trop bon ce récit, ca donne envie de monter 4 cardans tout ça!
++Lo
[récit] les ALPES 2013 en Baroud !
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Après un petit déjeuner communautaire dans chacun des appartements, vers 8h30 les équipiers rendent les clés et se dirigent vers leurs automobiles respectives.
Nous allons commencer direction Mont Genève pour aborder les belles pistes qui composent tout simplement l’immense domaine skiable (il y a même sur l’autre versant des rampes de saut à ski, héritage des jeux olympiques).
des paysages grandioses sous un temps radieux, les appareils photo sont à la fête
Le début de la journée nous amène à sillonner des pistes en sous-bois au dénivelé sévère qui imposent de fréquents rétrogradages en première vitesse.
ces sentiers à ski (il faut se les imaginer enneigés) sont de difficultés diverses et quelques « sinparistes » tentent du franchissement à forte pente de surcroît délicate à franchir dès le départ.
Je préfère regarder et profiter comme les autres…
Flavien tente sans succès et se résout à passer la main aux plus aguerris
.
Eric trouve la bonne trace et roule tout doux vers le sommet, bravo !
Fabrice le suit à plus faible allure dans une autre belle démonstration :
le prof donne la leçon !
après cette récréation (nous sommes tous revenus quelques années en arrière)
quelques pauses photo agrémentent ce voyage placé sous le signe du plaisir
peu de temps après, Guillaume nous annonce qu’il va devoir s’arrêter car il ne peux plus craboter.
vu le symptôme il connaît la cause qui nécessite tout de même d’ôter le capot de la console centrale pour ré-emboîter une rotule de biellette.
Pause méca obligatoire
Non loin de là, il y a un aire pique-nique
Il est midi, alors : à table !
C’est l’occasion habituelle pour le partage de quelques spécialités achetées au gré des commerces rencontrés, et Marine et Flavien on décidé de tenter une boisson qui ressemble à un cola, du moins de l’extérieur
un breuvage infecte au goût râpeux et d’un retour amer…
en tout cas ce fut un beau concours de grimaces pour tous les goûteurs.
Une fois restaurés, la digestion revêt différents aspects selon les candidats
En pleine crise de nerfs…
Heureusement il y a du réseau et des affaires à scruter sur coincoin…
mais bien vite, il faut que çà bouge
et plusieurs emboîtent la pas
Nous finissons tout de même par reprendre les pistes.
A peine redémarré, Flavien fait une courte pause pour resserrer le volant de sa F6.
Poursuite de l’avancée avec une descente tranquille au début qui devient franchement trialisante, heureusement que nous sommes en descente.
un peu plus loin, un arrêt s’impose au bord du « Lago Negro » pour resserrer quelques vis.
La flânerie est définitivement le crédo de cette journée.
Le programme ayant été peu chargé, nous nous présentons assez tôt au camping Gran Bosco à Salbretrand réservé depuis bien longtemps.
L’installation se fait tranquillement sur fond de vacances estivales.
Mécanique, jeux, apéro, tout y est .
A chacun son matelas, peu importe la méthode de gonflage, ou pas…
on fait un peu de méca pour soi-même ou pour les autres
vient la détente apéro
et suis la pause hautement gastronomique…
avant de recevoir la visite de quelques amis italiens Roberto, Davide et Juliano qui ont profité de l’occasion pour nous montrer leur R4 spéciales, vraiment spéciales :
Nous savourons avec plaisir ces échanges de point de vue entre amateurs du modèle et finissons par échanger sous la lumière artificielle quelques spécialités maison apportées par Guillaume : Mélèze et Génépi, un régal consommé avec modération.
Il est tard, nous prenons congé de nos amis, puis personne ne se fait prier pour regagner les sacs de couchage.
Nous allons commencer direction Mont Genève pour aborder les belles pistes qui composent tout simplement l’immense domaine skiable (il y a même sur l’autre versant des rampes de saut à ski, héritage des jeux olympiques).
des paysages grandioses sous un temps radieux, les appareils photo sont à la fête
Le début de la journée nous amène à sillonner des pistes en sous-bois au dénivelé sévère qui imposent de fréquents rétrogradages en première vitesse.
ces sentiers à ski (il faut se les imaginer enneigés) sont de difficultés diverses et quelques « sinparistes » tentent du franchissement à forte pente de surcroît délicate à franchir dès le départ.
Je préfère regarder et profiter comme les autres…
Flavien tente sans succès et se résout à passer la main aux plus aguerris
.
Eric trouve la bonne trace et roule tout doux vers le sommet, bravo !
Fabrice le suit à plus faible allure dans une autre belle démonstration :
le prof donne la leçon !
après cette récréation (nous sommes tous revenus quelques années en arrière)
quelques pauses photo agrémentent ce voyage placé sous le signe du plaisir
peu de temps après, Guillaume nous annonce qu’il va devoir s’arrêter car il ne peux plus craboter.
vu le symptôme il connaît la cause qui nécessite tout de même d’ôter le capot de la console centrale pour ré-emboîter une rotule de biellette.
Pause méca obligatoire
Non loin de là, il y a un aire pique-nique
Il est midi, alors : à table !
C’est l’occasion habituelle pour le partage de quelques spécialités achetées au gré des commerces rencontrés, et Marine et Flavien on décidé de tenter une boisson qui ressemble à un cola, du moins de l’extérieur
un breuvage infecte au goût râpeux et d’un retour amer…
en tout cas ce fut un beau concours de grimaces pour tous les goûteurs.
Une fois restaurés, la digestion revêt différents aspects selon les candidats
En pleine crise de nerfs…
Heureusement il y a du réseau et des affaires à scruter sur coincoin…
mais bien vite, il faut que çà bouge
et plusieurs emboîtent la pas
Nous finissons tout de même par reprendre les pistes.
A peine redémarré, Flavien fait une courte pause pour resserrer le volant de sa F6.
Poursuite de l’avancée avec une descente tranquille au début qui devient franchement trialisante, heureusement que nous sommes en descente.
un peu plus loin, un arrêt s’impose au bord du « Lago Negro » pour resserrer quelques vis.
La flânerie est définitivement le crédo de cette journée.
Le programme ayant été peu chargé, nous nous présentons assez tôt au camping Gran Bosco à Salbretrand réservé depuis bien longtemps.
L’installation se fait tranquillement sur fond de vacances estivales.
Mécanique, jeux, apéro, tout y est .
A chacun son matelas, peu importe la méthode de gonflage, ou pas…
on fait un peu de méca pour soi-même ou pour les autres
vient la détente apéro
et suis la pause hautement gastronomique…
avant de recevoir la visite de quelques amis italiens Roberto, Davide et Juliano qui ont profité de l’occasion pour nous montrer leur R4 spéciales, vraiment spéciales :
Nous savourons avec plaisir ces échanges de point de vue entre amateurs du modèle et finissons par échanger sous la lumière artificielle quelques spécialités maison apportées par Guillaume : Mélèze et Génépi, un régal consommé avec modération.
Il est tard, nous prenons congé de nos amis, puis personne ne se fait prier pour regagner les sacs de couchage.
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Super sympa le récit ! :-)
Ca donne envie :p
Ca donne envie :p
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Ce jeudi vers 8h30 tout le monde est prêt à reprendre la route qui nous mènera au col du sommeiller.
Le temps que Flavien diagnostique les conséquences d’une gentille blague qui lui a fait activer le klaxon en souhaitant utiliser un peu de lave-glace !
Nous nous regroupons vers l’accueil du camping dont nous avons pu voir qu’il est une destination privilégiée pour de nombreux autres baroudeurs qui parcourent plusieurs jours durant le secteur à la recherche des routes trialisantes et en dénivelés dont la région regorge.
après un beau passage de pistes goudronnées, la montée sévère se confirme accompagnée d’un paysage caillouteux
Fabrice devra déplorer le trépas d’un ventilateur de refroidissement radiateur, mais rien de trop gênant tout de même : il attendra pour être remplacé.
Dans la vallée de Rochemolles, émerveillés par la vue grandiose de ce secteur qui ressemble à un cirque, nous apercevons au loin des tracés sinueux que nous assimilons à des sentiers pédestres ou cyclables.
Il n’en est rien car nous découvrons peu de temps après que se dessinaient tous simplement les pistes que nous abordons désormais de ferme crampon tout occupés à nos manœuvres de crabotage au gré des lacets à dénivelé impressionnant.
un petit souci d’arrivée d’essence sur la voiture d’andrej nécessitera une pause improvisée, heureusement, les candidats au dénivelé sont rares ce matin.
en à peine trois kilomètres, nous allons gravir 300 mètres de dénivelé…
la vue et les photos sont superbes.
petite variante pour optimistes sur la garde au sol de leur machine (un gros « boung » avec un caillou a bien retravaillé la plaque de protection moteur de la F4 de Fabrice)
Mais Eric à bien visé :
La poursuite des pistes confirme bien que nous sommes dans les alpes et en route vers ce col du sommeiller à 2995 mètres.
Les piste évolue et devient encore plus caillouteuse alors que les mécanismes sinpar ou Voisin jouent bien leur rôle…
à un moment, la voiture de Flavien stoppe.
Cà y est, nous sommes face à la neige. Peu de temps suffit pour nous décider à garer nos voitures à 2750 mètres d’altitude et parcourir (ou plutôt escalader) les 250 mètres de dénivelé qui nous séparent du sommet.
un caillou évocateur pour les collectionneurs de renault !
nous aurions vraiment eu toutes les peines du monde à ambitionner traverser ceci :
l’hiver à fortement travaillé le paysage et les roches friables : « Rochemolles » il n’y a pas de hasard…
l’oxygène manque tout de même un peu pendant l’effort.
nous aurions pu nous stationner ici :
mais…
l’endroit manque encore un peu de déneigement, les panneaux en témoignent !
tout le monde à vaincu le sommet, alors une photo souvenir !
Les pieds ont un peu froid dans la neige, la descente est décidée dans la foulée.
Pour Guillaume, habitué des saisons en montagne, elle va très vite !
Marine, Flavien et Eric suivront, quitte étant moins préparé(e)s, à devoir évacuer la neige qui s’est glissée sous la chemise polaire !
D’autres raccourcis seront pris par la majorité des équipiers, et les trois derniers (moi, Mickael et Lili) marcherons plus longtemps pour rallier sereinement mais sûrement le parking improvisé.
Les adolescents (ou presque) ne résistent pas à la tentation des glissades…
Nous décidons pour manger ce midi de rejoindre le beau secteur aperçu plus tôt dans la matinée auprès du lac de fonte.
Nous retrouvons un passage délicieusement technique ! l’occasion est trop belle :
La plus belle « papatte en l’air » revient sans équivoque à Patrick !
Puis, en habitués nous installons notre carré pique-nique avec protection solaire bien agréable.
La bonne humeur est encore aujourd’hui au rendez-vous et la flânerie est dans l’air.
Quel luxe de prendre le temps hors du temps…
Vient l’heure de lever le camp pour un retour vers Sestrières
La route départementale fait bien chauffer les mécaniques et une pause refroidissement moteur est aussi le prétexte au rafraîchissement avec des Gelatti pour les chauffeurs et les co-pilotes.
Melon, Pistache, myrtille, vanille, quel délice les glaces artisanales !
Le chemin vers le refuge de ce soir nous fait parcourir encore plusieurs kilomètres de route bitumée pour nous amener au pied d’une nouvelle piste.
Elle est très roulante puis devient assez poussiéreuse et technique à l’approche du refuge de Sellerie.
Au cours de cette dernière portion, un anecdote qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences :
Guillaume attrape très stressé le micro de la CB alors que nous faisions une légère pause et demande à Flavien « avance la voiture, avance la voiture ! ».
En un éclair Marine qui était au volant voit la scène avec un temps d’avance, enquille la première afin de laisser Fabrice qui en fait de même, libérer la place pour la 2CV bientôt stoppée dans sa prise de vitesse alors que Guillaume est debout sur les freins qui ne répondent plus !
La tamponnade à été évitée de justesse…
Décidément, malgré les bons soins prodigués encore cette année, la 2CV à vraiment trop chaud surtout aux freins.
Nous arrivons donc à ce mignon refuge devant les regards comme d’habitude impressionnés des habitants.
nous aurons plaisir à séjourner dans ce refuge et souhaitons même prolonger le séjour vu notre emploi du temps, mais ce ne sera pas possible à cause des championnats de VTT du lendemain…
Nous voyons que les résidents ont l’habitude des conditions sévères,
et nous y trouvons également bonne table !
Les chambrées laissées en libre accès offriront toute la place nécessaire pour les baroudeurs, pas mécontents encore ce soir de goûter au bonheur d’une douche (spartiate) et d’un lit !
Le temps que Flavien diagnostique les conséquences d’une gentille blague qui lui a fait activer le klaxon en souhaitant utiliser un peu de lave-glace !
Nous nous regroupons vers l’accueil du camping dont nous avons pu voir qu’il est une destination privilégiée pour de nombreux autres baroudeurs qui parcourent plusieurs jours durant le secteur à la recherche des routes trialisantes et en dénivelés dont la région regorge.
après un beau passage de pistes goudronnées, la montée sévère se confirme accompagnée d’un paysage caillouteux
Fabrice devra déplorer le trépas d’un ventilateur de refroidissement radiateur, mais rien de trop gênant tout de même : il attendra pour être remplacé.
Dans la vallée de Rochemolles, émerveillés par la vue grandiose de ce secteur qui ressemble à un cirque, nous apercevons au loin des tracés sinueux que nous assimilons à des sentiers pédestres ou cyclables.
Il n’en est rien car nous découvrons peu de temps après que se dessinaient tous simplement les pistes que nous abordons désormais de ferme crampon tout occupés à nos manœuvres de crabotage au gré des lacets à dénivelé impressionnant.
un petit souci d’arrivée d’essence sur la voiture d’andrej nécessitera une pause improvisée, heureusement, les candidats au dénivelé sont rares ce matin.
en à peine trois kilomètres, nous allons gravir 300 mètres de dénivelé…
la vue et les photos sont superbes.
petite variante pour optimistes sur la garde au sol de leur machine (un gros « boung » avec un caillou a bien retravaillé la plaque de protection moteur de la F4 de Fabrice)
Mais Eric à bien visé :
La poursuite des pistes confirme bien que nous sommes dans les alpes et en route vers ce col du sommeiller à 2995 mètres.
Les piste évolue et devient encore plus caillouteuse alors que les mécanismes sinpar ou Voisin jouent bien leur rôle…
à un moment, la voiture de Flavien stoppe.
Cà y est, nous sommes face à la neige. Peu de temps suffit pour nous décider à garer nos voitures à 2750 mètres d’altitude et parcourir (ou plutôt escalader) les 250 mètres de dénivelé qui nous séparent du sommet.
un caillou évocateur pour les collectionneurs de renault !
nous aurions vraiment eu toutes les peines du monde à ambitionner traverser ceci :
l’hiver à fortement travaillé le paysage et les roches friables : « Rochemolles » il n’y a pas de hasard…
l’oxygène manque tout de même un peu pendant l’effort.
nous aurions pu nous stationner ici :
mais…
l’endroit manque encore un peu de déneigement, les panneaux en témoignent !
tout le monde à vaincu le sommet, alors une photo souvenir !
Les pieds ont un peu froid dans la neige, la descente est décidée dans la foulée.
Pour Guillaume, habitué des saisons en montagne, elle va très vite !
Marine, Flavien et Eric suivront, quitte étant moins préparé(e)s, à devoir évacuer la neige qui s’est glissée sous la chemise polaire !
D’autres raccourcis seront pris par la majorité des équipiers, et les trois derniers (moi, Mickael et Lili) marcherons plus longtemps pour rallier sereinement mais sûrement le parking improvisé.
Les adolescents (ou presque) ne résistent pas à la tentation des glissades…
Nous décidons pour manger ce midi de rejoindre le beau secteur aperçu plus tôt dans la matinée auprès du lac de fonte.
Nous retrouvons un passage délicieusement technique ! l’occasion est trop belle :
La plus belle « papatte en l’air » revient sans équivoque à Patrick !
Puis, en habitués nous installons notre carré pique-nique avec protection solaire bien agréable.
La bonne humeur est encore aujourd’hui au rendez-vous et la flânerie est dans l’air.
Quel luxe de prendre le temps hors du temps…
Vient l’heure de lever le camp pour un retour vers Sestrières
La route départementale fait bien chauffer les mécaniques et une pause refroidissement moteur est aussi le prétexte au rafraîchissement avec des Gelatti pour les chauffeurs et les co-pilotes.
Melon, Pistache, myrtille, vanille, quel délice les glaces artisanales !
Le chemin vers le refuge de ce soir nous fait parcourir encore plusieurs kilomètres de route bitumée pour nous amener au pied d’une nouvelle piste.
Elle est très roulante puis devient assez poussiéreuse et technique à l’approche du refuge de Sellerie.
Au cours de cette dernière portion, un anecdote qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences :
Guillaume attrape très stressé le micro de la CB alors que nous faisions une légère pause et demande à Flavien « avance la voiture, avance la voiture ! ».
En un éclair Marine qui était au volant voit la scène avec un temps d’avance, enquille la première afin de laisser Fabrice qui en fait de même, libérer la place pour la 2CV bientôt stoppée dans sa prise de vitesse alors que Guillaume est debout sur les freins qui ne répondent plus !
La tamponnade à été évitée de justesse…
Décidément, malgré les bons soins prodigués encore cette année, la 2CV à vraiment trop chaud surtout aux freins.
Nous arrivons donc à ce mignon refuge devant les regards comme d’habitude impressionnés des habitants.
nous aurons plaisir à séjourner dans ce refuge et souhaitons même prolonger le séjour vu notre emploi du temps, mais ce ne sera pas possible à cause des championnats de VTT du lendemain…
Nous voyons que les résidents ont l’habitude des conditions sévères,
et nous y trouvons également bonne table !
Les chambrées laissées en libre accès offriront toute la place nécessaire pour les baroudeurs, pas mécontents encore ce soir de goûter au bonheur d’une douche (spartiate) et d’un lit !
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
C’est un refuge très sympathique avec des personnes charmantes que nous quittons.
Après un petit déjeuner sans démesure mais agréable, il est nécessaire pour quelque-uns de réparer ou protéger les mécaniques.
Bel ouvrage de bucheron réalisé par Mickaël…
… et totalement utile pour contrer la collision entre le cardan et la caisse.
Nous finissons par prendre la route sans trop attendre car les premiers véhicules de logistique pour la course de VTT annoncée font leur apparition.
Nous devront en effet réaliser plus d’arrêt dans le but de laisser progresser cette véritable caravane de Vans et de 4x4 que nous n’avons eu à faire depuis plusieurs jours !
Une véritable autoroute ce chemin étroit…
Mais l’heure n’est pas à la hâte car nous avons un parcours très léger à réaliser aujourd’hui.
Nous pouvons dès le début de cette journée nous permettre de faire du tourisme en plus des ravitaillement habituels.
Nous tentons la visite du fort de Fenestrel.
mais, renseignements téléphoniques pris par Andrej, nous apprenons que ce côté est l’entrée « de service » et que la visite se fait par l’autre versant qui nous obligera à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres en dénivelé prononcé.
Nous n’envisageons pas ce détour, tant pis, nous ne visiterons donc pas ce monument…
Dans le champ de vision du site, nous apercevons une construction inhabituelle pour les citadins que nous sommes : un village ramassé en triangle et protégé par un mur de déviation des coulées de neige :
La route est donc poursuivie, et en contrebas nous faisons nos emplettes dans un magasin COOP, il y en a encore ici !
Le parcours bitumé est assez long et nous roulons sereinement.
En tout cas, pas assez vite pour les chauffards locaux malgré la ligne continue sur la route, dont un pour notre plus grand plaisir, se fait épingler par les gardes civils : applaudissements !
De temps en temps il y a une justice…
L’altitude s’élève rapidement et laisse place subitement à la piste du jour.
Sur plus de 5 kilomètres c’est un passage bien caillouteux que nous auront à franchir.
Cette progression rapide nous impose de fréquents passages en première vitesse et les moteurs chauffent.
Dès que possible car le temps se fait incertain, nous trouverons à nous installer pour manger.
Le temps maussade et froid finit par nous chasser de l’endroit
puis comme chacun le sait, nous retrouvons un paysage plus clément sur ces terres de contrastes montagneux.
nous croisons en chemin une parcelle où sont élevés ce que nous pensons être des Lamas
La suite de la descente nous mène la zone de bivouac tolérée, et nous trouvons un emplacement favorable pour nous établir.
Cette cuvette ira très bien pour la colonie qui aura tout son temps pour s’installer
avec le soleil retrouvé, la flânerie est à nouveau à l’ordre du jour
une fois les lieux investis, nous tentons une ballade à pied jusqu’au village en contrebas.
Le secteur est peu habité, peu fréquenté, les animaux d’élevage ou de compagnie peuvent y prendre leur aises
La marche nous donnera soif et donc l’envie de trouver une auberge café un peu cachée parmi les maisons.
Dans la crainte d’avoir à affronter une météo peu clémente nous demandons si l’établissement propose des chambres, mais elles sont indisponibles pour cause de rénovation.
Nous nous en tenons donc au programme établi.
La montée est plus éprouvante que prévu, et la récupération s’opère devant un apéro mérité
Ce soir la veillée nocturne sera à la belle étoile, donc le vaporisateur préventif anti-moustique est largement employé !
le monde moderne est à portée de téléphone… ou pas : onde GSM est tu là ?…
comme le jour décroît, l’heure du repas s’annonce.
Puis, comme les braises sont vives, elles aident bien les campeurs à contrer la fraîcheur qui arrive.
un peu moins de 15 degrés, ce soir il faudra avoir prévu la couette avec le sac de couchage !
Les scouts éteignent le feu vers 22h30.
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Très beau reportage, merci !
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- Drogué à VRally 4L
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Slt Laurent, ton baroud est très tentant, vous êtes partis sur road book?
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- Drogué à VRally 4L
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Je répond à la place de laurent, car je connais bien leurs balades(ayant déjà fait partie de l'aventure). Ils partent toujours sur roadbook, planifie le Raid(ou pas...).
Pour faire un ptit HS, tu remarqueras, que contrairement au rallye des jojos, ils n'ont presque pas de probleme a circuler en groupe(en petit comité). Car ils partent en dehors de la France, vers des pays "un peu plus ouvert", comme l'Espagne, l'italie...
A+
Pour faire un ptit HS, tu remarqueras, que contrairement au rallye des jojos, ils n'ont presque pas de probleme a circuler en groupe(en petit comité). Car ils partent en dehors de la France, vers des pays "un peu plus ouvert", comme l'Espagne, l'italie...
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Slt merci pour la réponse, ils n'ont pas de problèmes de circulation mais c'est aussi car il sont peu nombreux, en France faire des balades à 6 ou 7 ça ce fait aussi.
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- Routard
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Cette nuit, un brocard et une vache à clochette en ont gênés quelques uns…
Pendant que les autres avaient chaud sous la couette dans le sac de couchage malgré les 13,7°C relevés ce matin.
Il est 8h00, tout le monde à fini de déjeuner et l’on cause en attendant que la rosée sèche.
Les astuces comme le lissage au balai d’essuie glace accélèrent l’opération !
En route, direction le sommet d’Angrogna sur le versant juste en face.
L’impressionnante descente nous achemine vers une nouvelle route qui, pour ne pas changer est à son tour très escarpée.
Les passages goudronnés défoncés à l’extrême nous feront gravir 280 mètres de dénivelé après seulement 5 kilomètres de route !
Une fois arrivé à notre check point, la vue est bouchée.
L’humidité nous incite à nous réchauffer en cherchant une terrasse toute proche de là.
Le soleil reviendra bien vite , pour mieux s’esquiver en fin de repas.
d’ailleurs, c’est bien l’heure du repas, alors autant prolonger le séjour au col de Vassera.
Vu le programme allégé de la journée, nous décidons plus tard dans l’après midi de faire une visite à Torre Pelice, village typique assez calme vu l’heure et les 35 degrés sous abris.
La plus value touristique pour les amateurs de gelati est évidente…
rafraîchis, nous reprenons la route en direction du gîte B&B du lieu dit PAYER, la Casa Payer.
Après quelques difficultés à trouver notre route, et devoir improviser avec des rencontres innatendues !
la femme du couple de nos logeurs du jour vient nous chercher en fourgonnette.
Tel un berger menant ses brebis aux pâturages nous la suivons comme en défilé.
Pour découvrir une belle demeure chargée d’histoire et transformée en gîte très accueillant (surtout pour les végétariens).
le séjour promet d’être placé sous le signe de la détente, et c’est bien le cas.
après quelques ajustements mécaniques : remplacement sur ma F6 d’un amortisseur aux bons soins de Fabrice, recherche de bruit suspect trouvé autour de la courroie d’alternateur pour Michaël,
Nous en apprenons un peu plus sur le choix de vie de nos hôtes qui ont fait leur le respect des animaux (un chien et plusieurs chats gambadent dans le jardin) et l’abrogation de consommation de viande.
Une belle leçon de vie en quelques photos.
Ces deux dernières journées allégées en raison de l’ajustement du parcours qui croisait cette compétition de VTT auront été le prétexte à de grands moments de discussion, d’échanges d’anecdotes et de moments plus touristiques : ceux pendant lesquels le temps ne compte plus et se construit le vrai dépaysement.
Ce soir c’est pizza, un moment rare dans la semaine où nous pourrons tous… ou presque (hein Flavien) profiter des bons légumes du jardin.
La fatigue se fait sentir et nous emporte après quelques moments de bavardages au crépuscule.
Pendant que les autres avaient chaud sous la couette dans le sac de couchage malgré les 13,7°C relevés ce matin.
Il est 8h00, tout le monde à fini de déjeuner et l’on cause en attendant que la rosée sèche.
Les astuces comme le lissage au balai d’essuie glace accélèrent l’opération !
En route, direction le sommet d’Angrogna sur le versant juste en face.
L’impressionnante descente nous achemine vers une nouvelle route qui, pour ne pas changer est à son tour très escarpée.
Les passages goudronnés défoncés à l’extrême nous feront gravir 280 mètres de dénivelé après seulement 5 kilomètres de route !
Une fois arrivé à notre check point, la vue est bouchée.
L’humidité nous incite à nous réchauffer en cherchant une terrasse toute proche de là.
Le soleil reviendra bien vite , pour mieux s’esquiver en fin de repas.
d’ailleurs, c’est bien l’heure du repas, alors autant prolonger le séjour au col de Vassera.
Vu le programme allégé de la journée, nous décidons plus tard dans l’après midi de faire une visite à Torre Pelice, village typique assez calme vu l’heure et les 35 degrés sous abris.
La plus value touristique pour les amateurs de gelati est évidente…
rafraîchis, nous reprenons la route en direction du gîte B&B du lieu dit PAYER, la Casa Payer.
Après quelques difficultés à trouver notre route, et devoir improviser avec des rencontres innatendues !
la femme du couple de nos logeurs du jour vient nous chercher en fourgonnette.
Tel un berger menant ses brebis aux pâturages nous la suivons comme en défilé.
Pour découvrir une belle demeure chargée d’histoire et transformée en gîte très accueillant (surtout pour les végétariens).
le séjour promet d’être placé sous le signe de la détente, et c’est bien le cas.
après quelques ajustements mécaniques : remplacement sur ma F6 d’un amortisseur aux bons soins de Fabrice, recherche de bruit suspect trouvé autour de la courroie d’alternateur pour Michaël,
Nous en apprenons un peu plus sur le choix de vie de nos hôtes qui ont fait leur le respect des animaux (un chien et plusieurs chats gambadent dans le jardin) et l’abrogation de consommation de viande.
Une belle leçon de vie en quelques photos.
Ces deux dernières journées allégées en raison de l’ajustement du parcours qui croisait cette compétition de VTT auront été le prétexte à de grands moments de discussion, d’échanges d’anecdotes et de moments plus touristiques : ceux pendant lesquels le temps ne compte plus et se construit le vrai dépaysement.
Ce soir c’est pizza, un moment rare dans la semaine où nous pourrons tous… ou presque (hein Flavien) profiter des bons légumes du jardin.
La fatigue se fait sentir et nous emporte après quelques moments de bavardages au crépuscule.
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