[récit] 2014 en Lozère et Haute Loire !

[billyo]

Magique !!
on voit presque mon ancien appart
++ Yo

[Bear]

C'est bien raconté (comme d'hab) et belles photos aussi. BRAVO GrdLo ! :wub:
Mais P****N : vous bouffez souvent ! :-°

[grandlaurent]

... vous bouffez souvent ! :-°

c'est un plaisir de manger... gaulois dans l'âme, non ?
mais c'est bien vrai que la logistique çà compte

[grandlaurent]

Jeudi 24
Ce matin, ce sera petit déjeuner à la Française et en terrasse .
Manque de bol, l’enfouissement des résaux dans le village génère des nuisances de bruit un peu déplaisantes pour des vacanciers, mais il faut faire avec !
Le temps de transférer les valises, ou de recharger en graisse les croisillons de la colorale, puis nous prenons la route

Une piste de quelques kilomètres, à peine les moteurs chauffés nous engage de plein pied vers de fortes montées.
Comme çà commence fort, Guillaume sort le kit car cette piste encailloutée et parsemée d’herbe grasse n’est pas au goût de tous les crampons.


Pendant que les autres creusent quand même leur sillon




Arrivés un peu plus tard à La Canourgue, nous faisons un bref arrêt pour acheter le pain et le journal.
Eric s’étant stationné légèrement plus loin que les autres véhicules, nous le voyons nous rejoindre sur notre aire de parking.
Surprise !, on peut le suivre à la trace… d’essence !
Arrêt impératif pour un diagnostic rapide du sectionnement de durite retour de pompe à carburant.


Nous reprenons la route un peu plus tard vers le château de St Saturnin



Chemin faisant, nous traversons de beaux hameaux.




Et de beaux panoramas



Pour mieux aborder des pistes forestières qui sont définitivement très nombreuses en Lozère et Haute Loire.






Au détour des chemins, les occasions de parfaire les bienfaits des cures thermales sont nombreuses…






Çà laisse quelques traces…





Pendant que notre sympathique échassier se joue de nos tentatives de correction de trajectoire


Nous trouvons en chemin sur la piste vers Soulages un Bel emplacement Bivouac qui nous accueille pour la pause déjeuner.
Nous reprenons ensuite l’enchainement des cases du road book,




puis faisons une pause rapide au « point sublime »



Nous prendrons route ensuite vers un secteur de superbes vallées qui surplombent les gorges du Tarn jusqu’à nous mener en contrebas à l’approche du village de Sainte Enimie





Nous déciderons de prendre quartier libre, le temps de visiter en touristes « normaux »…






Le secteur est une destination de choix pour les kayakistes



La flânerie est très agréable, mais l’heure passe et nous devons reprendre l’approche du bivouac à découvrir pour ce soir.


Tiens, des pierres « bretonnes » en Lozère ?


Pas de quoi intriguer le Ricounet dans la prairie qui tel un berger mène le troupeau à travers les vestiges de pistes.




Çà passe juste…



Après avoir passé quelques faiblement accueillantes prairies à bivouac trop dégagées et venteuses, nous en trouvons une parfaite à côté du menhir proche de Champerboux (nous nous croyons assez éloigné de la civilisation, il n’en est rien…)






Quelques gouttes ne feront heureusement que passer pendant l’installation des baroudeurs, pas vraiment prêts à tout sacrifier, comme le plaisir d’une bonne douche selon un enviable et ingénieux système étudié par Guillaume.

Notre Phénomène dans une autre posture !!!


Tant qu’il fait jour, on attaque !

Mihael aussi, avec un bon coup de fourchette !

La soirée finira comme nous l’aimons tant au coin du feu accompagné des petits digestifs maison…

[senso]

Hello

Je constate que ta réputation de cascadeur à déjà fais le tour ici Laurent?

[Chico]

Toujours aussi plaisant de lire tes récits Laurent, avec de magnifiques photos en plus

Vivement la suite et ce fameux évènement !

[corentin]

Un beau recit comme dab!

Pendant le rallye des pionniers on est passé par St Enimie

[grandlaurent]

25 juillet
Baignés par la rosée, mais indemnes de pluie cette nuit, les tentes et le campement sont assez vite repliés ce matin d’assez bonne heure.
Nous abordons pendant une bonne partie de la matinée des pistes roulantes suivies de véritables « autoroutes » larges et peu bosselées, terrain de prédilection de la colorale








Nous progressons rapidement, même si le terrain se resserre légèrement.


Les regroupements sont toujours de bonnes occasions pour les pauses pipi, les photos et autres observations d’animaux sauvages.
Le secteur comme plusieurs autres, regorge de cervidés et les premiers de convoi signalent souvent des biches peu effrayées.










Peu avant midi, un cheminement a travers les herbes grasses nous mène à un petit dévers sympathique juste avant l’arrivée à un corps de ferme.








Cette halte à la recherche d’un lieu de repas nous prouve encore que la majorité des hameaux rencontrés sont faiblement peuplés et il n’est pas rare de visiter de véritables vestiges tristement à l’abandon (le road book mentionne même la prudence face aux vipères…)




Sans avoir vu passer la matinée, plus loin, nous choisissons une crête de vallée pour nous installer alors que le fond de l’air reste orageux.


Le campement s’installe dans la fraicheur avec la complicité de l’amie des amis : la Belin Box ! qui n’en veut ? il en reste !!!!


A peine fini de manger nous sommes assaillis par les nuages et le vent froid maigrement compensés par un thé ou un café chaud…

Les pistes de ce début d’après midi gagnent en difficultés et en pente.
C’est l’occasion pour Cyndie qui est au volant de la « A l’Aise Breizh » de nous faire la preuve qu’elle aussi, sait manier la petite voiture rouge : chapeau !







Un peu de liaison bitume avec une vue d’ensemble du vallon jusqu’à Ispagnac, notre rendez-vous camping du soir.



Comme nous sommes arrivés tôt, vu la belle moyenne kilométrique de la journée, nous plantons les tentes et en profitons très vite pour nous promener en centre ville



Le village est calme aujourd’hui, à moins que cela ne dure depuis longtemps…


Et en effet il faut bien reconnaître que l’activité du mois de juillet… ou octobre… bat son plein !




Alors nous poussons plus loin la visite







Il restera après la ballade un peu de temps pour les divers ateliers mécanique qui font la joie des voisins du camping encore aujourd’hui amusés par l’attraction locale.




Nous aurons même l’occasion d’échanger quelques phrases et félicitations appuyées d’un couple de touristes Allemands que nous avions aperçu dans l’après midi sur le bas-côté avec leur Westfalia synchro que nos yeux connaisseurs ne pouvaient ignorer !
La veillée n’a pas trop tardé ce soir.

[grandlaurent]

26 juillet :
Après une douche un peu fraîche, le campement est replié sans précipitation, puis nous prenons le temps de parcourir le marché d’Ispagnac.
Produits du terroir, fromages au fumet prononcé, légumes ou fruits locaux, on trouve de quoi satisfaire le touriste moyen en arpentant la rue principale.
Nous prenons ensuite la route, qui nous mène directement à :

Stop !, photo souvenir, on recommence :

(à défaut de visite car nous sommes samedi, jour de fermeture)
Le relief dès ce matin est plus abrupt, ce que nous ne tardons pas à vérifier en abordant tout juste après ce beau passage, alors que nos bolides affrontent des montées généreuses.


La 4L rouge aura même droit à un petit coup de chauffe, qui ne se manifestera plus du tout par la suite… ?
Arrivés sur le plateau, une petite pause sera aussi agréablement appréciée que d’habitude







Même l’observation botanique n’est pas mise de côté à la vue d’un beau spécimen

Puis, nous continuons de parcourir les flancs de vallée


Puis nous aurons à franchir un bel enchainement de montées pendant 5 km en direction de Bédouès
La progression est totalement gérable pour tous les chauffeurs et leurs mécaniques









Les 1540 mètres d’altitude sont quand même atteints à l’approche de la station de ski du Bleymard


Le tracé des pistes est enivrant pendant quelques kilomètres pour devenir un peu plus rugueux ensuite

Après la pause repas habituelle, nous continuons la promenade champêtre


Qui reprend du niveau



Jusqu’à un arrêt imprévu de la numéro 120…

Patrick refusait tout net de jumeler cette belle roue toute propre qui aurait dépareillé l’ensemble, alors Nicolas a donné un « coup de main »


… pour arranger l’affaire ! entre amis, il faut bien aider

Plus loin nous avons retrouvé quelque passages que nous affectionnons tant





Et même certains plus que d’autres, avec une belle rafale à la clé :








Nous aurons réussi à parcourir plus de 70km de pistes aujourd’hui, alors nous ne sommes pas déçus de rejoindre en milieu d’après midi notre gîte étape, en bordure du chemin de Stevenson parcouru assidument par de fervents pèlerins tout au long de la saison.



Après avoir siroté un rafraichissement, plusieurs marcheurs décident de rejoindre la chapelle





Le grand air et la marche, çà creuse !
Çà tombe bien, il est pile l’heure

Pension complète encore aujourd’hui, et plein de bonnes choses au menu, trop de bonnes choses !!!
Mission impossible de venir à bout des « saladiers » de lasagnes suivis de fromage locaux, et d’un gâteau maison, et les sablés en forme d’âne (les sympathiques accompagnants des marcheurs)

Oup’s, nous découvrons que les saisonniers du gîte sont habituellement affamés par leur effort de la journée, alors le couvert est calibré en conséquence…
Du coup, promenade digestive obligatoire !

Il ne restera plus qu’a dormir, bercé par le sommeil du juste !

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pouuu ça donne vraiment envie la dallas prendrait bien sont pied la dedans super recit
bravo