Mardi 23 février 2010 :
Aujourd'hui, c'est bon, on attaque les pistes ! étape Errachidia -> Merzouga
On roule toujours avec les 168 et les 444, la voiture se comporte super bien sur les pistes, entièrement satisfait des amortisseurs Delphi DeCarbon Performance que nous avons monté.
On a eu le droit à notre premier bac à sable où beaucoup beaucoup de monde s'est planté (en dégonflant les pneus nous sommes plutôt bien passés
) et on a eu l'occasion de pousser pas mal de 4L
La 4L des 168 chauffe assez vite et leur ventilateur finit par lâcher au milieu d'un bac à sable, heureusement les filles en avaient un de rechange dans leur coffre.
Pour la seconde partie du bac à sable, nous avons un peu plus réfléchi et nous sommes tous les 3 passés sans plantages.
Après quelques roulades dans les dunes, nous rejoignons Merzouga afin de déposer nos 70kg de fournitures scolaires.
Mais tout n'est pas rose et dans la file d'attente à l'entrée de Merzouga, nous avons calés et Titine n'a pas voulu repartir, aucun bruit ne venant du démarreur...
Un 4x4 de la méca qui passait par là nous a tracté et nous avons pu déposer en vitesse nos sacs de fournitures.
S'est alors posé le problème du parcours noté de dunes... Après concertation, étant donné qu'il fallait réparer la voiture et que nous ne voulions pas caler dans le sable, nous avons décidé de ne pas le faire (cela nous a coûté 100 à 300 places au classement...
).
La fatigue n'aidant pas, le panne de démarreur n'est pas arrivée au meilleur moment, mais après s'être un petit peu calmés, nous avons fait le tour du bivouac pour trouver un démarreur, ce qui a été très simple, le 1er équipage à qui nous avons demandé nous en ayant donné un ! Merci à eux (nous n'avons pas noté leur numéro
).
Le démontage a donc débuté, avec démontage des pipes d'admission et échappement pour pouvoir extraire le démarreur et une fois branché directement à la batterie, il tourne...
Après analyse, c'est l'excitation venant du neiman qui ne se faisait plus, rien de très grave donc, juste dommage d'avoir tout démonté pour ça. Un simple interrupteur suffira à remplacer le neiman pour le déclenchement du démarreur.
Le briefing était consacré à Enfant du désert avec le discours d'un enfant marocain et les larmes de Laëtitia Chevallier.
On nous apprend que nous avons ramené près de 80 tonnes de fournitures.
L'heure du diner approchant, nous avons eu le droit à un festin et avons passé une soirée très sympa !
Mathieu et Julien se sont lancés dans l'idée d'aller chercher un poulet entier en cuisine et ils ont finis au Hammam. ^^ Avec Gaylord nous étions légèrement éméchés, nous sommes rentrés aux 4L et je me suis lancé dans le remontage du démarreur.
Une drôle d'épreuve mais Titine a finalement redémarré durant la nuit. ^^ Avec quelques ratés tout de même, elle a dû avaler du sable durant la journée, d'où les calages successifs à l'entrée de Merzouga. Sur les conseils de Josselin (équipage 1618), je nettoie le carbu et le filtre à essence qui n'avaient pas vu passer que de l'essence...
Mercredi 24 février 2010 :
Après quelques problèmes de batterie sur la 444 et la 1265 (équipage de pharma Nancy comme les 444), nous quittons finalement Merzouga vers 12h30... Jean-Jacques Rey nous a annoncé la veille au briefing une journée encore plus éprouvante (ce que nous croyons impossible sur le moment...).
La 4L tourne pas trop mal, nous avons eu le droit à de gros bacs à sable (celui de la veille, c'était de la rigolade à côté). Nous avons poussé pas mal de 4L, la notre ne se plantant pas au début. Mais ce qui devait arriver arriva et nous sommes finalement resté bloqués comme presque toutes les autres 4L.
Malheureusement après quelques essais, l'embrayage n'a plus accroché du tout (pédale lâchée en 1ère, le moteur continuait de tourner mais les roues ne bougeaient pas...) .Nous avons donc finalement accepté de nous faire remorquer contre 12 € par un 4x4 marocain vers un endroit plus dur afin d'économiser l'embrayage et de ne rien casser...
Une fois refroidi, il a accroché de nouveau et nous avons pu continuer alors que la route était encore longue. La nuit est très vite tombée et nous avons recroisé par hasard les 168 que nous avions quittés quelques heures plus tôt, et nous avons essayer de trouver par où aller mais, de nuit, les pistes c'est un enfer ! Nous avons eu le droit à la traversée d'un oued plein de grosses pierres où la plaque de protection avant a été plus qu'utile... Et nous avons finalement réussi à trouver le bon cap et quand on sait où on va, les pistes de nuit c'est quand même un bon kiff.
On en redemande malgré la fatigue. ^^
Nous sommes arrivé à Timerzif à 21h et après avoir fait le plein d'essence nous avons retrouvé les 168 et 444 qui sont arrivés vers 22h30.
L'étape n'a duré que 168km mais elle était très éprouvante et les équipages sont arrivés durant toute la nuit jusqu'à 6h...
Jeudi 25 février 2010 :
1er jour de l'étape Marathon de 48h pour rejoindre Marrakech ! 226.5km de pistes cassante et 350km de route.
Après un réveil en musique (4L TROPHY ! PHY ! PHY ! PHY !
) briefing sur ce qu'il nous attend.
Et nous commençons la journée par un peu de mécanique sur Hector (N°444 ^^) avec le démontage, redressage et remontage de leur plaque de protection avant qui a souffert les jours précédents et qui trainait presque par terre.
Départ vers 10h avec pas mal d'orientation, c'est vraiment trop bon de tracer sa piste ! Nous avons eu le droit à un nouvel oued sablonneux mais bon, on est rodés maintenant et soit on se plante pas, soit on sort les 4L sans trop de problèmes (même quand les 168 se plantent d'une façon que personne ne peut comprendre ^^).
Pas eu trop de problème pour passer le 1er oued mais le second était plus épique, n'ayant pris la trajectoire la plus simple pour le traverser.
Dès que l'embrayage avait du mal, on le laissait refroidir et on allait filer un coup de main aux autres. Étant passés devant, on a pu prévenir les autres qu'il fallait faire le tour et tout le monde a pu passer de l'autre côté.
Le moteur a beaucoup de mal à repartir à chaque fois que l'on s'arrête, il n'arrive pas à prendre ses tours mais dès qu'on roule c'est bon.
On a eu ensuite le droit a beaucoup de pistes roulantes
un vrai plaisir et nous nous sommes arrêtés à 18h30 au coucher du soleil sur un plateau désertique gigantesque, pour une nuit en autonomie avec les 168, 444 et 1265.
Nous avons tenté de faire un feu avec le bois ramassé ou arraché (ça tracte pas si mal une 4L ^^) et nous avons passé une soirée très sympa entre camarades de galère.
Vendredi 26 février 2010 :
Après une bonne nuit, nous avons regonflé les pneus étant donné que moins de sable nous attendait et surtout beaucoup de route pour rejoindre Marrakech. Ainsi qu'un changement de roues sur la 444 car une de leurs jantes était tordue.
Départ vers 9h et nous nous retrouvons assez vite dans l'enfer des cailloux et le Checkpoint de fin de piste.
Nous restait la partie la moins marrante avec la traversée de l'atlas et le passage du col de Tichka... Route de montagne dangereuse, nous avons vu une Logan qui nous avait doublée n'importe comment avec l'avant enfoncé quelques km plus loin. Et deux 4L se sont pris des camping-cars de face en changeant de file pour ne pas rentrer dans d'autres 4L arrêtées... (1 tibia cassé et 2 4L qui reste au Maroc).
Nous sommes finalement arrivés à Marrakech vers 19h30, crevés... Et nous nous sommes rendu à l'hôtel Palm Plaza où nous attendait une douche qui a fait vraiment fait du bien. La seconde après celle de Merzouga ...
Nous avons ensuite eu le droit à un buffet magnifique (ça change de la tajine quotidienne plus ou moins chaude
) et nous avons diné avec l'équipage 1466 qui a cassé un longeron durant l'étape marathon. Et nous nous sommes vite endormis dans des lits vraiment très confortables. ^^
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du coup je les désactive :p
