Publié : 24 août 2010, 20:11
Vendredi 06 août
Au petit matin, les pains et viennoiseries sorties du four accueillent les campeurs matinaux.
Une bonne nouvelle car cette nuit il à fait froid : 5 degrés au réveil, c'est frais, très frrrrais !
Le climat de montagne très contrasté réchauffera bien vite le campement dès l'apparition des premiers rayons de soleil.
le temps pour qu'Eric voit ses craintes confirmées de la crevaison d'une des roues de sa F6.
Une rapide recherche sera aussi vite réalisée que la réparation avec une mèche en plein sur un crampon.
Le temps pour notre méticuleux de service d'enfiler son bob et ses gants puis regarder médusé la pose spectaculaire de la mèche de réparation dans le pneu.
bien vite regonflé
Il est 10h00 quand le cortège prend la route pour faire un crochet de 18 km pour trouver une station service.
Le tracé du road book est repris et nous fais cheminer sur les habituelles routes en lacets, l'occasion pour la 4L d'Eric de perdre à chaque virage un peu du contenu du réservoir d'essence par le bouchon de remplissage…
Les pistes plaisantes défilent et les kilomètres avec.
Au point 334 du road book, une arrêt sur une place de village est nécessaire : Fabrice viens de casser la (seule) manette de crabotage de sa voiture
pendant que la permutation s'organise avec une des manettes elle aussi inutile issue de la voiture à Patrick, je profite du sol régulier pour permuter sur ma F6 les pneus du train avant avec ceux du train arrière.
C'est une occasion rêvée pour Eric et Nicolas qui prennent désormais le relais pour organiser un jeu de rapidité, chacun sa roue pour un travail en simultané : de vrais gosses…
Un peu après, les pistes sont de nouveau sous les crampons.
Nous abordons un chemin forestier très agréable d'au moins 20 kilomètres
La difficulté sur le sol parfois terreux et parsemé de gros cailloux varie entre le facile et le très difficile en montée pour la 2 roues motrices de Flavien dont le moteur s'étouffe aléatoirement et sans raison.
Un peu taquin, notre organisateur du périple nous fais savoir à sa manière que le groupe se traine à son goût…
Il y a régulièrement des rigoles d'écoulement d'eau dont certaines sont de véritables marches.
Plus nous progressons, plus l'odeur ambiante d'humus se renforce : ce chemin semble vraiment travaillé fraîchement…
Ce qui se confirme quand le convoi stoppe à l'arrière d'une imposante niveleuse Caterpillar !
Après quelques dizaines de mètres bouchonnés, le convoi s'engouffre à la suite d'Eric qui viens de profiter d'une clairière où quelques randonneurs sont installés à leur table de pique nique non loin de cette placette idéale pour doubler.
C'était sans voir que sur cette aire ensoleillée, séchait à même le sol une serviette appartenant à l'évidence à ces campeurs.
Le propriétaire se précipitera pour l‘enlever après le passage d'Eric tout en maugréant à bras levés ce maudit pisteur !
Peu de temps après sur route, nous trouvons un champ récemment fauché et nous établissons à l'ombre d'un bosquet pour le repas du midi. Il est 13h30.
l'étape ne s'éternisera pas après l'arrivée manifeste du propriétaire des lieux qui nous expliquera avec insistance et sans complaisance linguistique que nos roues avaient foulé sa pâture et « abimé » l'herbe.
Les pistes retrouvées un peu vite offrent une pause méritoire aux mécaniques et aux équipages.
lili ne perds pas son sens de l'esthétisme !
Certains passages caillouteux sont assez cassants, et la difficulté continue à progresser.
Florian, d'ordinaire si tonique ne perds quand même pas d'occasion pour refaire le plein de sa réserve d'énergie même sur piste…
Une épingle très sévère sera même l'occasion d'une pause photo…
… du pain béni pour la Sinpar de Patrick qui nous fais une démonstration de ripage 4X4 !
bravo !
puis nous retrouvons encore quelques cailloux pour agrémenter la journée.
Le niveau des pistes ayant été graduel jusqu'à cette fin d'après-midi, nous décidons qu'il est temps de rejoindre par la route l'hôtel Can Solé qui nous attend à Pobla Del Segur à 60 km d'ici.
Nous empruntons une habituelle route de montagne sur laquelle les moteurs peinent un peu.
Soudain Eric nous préviens par la CB qu'un bruit l'inquiète et qu'il fait une pause sur le bas côté.
Le convoi qui s'était étiré se regroupe puis nous encadrons la caravane de triangles de signalisation et sortons nos gilets car le lieu n'est pas idéal pour un arrêt.
Oreilles à l'aguet, le claquement semble émaner de la boite de vitesses.
Par précaution Eric fait un appoint d'huile, malgré tout le bruit ne disparaît pas.
L'atmosphère s'épaissit d'un coup et les options de rapatriement se profilent : coup dur.
Eric parle déjà de quitter le groupe et de rentrer à la maison.
Galère pour galère, nous rentrons à régime lent jusqu'à l'hôtel, quitte à casser en chemin.
Il reste 40 km et nous sommes en plein milieu de lacets de montagne.
Près de notre lieu d'arrivée, la vue est superbe sur les rives de ce lac artificiel.
Une fois rejoint l'hôtel, il n'y a pas d'évolution négative du claquement, mais l'inquiétude est toujours présente.
Il est 18h30, nous posons nos bagages
Tout juste le temps d'aller frapper à la porte du garage vu à l'entrée de Pobla Del Segur : ambiance à la Marocaine, les informations contradictoires fusent entre le mécano et son patron qui veut entendre le bruit du claquement.
Nous étions venus à pied, Eric apporte tout de même la voiture.
A l'écoute, les pistes sont peu engageantes : roulement ou arbre primaire.
Le patron propose d'ouvrir, ce qu'Eric et notre petit groupe refusons tout net étant venus avec l'espoir de trouver tout simplement une boite entière.
Déception, ce garage n'en a pas.
Un petit garagiste questionné sur le chemin du retour confirme la difficulté de trouver une boite de vitesses dans ce secteur, tout ceci avec la difficulté linguistique d'avec cette langue catalane – espagnole en prime.
Nicolas s'en sort tout de même bien en traducteur officiel.
Nous revenons à la réception de l'hôtel et nous faisons indiquer un autre garage dans le périmètre, c'est le garage Renault de Tremp que nous avons vu en chemin à 12 km d'ici.
Il est presque 20h, un détachement composé de Flavien et Nicolas fait route pour explorer cette dernière option du jour avant la fermeture de l'atelier.
Heureusement que les horaires calés sur le soleil Espagnol repoussent la fermeture des commerces assez tard.
Contact bien plus chaleureux, mais au final, tout juste un hypothétique espoir de disponibilté demain matin de cette pièce tant recherchée.
Le moral est au plus bas, mais la cohésion du groupe amène les réflexions les plus constructives pour passer ce mauvais cap.
Contacté par téléphone, le président du club 4L Espagnol est même volontaire pour acheter demain matin une boite et la rapatrier depuis Barcelone à 200 km d'ici : chapeau bas !
Notre infortuné compagnon passe par tous les états, mais nous tenons une bonne option avant d'aller manger : faire apporter depuis Montauban à 4 ou 5 heures de route d'ici une autre voiture pour permuter et pouvoir continuer l'aventure.
Il est 21h15, le repas au restaurant de l'hôtel s'annonce comme une des références des tables culinaires de notre périple estival.
Pour un forfait inclus dans le prix de la chambre il y a du choix, les plats sont bons et le ervice est d'une rapidité sans pareil.
Le climat s'apaise et les chambrées se regroupent pour une bonne nuit.
Au petit matin, les pains et viennoiseries sorties du four accueillent les campeurs matinaux.
Une bonne nouvelle car cette nuit il à fait froid : 5 degrés au réveil, c'est frais, très frrrrais !
Le climat de montagne très contrasté réchauffera bien vite le campement dès l'apparition des premiers rayons de soleil.
le temps pour qu'Eric voit ses craintes confirmées de la crevaison d'une des roues de sa F6.
Une rapide recherche sera aussi vite réalisée que la réparation avec une mèche en plein sur un crampon.
Le temps pour notre méticuleux de service d'enfiler son bob et ses gants puis regarder médusé la pose spectaculaire de la mèche de réparation dans le pneu.
bien vite regonflé
Il est 10h00 quand le cortège prend la route pour faire un crochet de 18 km pour trouver une station service.
Le tracé du road book est repris et nous fais cheminer sur les habituelles routes en lacets, l'occasion pour la 4L d'Eric de perdre à chaque virage un peu du contenu du réservoir d'essence par le bouchon de remplissage…
Les pistes plaisantes défilent et les kilomètres avec.
Au point 334 du road book, une arrêt sur une place de village est nécessaire : Fabrice viens de casser la (seule) manette de crabotage de sa voiture
pendant que la permutation s'organise avec une des manettes elle aussi inutile issue de la voiture à Patrick, je profite du sol régulier pour permuter sur ma F6 les pneus du train avant avec ceux du train arrière.
C'est une occasion rêvée pour Eric et Nicolas qui prennent désormais le relais pour organiser un jeu de rapidité, chacun sa roue pour un travail en simultané : de vrais gosses…
Un peu après, les pistes sont de nouveau sous les crampons.
Nous abordons un chemin forestier très agréable d'au moins 20 kilomètres
La difficulté sur le sol parfois terreux et parsemé de gros cailloux varie entre le facile et le très difficile en montée pour la 2 roues motrices de Flavien dont le moteur s'étouffe aléatoirement et sans raison.
Un peu taquin, notre organisateur du périple nous fais savoir à sa manière que le groupe se traine à son goût…
Il y a régulièrement des rigoles d'écoulement d'eau dont certaines sont de véritables marches.
Plus nous progressons, plus l'odeur ambiante d'humus se renforce : ce chemin semble vraiment travaillé fraîchement…
Ce qui se confirme quand le convoi stoppe à l'arrière d'une imposante niveleuse Caterpillar !
Après quelques dizaines de mètres bouchonnés, le convoi s'engouffre à la suite d'Eric qui viens de profiter d'une clairière où quelques randonneurs sont installés à leur table de pique nique non loin de cette placette idéale pour doubler.
C'était sans voir que sur cette aire ensoleillée, séchait à même le sol une serviette appartenant à l'évidence à ces campeurs.
Le propriétaire se précipitera pour l‘enlever après le passage d'Eric tout en maugréant à bras levés ce maudit pisteur !
Peu de temps après sur route, nous trouvons un champ récemment fauché et nous établissons à l'ombre d'un bosquet pour le repas du midi. Il est 13h30.
l'étape ne s'éternisera pas après l'arrivée manifeste du propriétaire des lieux qui nous expliquera avec insistance et sans complaisance linguistique que nos roues avaient foulé sa pâture et « abimé » l'herbe.
Les pistes retrouvées un peu vite offrent une pause méritoire aux mécaniques et aux équipages.
lili ne perds pas son sens de l'esthétisme !
Certains passages caillouteux sont assez cassants, et la difficulté continue à progresser.
Florian, d'ordinaire si tonique ne perds quand même pas d'occasion pour refaire le plein de sa réserve d'énergie même sur piste…
Une épingle très sévère sera même l'occasion d'une pause photo…
… du pain béni pour la Sinpar de Patrick qui nous fais une démonstration de ripage 4X4 !
bravo !
puis nous retrouvons encore quelques cailloux pour agrémenter la journée.
Le niveau des pistes ayant été graduel jusqu'à cette fin d'après-midi, nous décidons qu'il est temps de rejoindre par la route l'hôtel Can Solé qui nous attend à Pobla Del Segur à 60 km d'ici.
Nous empruntons une habituelle route de montagne sur laquelle les moteurs peinent un peu.
Soudain Eric nous préviens par la CB qu'un bruit l'inquiète et qu'il fait une pause sur le bas côté.
Le convoi qui s'était étiré se regroupe puis nous encadrons la caravane de triangles de signalisation et sortons nos gilets car le lieu n'est pas idéal pour un arrêt.
Oreilles à l'aguet, le claquement semble émaner de la boite de vitesses.
Par précaution Eric fait un appoint d'huile, malgré tout le bruit ne disparaît pas.
L'atmosphère s'épaissit d'un coup et les options de rapatriement se profilent : coup dur.
Eric parle déjà de quitter le groupe et de rentrer à la maison.
Galère pour galère, nous rentrons à régime lent jusqu'à l'hôtel, quitte à casser en chemin.
Il reste 40 km et nous sommes en plein milieu de lacets de montagne.
Près de notre lieu d'arrivée, la vue est superbe sur les rives de ce lac artificiel.
Une fois rejoint l'hôtel, il n'y a pas d'évolution négative du claquement, mais l'inquiétude est toujours présente.
Il est 18h30, nous posons nos bagages
Tout juste le temps d'aller frapper à la porte du garage vu à l'entrée de Pobla Del Segur : ambiance à la Marocaine, les informations contradictoires fusent entre le mécano et son patron qui veut entendre le bruit du claquement.
Nous étions venus à pied, Eric apporte tout de même la voiture.
A l'écoute, les pistes sont peu engageantes : roulement ou arbre primaire.
Le patron propose d'ouvrir, ce qu'Eric et notre petit groupe refusons tout net étant venus avec l'espoir de trouver tout simplement une boite entière.
Déception, ce garage n'en a pas.
Un petit garagiste questionné sur le chemin du retour confirme la difficulté de trouver une boite de vitesses dans ce secteur, tout ceci avec la difficulté linguistique d'avec cette langue catalane – espagnole en prime.
Nicolas s'en sort tout de même bien en traducteur officiel.
Nous revenons à la réception de l'hôtel et nous faisons indiquer un autre garage dans le périmètre, c'est le garage Renault de Tremp que nous avons vu en chemin à 12 km d'ici.
Il est presque 20h, un détachement composé de Flavien et Nicolas fait route pour explorer cette dernière option du jour avant la fermeture de l'atelier.
Heureusement que les horaires calés sur le soleil Espagnol repoussent la fermeture des commerces assez tard.
Contact bien plus chaleureux, mais au final, tout juste un hypothétique espoir de disponibilté demain matin de cette pièce tant recherchée.
Le moral est au plus bas, mais la cohésion du groupe amène les réflexions les plus constructives pour passer ce mauvais cap.
Contacté par téléphone, le président du club 4L Espagnol est même volontaire pour acheter demain matin une boite et la rapatrier depuis Barcelone à 200 km d'ici : chapeau bas !
Notre infortuné compagnon passe par tous les états, mais nous tenons une bonne option avant d'aller manger : faire apporter depuis Montauban à 4 ou 5 heures de route d'ici une autre voiture pour permuter et pouvoir continuer l'aventure.
Il est 21h15, le repas au restaurant de l'hôtel s'annonce comme une des références des tables culinaires de notre périple estival.
Pour un forfait inclus dans le prix de la chambre il y a du choix, les plats sont bons et le ervice est d'une rapidité sans pareil.
Le climat s'apaise et les chambrées se regroupent pour une bonne nuit.