Bonjour à tous !
Comme chacun le sait désormais, nous avons avec quelques passionnés de baroud , promené nos crampons sur des pistes et divers chemins de traverse en cette fin de mois de juillet 2014.
Cette année, c’est une volonté de rester en France qui nous a décidé à choisir la Lozère et la Haute Loire comme terres d’accueil en cette période disons… estivale.
Guillaume est cette année le Gentil Organisateur du road trip, aidé comme chaque année d’un road book dédié aux balades et franchissements pour 4X4
C’est donc 7 véhicules qui défileront cette année sur les traces de la bête du Gévaudan, à savoir :
Guillaume avec sa Renault colorale Savane 4x4 de 1952, Cyndie et Nicolas avec la 4l berline « A l’Aise Breizh » en 2 roues motrices… respect ! ,Marine et Flavien avec la F6 canari Sinpar, Lili et Patrick avec la réplique Marreau Sinpar, Mihaël et sa S128 Sinpar, Eric et paul avec la berline blanche Sinpar, et cette année encore le rédacteur de la « gazette du baroud », Laurent avec sa F6 jaune Sinpar.
Comme les compères sont géographiquement éloignés, chacun « décolle » de sa région d’origine à temps pour des retrouvailles en soirée du lundi 21 juillet.
Mihaël est parti la veille de Slovénie pour faire halte chez guillaume des les Hautes Alpes, il fera donc route avec lui.
Je fais moi-même chez Cyndie et Nicolas, en Essonne halte en route depuis la Normandie.
Eric et Paul partent ce matin du Tarn et Garonne, et de leur côté les compères « parisiens » prennent route depuis le Val d’Oise et les Yvelines pour se regrouper dans l’Essonne sur la RN20.
Ce groupe de la moitié nord finit de se regrouper vers 8h00 :
Chose inhabituelle, j’ai décidé cette année afin de ne pas trop solliciter le moteur, et surtout ne pas contraindre le groupe à trop limiter sa vitesse pendant la liaison routière, de transporter ma F6 sur plateau. (pour information, la sur-démultiplication du couple conique « 7x33 » de la boite de vitesse de la F6 jaune impose à 90km/h un régime proche des 5000 tours/minute…).
Direction l’autoroute A71 !
Le roulage est globalement sans soucis.
La pause repas est décidée à environ 50 km avant Clermont Ferrand, ville étape où j’ai prévu de confier à un ami de Guillaume mon véhicule tracteur et le plateau.
Sur cette aire d’autoroute nous séjournerons le temps juste nécessaire pour manger, car un vent froid finit par nous surprendre.
L’arrivée plus tôt que prévue à Clermont Ferrand est l’occasion de parfaire « l’arrêt au stand » qui avait été anticipé pour également permuter les pneus route de la 4L rouge avec ses pneus piste.
Le redémarrage de la « rouge » est laborieux a cause d’une anomalie de carburation apparue progressivement ; Le groupe repart néanmoins assez vite.
Et comme prévu, la moyenne de vitesse en prend un coup dès que les 4 autos sont menées par ma F6… qui va doucement, va sûrement, dit-on !
Vers 16h00 nous nous présentons donc au Garabit Hôtel qui accueillera la troupe ce soir de retrouvailles ! Eric et Paul sont déjà là et nous attendent de pied ferme.
Tout juste le temps de se saluer, puis nous voyons arriver Guillaume et Mihaël : équipe au complet, il est donc temps d’aller prendre un verre !
Le temps de poser les valises et consulter l’horaire pour décider qu’il nous reste assez de temps pour marcher dans les environs et aller voir de plus près ce viaduc imposant, œuvre de Gustave Eiffel.
Il est même en service comme nous le constatons à la vue du passage d’un train de marchandises qui fera un aller-retour le temps de notre ballade,
Nous nous saluerons d’ailleurs respectivement à son deuxième passage après que quelques-uns et quelques-unes y soient allés voir de plus près :
Quelques légères opérations de mécanique lèveront le doute sur l’origine des déboires de la « ALB » : un pointeau de richesse de carburateur… tordu ! mais pas de quoi gêner la soirée pour autant.
La soirée au restaurant sera le prétexte à s’acclimater à la bonne dose locale de calories, avec notamment l’assiette d’aligot saucisse
En cette fin de première journée, les équipiers unanimes souhaitent rapidement regagner leur chambrée dans l’attente d’affrontement des premières pages du road-book !
[récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
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[récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
Dernière modification par grandlaurent le 12 août 2014, 19:42, modifié 1 fois.
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
chic chic un nouveau récit by GrandLaurent
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
vite vite les choses sérieuse... ou plutôt LA chose ! :-°
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
lol je voi que je suis pas le seul a avoir vu les deboirs de ce raids ^^
encore un super recit a venir avec rebondissements :p
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
je ne suis pas sur que "rebondissements" soit le termexscal a écrit :lol je voi que je suis pas le seul a avoir vu les deboirs de ce raids ^^
encore un super recit a venir avec rebondissements :p
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
Z'ette passés chez moi !!!!
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
"Retournements" de situation... c'est mieux :-°doudou a écrit :je ne suis pas sur que "rebondissements" soit le termexscal a écrit :lol je voi que je suis pas le seul a avoir vu les deboirs de ce raids ^^
encore un super recit a venir avec rebondissements :p
En tout cas, vous avez bien fait de rester en France. Comme quoi, il n'y a pas besoin d'aller loin pour vivre une Grande Aventure
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
ah..., je savais pas.billyo a écrit :Z'ette passés chez moi !!!!
tu appréciera d'autant plus ces prochaines lignes...
gachez pas le plaisir du récit à ceux qui ne savent pas encore...
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
Mardi 22 juillet :
Au petit matin, nous filons faire le plein d’essence à quelques kilomètres alors que la route est encore humide de pluie.
C’est donc parti, le grand jour du retour sur les pistes s’ouvre à nous !
On commence par un calibrage des pressions (ou plutôt une séance de pshittt de dégonflage) : nous savons qu’il faudra affronter des terrains gadouilleux.
Et très vite nous confirmons que les pistes en sous-bois sont bien au rendez-vous cette année.
Assez tôt sur le parcours, nous avons eu la visite cette année encore d’une génisse excitée et digne héritière de sprinteuse !
A la CB, quelques échanges de bons mots ne décident toujours pas Flavien à sortir de sa voiture, alors c’est Marine en habituée qui décide notre visiteuse à regagner son champ
… végétation resserrée, lit-on parfois sur le road-book.
C’est assez angoissant quand on est au volant d’un gabarit plus ample…, hein Guillaume ?
Ensuite, les bonnes pistes roulantes s’enchaînent, et comme il fait un peu frais et un peu soif, vient l’heure de la pause café.
Entre les fins de piste menant à quelques hameaux,
Les liaisons routières mènent à d’autres pistes sans difficultés.
Déjà midi ?, alors on pause…
Et çà s’arrose !
Dans l’après midi, le paysage reste le même et donne un air de ballade à ce début de baroud.
Nous arrivons assez tôt à notre étape du soir, un camping situé en bord du lac de Ganivet.
Les tentes tout juste plantées c’est donc l’occasion d’aller se dégourdir les jambes autour du lac, qui a quand même une étendue suffisante pour alimenter en eau une petite centrale hydro-électrique.
Pendant ce temps, Cyndie et Lili ont choisi de faire quelques courses pour agrémenter la grillade du soir (saucisses locales extra !)
Et chamallows en fin de cuisson : humm !
Mais un peu trop cuits pour certains ! pas grave, la fournée suivante sera parfaite
Les sanitaires de notre établissement d’étape sont assez rudes, mais çà n’est pas si gênant en comparaison de ce qui nous attend en fin de soirée : la pluie…
Nous avons assez de logistique pour résister, y compris pour s’organiser une séance de cinéma en plein air avec deux PC dos à dos et synchronisés : un must du genre !
La séance une fois terminée (c’était Superman au programme), chacun se réfugie sous la toile en priant pour que les cieux se fassent plus cléments…
Au petit matin, nous filons faire le plein d’essence à quelques kilomètres alors que la route est encore humide de pluie.
C’est donc parti, le grand jour du retour sur les pistes s’ouvre à nous !
On commence par un calibrage des pressions (ou plutôt une séance de pshittt de dégonflage) : nous savons qu’il faudra affronter des terrains gadouilleux.
Et très vite nous confirmons que les pistes en sous-bois sont bien au rendez-vous cette année.
Assez tôt sur le parcours, nous avons eu la visite cette année encore d’une génisse excitée et digne héritière de sprinteuse !
A la CB, quelques échanges de bons mots ne décident toujours pas Flavien à sortir de sa voiture, alors c’est Marine en habituée qui décide notre visiteuse à regagner son champ
… végétation resserrée, lit-on parfois sur le road-book.
C’est assez angoissant quand on est au volant d’un gabarit plus ample…, hein Guillaume ?
Ensuite, les bonnes pistes roulantes s’enchaînent, et comme il fait un peu frais et un peu soif, vient l’heure de la pause café.
Entre les fins de piste menant à quelques hameaux,
Les liaisons routières mènent à d’autres pistes sans difficultés.
Déjà midi ?, alors on pause…
Et çà s’arrose !
Dans l’après midi, le paysage reste le même et donne un air de ballade à ce début de baroud.
Nous arrivons assez tôt à notre étape du soir, un camping situé en bord du lac de Ganivet.
Les tentes tout juste plantées c’est donc l’occasion d’aller se dégourdir les jambes autour du lac, qui a quand même une étendue suffisante pour alimenter en eau une petite centrale hydro-électrique.
Pendant ce temps, Cyndie et Lili ont choisi de faire quelques courses pour agrémenter la grillade du soir (saucisses locales extra !)
Et chamallows en fin de cuisson : humm !
Mais un peu trop cuits pour certains ! pas grave, la fournée suivante sera parfaite
Les sanitaires de notre établissement d’étape sont assez rudes, mais çà n’est pas si gênant en comparaison de ce qui nous attend en fin de soirée : la pluie…
Nous avons assez de logistique pour résister, y compris pour s’organiser une séance de cinéma en plein air avec deux PC dos à dos et synchronisés : un must du genre !
La séance une fois terminée (c’était Superman au programme), chacun se réfugie sous la toile en priant pour que les cieux se fassent plus cléments…
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Re: [récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !
Mercredi 23
Au petit matin légèrement frais et fortement humide…
Nous nous préparons à quitter le camping puis retrouver des éclaircies au fil des kilomètres de piste.
L’eau est bien présente aujourd’hui et les passages de forêt, de piste sablonneuse et de piste grasse sont présents en alternance.
Les difficultés augmentent progressivement
Mais il reste une large part au beaux passages “plaisir” : les flaques ! !!!
Oh oh…
Calé !
Mais très efficace pour faire sauter les rivets
… et repeindre sous le capot !
Trempette légère sur un filet de gaz
Et trop facile avec des gosses roues :
Un peu plus tard, un reproupement à été nécessaire car une des pites du road-book n’étant plus praticable, une variante technique en pleine forêt s’est présentée pour les sinpar, que Nicolas Cyndie et Guillaume ne pouvaient franchir vu leurs limites respectives.
Chemin faisant sur cet “extra”, nous avons tout de même du ôter quelques tronc d’arbres et renforcer notre vigilence sur ces chemins gras, étroits et cahotiques.
Les 4 roues servent bien.
Une fois regroupés, nous avons poursuivi la progression pour les compteurs, mais aussi en difficultés.
Peu après Montrodat, à un moment sur la piste, il n’y a plus eu assez de “grip” pour la vaillante “A l’Aise Breizh” qui s’était débrouillée toute seule jusqu’ici ; Alors un peu d’aide à été nécéssaire.
Guillaume à même été surpris au premier essai par la force demandée pour décoller la petite rouge, autant dire qu’il s’est vite ressaisi !
Çà montait sévèrement quand même.
C’était une belle montée encailloutée et cassante à souhait que nous avions trouvé là : à vos crabots !, et rendez-vous en haut
La grimpette pas banale pourra être immortalisée comme “la montée aux 3 silent-bloc d’échappement” : 2 pour Mihael et 1 pour Nicolas… beau score !
Les émotions çà creuse, alors il est temps de s’arrêter pour la pause de midi.
Ce sera chose faite à la vue de ce refuge de chasseurs grand luxe
Qui est installé entre champs et forêt :
Nous sommes un peu surpris par la confiance laissée aux usagers vu le niveau d’équipement que nous saurons apprécier et respecter (comme toujours).
Après une belle pause ensoleilée, l’après midi nous permet de continuer à faire le plein de dépaysement
C’est d’ailleurs une occasion pour Lili de prendre beaucoup, beaucoup de hauteur…
Les petits bruits fleurissent aujourd’hui accompagnés des resserrages divers en urgence, même Eric y passe
Non loin de Mende, nous décidons qu’il est temps de ravitailler les réservoirs des autos et les cabas des conducteurs et conductrices, puis finir tranquilement en liaison route les derniers kilomètres jusqu’ à Auxillac (pas Aurillac) et son Auberge du Moulin qui nous offrira un peu de détente au fil de l’eau pour la soirée.
Nous sommes bien “content de notre journée”
Les filles rendront même visite aux habitant d’en face !
Après avoir consacré un peu de temps aux divers resserrages mécaniques oh combien utiles, les convives se regroupent pour gouter aux spécialités qui nous seront présentées ce soir
Le confort est au rendez- vous, il faudra même de la vaillance chez certain(e)s pour affronter la pomme de douche et son eau bouillante afin de préparer une nouvelle nuit de sommeil réparateur.
Au petit matin légèrement frais et fortement humide…
Nous nous préparons à quitter le camping puis retrouver des éclaircies au fil des kilomètres de piste.
L’eau est bien présente aujourd’hui et les passages de forêt, de piste sablonneuse et de piste grasse sont présents en alternance.
Les difficultés augmentent progressivement
Mais il reste une large part au beaux passages “plaisir” : les flaques ! !!!
Oh oh…
Calé !
Mais très efficace pour faire sauter les rivets
… et repeindre sous le capot !
Trempette légère sur un filet de gaz
Et trop facile avec des gosses roues :
Un peu plus tard, un reproupement à été nécessaire car une des pites du road-book n’étant plus praticable, une variante technique en pleine forêt s’est présentée pour les sinpar, que Nicolas Cyndie et Guillaume ne pouvaient franchir vu leurs limites respectives.
Chemin faisant sur cet “extra”, nous avons tout de même du ôter quelques tronc d’arbres et renforcer notre vigilence sur ces chemins gras, étroits et cahotiques.
Les 4 roues servent bien.
Une fois regroupés, nous avons poursuivi la progression pour les compteurs, mais aussi en difficultés.
Peu après Montrodat, à un moment sur la piste, il n’y a plus eu assez de “grip” pour la vaillante “A l’Aise Breizh” qui s’était débrouillée toute seule jusqu’ici ; Alors un peu d’aide à été nécéssaire.
Guillaume à même été surpris au premier essai par la force demandée pour décoller la petite rouge, autant dire qu’il s’est vite ressaisi !
Çà montait sévèrement quand même.
C’était une belle montée encailloutée et cassante à souhait que nous avions trouvé là : à vos crabots !, et rendez-vous en haut
La grimpette pas banale pourra être immortalisée comme “la montée aux 3 silent-bloc d’échappement” : 2 pour Mihael et 1 pour Nicolas… beau score !
Les émotions çà creuse, alors il est temps de s’arrêter pour la pause de midi.
Ce sera chose faite à la vue de ce refuge de chasseurs grand luxe
Qui est installé entre champs et forêt :
Nous sommes un peu surpris par la confiance laissée aux usagers vu le niveau d’équipement que nous saurons apprécier et respecter (comme toujours).
Après une belle pause ensoleilée, l’après midi nous permet de continuer à faire le plein de dépaysement
C’est d’ailleurs une occasion pour Lili de prendre beaucoup, beaucoup de hauteur…
Les petits bruits fleurissent aujourd’hui accompagnés des resserrages divers en urgence, même Eric y passe
Non loin de Mende, nous décidons qu’il est temps de ravitailler les réservoirs des autos et les cabas des conducteurs et conductrices, puis finir tranquilement en liaison route les derniers kilomètres jusqu’ à Auxillac (pas Aurillac) et son Auberge du Moulin qui nous offrira un peu de détente au fil de l’eau pour la soirée.
Nous sommes bien “content de notre journée”
Les filles rendront même visite aux habitant d’en face !
Après avoir consacré un peu de temps aux divers resserrages mécaniques oh combien utiles, les convives se regroupent pour gouter aux spécialités qui nous seront présentées ce soir
Le confort est au rendez- vous, il faudra même de la vaillance chez certain(e)s pour affronter la pomme de douche et son eau bouillante afin de préparer une nouvelle nuit de sommeil réparateur.
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