A mon tour de résumer cette aventure..
On est parti avec le moteur refait à neuf mais pas encore rodé. Il tournait comme une montre. Certains diraient qu'il aurait été plus opportun qu'il tourne comme un moteur :-°
Traversée de l'Espagne, aucun soucis, tout roulait normallement. On a juste consommé 3 ou 4 litres d'huile moteur.. On est arrivé à Tarifa juste avant la nuit, la première trelle sur le campement.
Première spéciale, chemin tres peu roulant caillouteux, au bout d'une demie heure, une odeur de brulé m'inquiète :blink: C'est en fait la peinture des amortisseurs AV qui est en train de bruler, ils sont tellement chauds qu'on ne peut plus mettre la main dessus.:waw: ouille, ça va être dur pour eux ..
On termine la spéciale avec beaucoup de plaisir, traversée de bourbiers :wub:, puis arrivée à un col, chemin de pierres, tres pentu.. On n'avait pas assez de couple pour monter, j'ai bien fumé l'embrayage, pas content le gars, car on jouait encore le chrono alors que ces nuls de l'orga n'avaient pas dit qu'on avait passé la fin de la spéciale au checkpoint precedant
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2e spéciale, rien de particulier sauf qu'on s'en est mis plein les mirettes. On faisait gaffe à faire le plein dans des stations de marques connues, on avait déjà remarqué que l'essence de chez ziz ou afriquia ne plaisait pas au moulin. Malgré tout, on a du baisser l'avance à 2° tellement ça cliquetait. A l'extinction, j'ai eu une fois où le moteur m'a fait plus de 30 secondes d'auto allumage. Je l'ai fait caler en mettant la première sinon il tournerait p'tet encore.
C'est ce jour là, qu'on s'est perdu sur la liaison. On est rentré en convoi via un autre itinéraire. Pas grave, il y avait du jaune à volonté à l'atelier mécanique du bivouac. En plus il etait bien epais, hihi, alors meme si j'etais pas en panne, c'était une motivation supplémentaire pour aller filer un coup de main chaque soir, sur les trelles des autres concurrents...
A propos, vu de loin (avec mon apéro à la main) les trelles étaient globalement bien préparées et semblaient plus robustes :wub: que les super5, 205, logan ou japonaises qui avaient des bobo conséquents tous les soirs. )= )= Tu parles tout est en plastic là dessus...
Avant dernière spéciale, on est tombé dans un piège du roadbook, on avait tous nos kilométrages décalés de 500m. on a tourné une demie heure et ça nous a couté de tomber de la 10e à la 17e place du classement. Bien sûr on s'est ensablés en dehors du parcours, et on a dû s'en tirer sans aucune aide (t'façon, chaque fois qu'on a été en situation difficile, on était seul au milieu de nulle part). A 500m de la ligne d'arrivée, il y avait un gros bac à sable.
Passage en force sans soucis majeur, sauf qu'à 50m du controleur, plus de motricité :'( , rupture d'un cardan.. il s'etait cassé coté roue, juste après la cannelure. Par chance il n'a pas labouré toute la mécanique aux alentours. Allez, sous le speed, je l'ai changé en moins de 10 mn et on a pu pointer dans le timing normal. )= )= )= )= (il faut pointer avec une auto en état de fonctionnement)
Pour la petite histoire, l'endroit de rupture, à coté de l'articulation, s'explique par la méthode de "remise à neuf" de nos cardans. J'eu oui dire que pour que ce soit bon marché, ils font un cardan neuf avec 4 qui seraient KO. Et vazy que je coupe ce morceau qui est encore bon, je soude avec celui là, puis ils tournent le tout pour que ça ait fiere allure sous la peinture. Donc le mien a cassé sur la soudure.
Dernière spéciale, rien de notable, des superbes paysages, toujours et encore.
Notre temps est correct, mais celui des autres aussi: on conservera notre 17e place.
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Pour le retour en Espagne, on a bien vite compris que l'aventure n'etait pas encore terminée. Ca a commencé par le bateau qui a été annulé car le vent dépassait force 7. Puis à Burgos, je découvre que je suis sur la ferraille pneu AVG. les silentbloc de triangle sup n'ont plus de cahoutchouc :waw: il parait que ça marche beaucoup moins bien sans ^^, on trouve un parking bien plat, et assez long pour prendre du recul, je re-regle un paralellisme comme çà, à l'oeuil, je permute les pneus et roule ma poule, ça tiendra jusqu'à Toulouse.
Sur la A64, plateau de Lannemezan, la neige tombe fort. Notre convoi s'est disloqué, les autres ont pris d'autres destinations. On n'est plus que 2 trelles en direction de Toulouse. Sur la route c'est pateux, les pneus moitié lisses (dans le sens longitudinal, hihi) accrochent encore. On retrouve nos 2 enfants vers 20h. Nous voilà de retour, avec une machine en état plutot correct, épuisés, mais avec des belles images en tête.
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Pour nous ça aura été un carton plein, pour notre première balade au Maroc, on n'aura pas eu de panne sérieuse, ou du moins rien qu'on n'ait pas anticipé. On aura bien profité de l'ambiance (vous comprendrez cette remarque dans 10 ans, quand vous en aurez marre de ces boites où vos collegues font des concours de signes de richesse, à celui qui aura l'audi la plus prestigieuse, beuaaaaark) On aura acheminé nos collectes de jouets (pour citer l'enseignant de l'école, on leur a apporté un peu de bonheur ) et bien sûr on aura savouré les paysages.
Bref, super super super :wub: