Posté : 04 avr. 2009, 20:50
Mercredi 25 février 2009
La nuit de sommeil a été appréciée et c'est seulement l'hélicoptère de l'organisation qui nous réveille ce matin. Temps radieux sur Merzouga en ce début de journée. Le petit déjeuner et copieux et aujourd'hui particulièrement varié. Nous en profitons largement avant de rejoindre notre voiture et ainsi prendre le départ de l'étape qui nous permettra de rallier Timerzif. Après quelques kilomètres de liaison, nous reprenons la piste sous un soleil écrasant. La piste sablonneuse nous permet de découvrir des sensations de pilotage inédites. Premier arrêt forcé en tout début d'après midi au cÅ“ur d'un long passage de sable mou. C'est ici que la solidarité du 4L Trophy prend tout son sens et avec l'aide de quelques équipages nous sortons notre 4L de cette mauvaise passe puis faisons de même avec quelques autres voitures. Ambiance garantie même si la vitesse moyenne en souffre un peu. Nous avons moins de 150 km à effectuer aujourd'hui mais la piste est technique, le sable omniprésent et l'orientation souvent difficile.
Après le copieux petit déjeuner du matin, nous ne ressentons pas le besoin d'une pause repas et continuons notre route. C'est vers 14 heures que nous découvrons la difficulté incontestable du jour, un long passage de sable de près de 3 kms dans lequel quelques centaines de voitures sont déjà plantées. La scène est irréelle mais avant d'avoir eu le temps de réagir, nous sommes déjà enlisés. Après avoir soigneusement analysé la trace à suivre et reçu le soutien de quelques équipages, Thibaud offre à tous une incroyable démonstration de pilotage. A fond de second puis à fond de première, quelques virages après, nous arrivons sur un passage dur et venons de traverser la première moitié de la difficulté. Après quelques services rendus et quelques vols spectaculaires de plaques de désensablage, nous reprenons notre chemin en espérant que la voiture se porte bien. Le « bac à sable » est derrière nous !
La piste devenant plus roulante, nous prenons de l'assurance et à 70km/h, nous nous faisons quelques belles frayeurs. C'est après avoir heurté violemment un caillou que nous nous arrêtons pour constater que nous venons de torde une jante. Rien de grave heureusement mais nous découvrons en ouvrant le coffre de la voiture que notre chargement a largement bougé lors de nos quelques petits sots. Une de nos bonbonnes de 5L d'eau n'a pas résisté une pause séchage s'impose. C'est l'occasion d'un petit goûter en compagnie de quelques rescapés. La fin de l'étape est un exercice d'orientation assez difficile et en groupe, nous tentons de suivre le cap indiqué sur le Road book et retrouvons non sans difficultés notre point de repère, une antenne. Nous arrivons au bivouac en début de soirée, après une journée sur la piste délicieuse et à 20km/h de moyenne.
Alors que nous étions partis en milieu de peloton, le bivouac que nous découvrons semble bien vide, seulement un tiers des équipages sont arrivés et la majorité travaille à la remise en état de leur voiture. Nous faisons le nécessaire sur notre voiture alors que d'heures en heures, le Briefing est repoussé. Finalement, alors que nous prenons notre repas sous les tentes, Jean-Jacques Rey, le directeur de course intervient pour indiquer que seul une petite moitié des équipages sont rentrés et que certains sont encore immobilisés dans le bac à sable que nous avons quitté vers 15h. L'entrée du bivouac semble désespérément vide et ceux qui sont déjà là font la conversation avec les membres de l'organisation qui ne dormiront pas de la nuit. Tout le monde essaye de se renseigner sur la présence ou non sur le bivouac d'équipages amis. Quelques voitures prennent la destination des villages voisins pour essayer de réaliser des réparations lourdes afin de pouvoir repartir sereinement le lendemain. Au loin, nous distinguons quelques phares, des voitures arriver, par petits groupes.
Finalement, vers 22h30, alors que 500 voitures manquent à l'appel, nous retrouvons notre tente. Pendant toute la nuit, des équipages roderont dans le désert et beaucoup rentreront au beau milieu de la nuit encadrés par les véhicules de l'organisation.












La nuit de sommeil a été appréciée et c'est seulement l'hélicoptère de l'organisation qui nous réveille ce matin. Temps radieux sur Merzouga en ce début de journée. Le petit déjeuner et copieux et aujourd'hui particulièrement varié. Nous en profitons largement avant de rejoindre notre voiture et ainsi prendre le départ de l'étape qui nous permettra de rallier Timerzif. Après quelques kilomètres de liaison, nous reprenons la piste sous un soleil écrasant. La piste sablonneuse nous permet de découvrir des sensations de pilotage inédites. Premier arrêt forcé en tout début d'après midi au cÅ“ur d'un long passage de sable mou. C'est ici que la solidarité du 4L Trophy prend tout son sens et avec l'aide de quelques équipages nous sortons notre 4L de cette mauvaise passe puis faisons de même avec quelques autres voitures. Ambiance garantie même si la vitesse moyenne en souffre un peu. Nous avons moins de 150 km à effectuer aujourd'hui mais la piste est technique, le sable omniprésent et l'orientation souvent difficile.
Après le copieux petit déjeuner du matin, nous ne ressentons pas le besoin d'une pause repas et continuons notre route. C'est vers 14 heures que nous découvrons la difficulté incontestable du jour, un long passage de sable de près de 3 kms dans lequel quelques centaines de voitures sont déjà plantées. La scène est irréelle mais avant d'avoir eu le temps de réagir, nous sommes déjà enlisés. Après avoir soigneusement analysé la trace à suivre et reçu le soutien de quelques équipages, Thibaud offre à tous une incroyable démonstration de pilotage. A fond de second puis à fond de première, quelques virages après, nous arrivons sur un passage dur et venons de traverser la première moitié de la difficulté. Après quelques services rendus et quelques vols spectaculaires de plaques de désensablage, nous reprenons notre chemin en espérant que la voiture se porte bien. Le « bac à sable » est derrière nous !
La piste devenant plus roulante, nous prenons de l'assurance et à 70km/h, nous nous faisons quelques belles frayeurs. C'est après avoir heurté violemment un caillou que nous nous arrêtons pour constater que nous venons de torde une jante. Rien de grave heureusement mais nous découvrons en ouvrant le coffre de la voiture que notre chargement a largement bougé lors de nos quelques petits sots. Une de nos bonbonnes de 5L d'eau n'a pas résisté une pause séchage s'impose. C'est l'occasion d'un petit goûter en compagnie de quelques rescapés. La fin de l'étape est un exercice d'orientation assez difficile et en groupe, nous tentons de suivre le cap indiqué sur le Road book et retrouvons non sans difficultés notre point de repère, une antenne. Nous arrivons au bivouac en début de soirée, après une journée sur la piste délicieuse et à 20km/h de moyenne.
Alors que nous étions partis en milieu de peloton, le bivouac que nous découvrons semble bien vide, seulement un tiers des équipages sont arrivés et la majorité travaille à la remise en état de leur voiture. Nous faisons le nécessaire sur notre voiture alors que d'heures en heures, le Briefing est repoussé. Finalement, alors que nous prenons notre repas sous les tentes, Jean-Jacques Rey, le directeur de course intervient pour indiquer que seul une petite moitié des équipages sont rentrés et que certains sont encore immobilisés dans le bac à sable que nous avons quitté vers 15h. L'entrée du bivouac semble désespérément vide et ceux qui sont déjà là font la conversation avec les membres de l'organisation qui ne dormiront pas de la nuit. Tout le monde essaye de se renseigner sur la présence ou non sur le bivouac d'équipages amis. Quelques voitures prennent la destination des villages voisins pour essayer de réaliser des réparations lourdes afin de pouvoir repartir sereinement le lendemain. Au loin, nous distinguons quelques phares, des voitures arriver, par petits groupes.
Finalement, vers 22h30, alors que 500 voitures manquent à l'appel, nous retrouvons notre tente. Pendant toute la nuit, des équipages roderont dans le désert et beaucoup rentreront au beau milieu de la nuit encadrés par les véhicules de l'organisation.




