas, je note le lien,
>>tamdarkiller:
"fais nous rêver..."
OK, mais c'est pas trop un argument convaincant je trouve! "saute du pont, fais nous rêver... euuuuh????"
Si je le fais, c'est surtout pour moi, désolé!
>>skilkeuss: tu me donnes encore une preuve que c'est possible... si ton prof est toujours vivant!?!
>>klm: pareil!
En bref, je me rends bien compte qu'un tel périple est risqué, surtout avec un délai aussi court, mais franchement, je trouve beaucoup plus dangereux de traverser à pieds les champs Elysées...
Et arrêtez de croire que l'Afrique noire est sanguinaire, qu'ils se nourrissent du premier touriste qu'ils croisent! Certes, il y a des pots de vins et tout et tout, mais vous pensez réellement que des hordes armées s'en prendraient à un pôv' type en 4L? Je ferais ca en X5 encore, je dis pas, mais là!?!
En tout cas, je persiste à dire que d'autres l'ont fait! Oui, il y a de l'organisation, mais surtout, OUI c'est faisable!!!! seul ou pas d'ailleurs...
Et une 'tite photo des frères Marreau:
petit extrait tiré
http://www.globenet.org/chroniqueur/03/ ... sport.html d'ici
L'Afrique ne peut être un champ de course, un golf miniature, pour Européens mal rasés à la recherche de sensations fortes. L'Afrique de La Route Sauvage, c'était celle de la carte Michelin n953 qui permettait d'oser toutes les aventures... En jaune foncé les ergs, en beige les montagnes, en noir les pistes, en point bleu les sources. L'Afrique du vieux berger mauritanien qui renseigne les deux pilotes sur la route de Nouakchott, ne leur donnant, pour toute réponse, qu'un laconique: « C'est très loin, il y a beaucoup de sable... Le père de mon grand-père y est allé... En quatre jours ! »Ari Vatanen, empruntant la même piste, couvrira la distance en 3h30, à 158 km/h de moyenne !
En 1951, Mercier et de Cortanze n'avait qu'un but : ne pas se perdre - pistes en latérite, savane, sentiers de brousse, « enfert vert » et gués infranchissables... Ils fabriquaient du rêve, prenant le temps de côtoyer le sable du désert et d'éprouver la froidure des bivouacs nocturnes. Lorsque j'ouvre les pages de La Route sauvage, je me retrouve instantanément, à « mille miles de toutes les régions habitées ». Apparaît alors un petit garçon d'allure fort singulière, il tient une rose à la main et dialogue avec un fénec qui le prie de bien vouloir l'apprivoiser afin qu'ils deviennent l'un pour l'autre unique au monde.
toute la vérité, rien que la vérité!
et encore un extrait tiré
http://www.lecap-paris2000.com d'ici:
"Partis le 26 Décembre 1950, à 0 h 01' du Cap, André Mercier et Charles de Cortanze, au volant d'une Peugeot 203, ont atteint Alger, le 11 Janvier 1951, à 11 h 26."
soit 16 jours, dans les années 50, avec une 203!
itinéraire d'époque:
http://www.lecap-paris2000.com/historiq ... rique2.htm lien