Jeudi 25 décembre :
Le chargement de la voiture est effectué à Brétigny sur Orge. Tout est stocké dans des caisses en plastique de chez Ikéa car nous n'avons pas eu le temps de faire les aménagements intérieurs. Elle est définitivement très basse de l'arrière, il faudra y faire quelque chose car du coup ça a tendance à relever l'avant et ça force encore plus sur les cardans déjà assez sous contrainte.
[SCM 2012] Winnie is back
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- Renard du Désert
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Vendredi 26 décembre 2008 : Le test de la voiture
9h00 : Cyndie et moi prenons la route pour Toulouse à bord de notre petite R4 GTL rouge Ferrari, la Winnie's trelle. Nous partons de Brétigny sur Orge, il fait très beau, la journée de route s'annonce très belle si nous ne rencontrons pas de soucis mécaniques. La petite a déjà 148 746km à son compteur, elle a de la bouteille même si elle n'a fait que 300km environ depuis sa remise en route après restauration et préparation. Son cÅ“ur de R5 GTL, quant à lui, environ 107 000km.
Nous retrouvons Laurent et Véronique, le frère et la sÅ“ur de Cyndie, peu après le péage de St Arnoult. Ils participent aussi au Students Challenge à bord du Marsu, une belle Renault 4 F6 jaune « La Poste »…

14h30 : Pour le moment ça se passe bien, Cyndie est au volant il fait très beau mais pas très chaud. Nous venons de faire une pause repas sur une aire d'autoroute. Nous en avons profité pour déguster un morceau de Kouing-aman à l'occasion de l'anniversaire de Véronique.

Je rédige pour ma part notre carnet de route puis je vais plonger le nez dans le 4L Mag annonçant pour 2009 le 1er 4L International… Youpi…
17h18 : Après une pause chez Norauto à Limoges tout à l'heure pour acheter de la colle spéciale rétroviseur et des soufflets de cardans pour ma petite ainsi que des fluides pour le Marsu (huile de boîte et liquide de refroidissement), Cyndie vient de coller un peu à l'arrache le rétro intérieur pendant que je conduis. Nous attendrons demain pour coller le loquet de la vitre coté conducteur car il commence à faire très froid dehors et je ne veux pas risquer de tomber malade ayant enlevé la vitre pour coller un malheureux loquet de vitre. Nous sommes encore à environ 200km de Toulouse.
17h51 : Nous faisons une pause pipi, il y a de la neige partout, ça fait « scrunch scrunch » sous les pieds, l'occasion pour nous d'entamer une petite bataille de boules de neige !
17h55 : La colle du rétro intérieur n'a pas tenu, Cyndie ayant oublié de mettre le catalyseur nécessaire à la prise. On verra donc ça demain.
Nous arrivons vers 20h00 à la chambre d'hôte que Cyndie nous a trouvé sur le net. Nous sommes à 30km au nord de Toulouse. Nous profitons de cette dernière soirée d'avant raid pour fêter l'anniversaire de Véronique dans une pizzeria à proximité. La soirée ne se prolonge pas trop, nous sommes pressés d'aller se coucher car il faut se lever tôt le lendemain.
9h00 : Cyndie et moi prenons la route pour Toulouse à bord de notre petite R4 GTL rouge Ferrari, la Winnie's trelle. Nous partons de Brétigny sur Orge, il fait très beau, la journée de route s'annonce très belle si nous ne rencontrons pas de soucis mécaniques. La petite a déjà 148 746km à son compteur, elle a de la bouteille même si elle n'a fait que 300km environ depuis sa remise en route après restauration et préparation. Son cÅ“ur de R5 GTL, quant à lui, environ 107 000km.
Nous retrouvons Laurent et Véronique, le frère et la sÅ“ur de Cyndie, peu après le péage de St Arnoult. Ils participent aussi au Students Challenge à bord du Marsu, une belle Renault 4 F6 jaune « La Poste »…


14h30 : Pour le moment ça se passe bien, Cyndie est au volant il fait très beau mais pas très chaud. Nous venons de faire une pause repas sur une aire d'autoroute. Nous en avons profité pour déguster un morceau de Kouing-aman à l'occasion de l'anniversaire de Véronique.


Je rédige pour ma part notre carnet de route puis je vais plonger le nez dans le 4L Mag annonçant pour 2009 le 1er 4L International… Youpi…
17h18 : Après une pause chez Norauto à Limoges tout à l'heure pour acheter de la colle spéciale rétroviseur et des soufflets de cardans pour ma petite ainsi que des fluides pour le Marsu (huile de boîte et liquide de refroidissement), Cyndie vient de coller un peu à l'arrache le rétro intérieur pendant que je conduis. Nous attendrons demain pour coller le loquet de la vitre coté conducteur car il commence à faire très froid dehors et je ne veux pas risquer de tomber malade ayant enlevé la vitre pour coller un malheureux loquet de vitre. Nous sommes encore à environ 200km de Toulouse.
17h51 : Nous faisons une pause pipi, il y a de la neige partout, ça fait « scrunch scrunch » sous les pieds, l'occasion pour nous d'entamer une petite bataille de boules de neige !
17h55 : La colle du rétro intérieur n'a pas tenu, Cyndie ayant oublié de mettre le catalyseur nécessaire à la prise. On verra donc ça demain.
Nous arrivons vers 20h00 à la chambre d'hôte que Cyndie nous a trouvé sur le net. Nous sommes à 30km au nord de Toulouse. Nous profitons de cette dernière soirée d'avant raid pour fêter l'anniversaire de Véronique dans une pizzeria à proximité. La soirée ne se prolonge pas trop, nous sommes pressés d'aller se coucher car il faut se lever tôt le lendemain.
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Samedi 27 décembre 2008 : Le début de l'aventure
5h00 : Nous nous levons et nous décollons de la chambre d'hôte vers 6h10 après un petit déjeuner qui ne restera pas dans les annales. Nous avons rendez-vous à l'ESC Toulouse à 30 km de là à 6h45 pour la présentation du raid et le briefing sur le déroulement de la journée à Toulouse. Nous retrouvons à notre arrivée tous les Vrallystes participants au raid et nous avons le plaisir de voir arriver une grosse berline de laquelle sortent l'équipe de choc du Students Challenge 2008 : Vincent, Jean-Charles, Charles-Alexandre et Fabien qui sont venus pour se remémorer quelques souvenirs mais aussi assister et soutenir les équipages en partance cette année. Nous retrouvons aussi d'autres membres de Vrally 4L, Florent, Nicolas, Corentin et Samuel. C'est vraiment très sympa de leur part d'être venu nous voir.


8h00 : Suite au petit-déj, briefing et vérifications administratives à l'ESC, nous prenons la direction de la place de la Daurade en bord de Garonne. La voiture est inspectée par les mécanos de l'orga, première rencontre avec Jean-Louis, mécano de chez Total : « Ouh elle est belle cette 4L !! Mais dis-moi, y'a pas de cardans à l'arrière, hein ??!! », dit-il avec son accent du sud. Tout est ok pour la voiture hormis les 10L d'eau en bidon que nous n'avons pas, il faudra donc en acheter sur la route avant la première piste au Maroc. L'orga nous donne ensuite les stickers à apposer sur la voiture : les numéros de rallye (le 101 pour notre titine) et les sponsors sur les portes avant, la plaque « Students Challenge » sur le capot, le bandeau de pare brise et les plaques avec noms et groupes sanguins de l'équipage sur les ailes avant. Nous passons ensuite dans la tente du médecin pour qu'elle vérifie que tous les vaccins sont à jour, que nous avons bien les certificats médicaux, etc etc...


11h00 : Vu que tout est ok pour nous et que nous n'avons plus qu'à patienter jusqu'au départ prévu vers 15h, je décide d'entreprendre le réhaussage arrière de la voiture qui, au goût de tous, est vraiment indispensable. Cette opération s'est effectuée en environ 2h avec l'aide de Laurent, Corentin et Florent, sous un beau soleil et malgré la fraîcheur de la journée.


16h00 : Nous prenons la route de Tarbes après une ballade interminable dans les rues de Toulouse, les étudiants de l'ESC ayant prévus un défilé dans les rues de Toulouse mais à cause de la circulation et de la signalisation, le convoi s'est scindé en plusieurs groupes et tout le monde s'est perdu.
Après avoir retrouvé le Marsu du côté de l'ESC, nous faisons une pause « plein d'essence » très nécessaire vu l'état de la jauge depuis des kilomètres déjà. En prouve le nombre de litres mis dans le réservoir, 32,21L sur les 34L de celui-ci. Sur les premiers kilomètres nous croisons tout plein d'équipages, tout le monde est enthousiaste de prendre enfin la route.
Plus tard sur une aire d'autoroute lors d'une pause vérification du faisceau électrique du Marsu qui a perdu ses veilleuses et un feu de position arrière, nous voyons arriver la « voiture Téléthon » accompagnée des 4L d'Antoine & Kévin et d'Emilie & Coralie. La 4L Téléthon vient d'exploser le pneu avant droit sur l'autoroute. Kévin, Laurent et moi changeons rapidement la roue pour que nous puissions tous repartir, il fait déjà nuit.
A encore une centaine de kilomètres de la frontière, Cyndie est au volant et est beaucoup plus en confiance depuis que la voiture a retrouvé une assiette correcte grâce au réhaussage arrière. Elle avait quand même tendance à ne pas être très stable en virages.
20h00 : Nous passons la frontière à Irun. Voyant le nombre de kilomètres restant à parcourir pour atteindre Algeciras au sud de l'Espagne, nous décidons de rouler encore pour réduire le nombre de kilomètres du lendemain. Laurent reçoit un appel de Jean-Michel qui recherche un joint de culasse de 1100cm3 pour la « 4L Téléthon ». Elle vient en effet de s'arrêter dans un gros nuage blanc. Nous avons en réserve le fameux joint mais nous sommes malheureusement 150km devant eux, à l'approche de Vitoria-Gasteiz et nous ne voulons pas faire demi-tour. Nous trouvons donc un hôtel rapidement en bord d'autoroute pour passer la nuit, sachant que la « 4L Téléthon » sera acheminée jusque là pour effectuer le changement du joint de culasse. Il est déjà 23h30.
5h00 : Nous nous levons et nous décollons de la chambre d'hôte vers 6h10 après un petit déjeuner qui ne restera pas dans les annales. Nous avons rendez-vous à l'ESC Toulouse à 30 km de là à 6h45 pour la présentation du raid et le briefing sur le déroulement de la journée à Toulouse. Nous retrouvons à notre arrivée tous les Vrallystes participants au raid et nous avons le plaisir de voir arriver une grosse berline de laquelle sortent l'équipe de choc du Students Challenge 2008 : Vincent, Jean-Charles, Charles-Alexandre et Fabien qui sont venus pour se remémorer quelques souvenirs mais aussi assister et soutenir les équipages en partance cette année. Nous retrouvons aussi d'autres membres de Vrally 4L, Florent, Nicolas, Corentin et Samuel. C'est vraiment très sympa de leur part d'être venu nous voir.


8h00 : Suite au petit-déj, briefing et vérifications administratives à l'ESC, nous prenons la direction de la place de la Daurade en bord de Garonne. La voiture est inspectée par les mécanos de l'orga, première rencontre avec Jean-Louis, mécano de chez Total : « Ouh elle est belle cette 4L !! Mais dis-moi, y'a pas de cardans à l'arrière, hein ??!! », dit-il avec son accent du sud. Tout est ok pour la voiture hormis les 10L d'eau en bidon que nous n'avons pas, il faudra donc en acheter sur la route avant la première piste au Maroc. L'orga nous donne ensuite les stickers à apposer sur la voiture : les numéros de rallye (le 101 pour notre titine) et les sponsors sur les portes avant, la plaque « Students Challenge » sur le capot, le bandeau de pare brise et les plaques avec noms et groupes sanguins de l'équipage sur les ailes avant. Nous passons ensuite dans la tente du médecin pour qu'elle vérifie que tous les vaccins sont à jour, que nous avons bien les certificats médicaux, etc etc...


11h00 : Vu que tout est ok pour nous et que nous n'avons plus qu'à patienter jusqu'au départ prévu vers 15h, je décide d'entreprendre le réhaussage arrière de la voiture qui, au goût de tous, est vraiment indispensable. Cette opération s'est effectuée en environ 2h avec l'aide de Laurent, Corentin et Florent, sous un beau soleil et malgré la fraîcheur de la journée.


16h00 : Nous prenons la route de Tarbes après une ballade interminable dans les rues de Toulouse, les étudiants de l'ESC ayant prévus un défilé dans les rues de Toulouse mais à cause de la circulation et de la signalisation, le convoi s'est scindé en plusieurs groupes et tout le monde s'est perdu.
Après avoir retrouvé le Marsu du côté de l'ESC, nous faisons une pause « plein d'essence » très nécessaire vu l'état de la jauge depuis des kilomètres déjà. En prouve le nombre de litres mis dans le réservoir, 32,21L sur les 34L de celui-ci. Sur les premiers kilomètres nous croisons tout plein d'équipages, tout le monde est enthousiaste de prendre enfin la route.
Plus tard sur une aire d'autoroute lors d'une pause vérification du faisceau électrique du Marsu qui a perdu ses veilleuses et un feu de position arrière, nous voyons arriver la « voiture Téléthon » accompagnée des 4L d'Antoine & Kévin et d'Emilie & Coralie. La 4L Téléthon vient d'exploser le pneu avant droit sur l'autoroute. Kévin, Laurent et moi changeons rapidement la roue pour que nous puissions tous repartir, il fait déjà nuit.
A encore une centaine de kilomètres de la frontière, Cyndie est au volant et est beaucoup plus en confiance depuis que la voiture a retrouvé une assiette correcte grâce au réhaussage arrière. Elle avait quand même tendance à ne pas être très stable en virages.
20h00 : Nous passons la frontière à Irun. Voyant le nombre de kilomètres restant à parcourir pour atteindre Algeciras au sud de l'Espagne, nous décidons de rouler encore pour réduire le nombre de kilomètres du lendemain. Laurent reçoit un appel de Jean-Michel qui recherche un joint de culasse de 1100cm3 pour la « 4L Téléthon ». Elle vient en effet de s'arrêter dans un gros nuage blanc. Nous avons en réserve le fameux joint mais nous sommes malheureusement 150km devant eux, à l'approche de Vitoria-Gasteiz et nous ne voulons pas faire demi-tour. Nous trouvons donc un hôtel rapidement en bord d'autoroute pour passer la nuit, sachant que la « 4L Téléthon » sera acheminée jusque là pour effectuer le changement du joint de culasse. Il est déjà 23h30.
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Dimanche 28 décembre 2008 : La route du soleil
00h30 : Nous allons nous coucher !!
2h25 : La « 4L Téléthon » vient d'arriver sur le parking de l'hôtel remorquée par le 4x4 du mécano de l'orga. Ils sont accompagnés de la « Scooby trelle », de la Bendix et de Jungly. Laurent se lève pour donner à Vincent et à Antoine le joint de culasse qui sera changé de nuit pendant que tout le monde dort, dont Jade et son papa qui peuvent profiter quand même de quelques heures de sommeil à l'hôtel.
5h30 : Nous nous levons car nous prévoyons un départ à 6h30. Nous descendons de la chambre au moment même où Vincent et Antoine viennent de terminer la « 4L Téléthon ». Nous prenons le petit-déjeuner avec eux puis nous prenons la route. Nous sommes encore à 150km de Burgos.
Nous traverserons sur plusieurs dizaines de kilomètres un banc de brouillard très épais nous empêchant de rouler bien vite. Le Marsu nous suit car je vois ses feux mais je ne vois pas à 30 mètres devant la voiture, c'est impressionnant.
9h04 : Nous sommes arrêtés sur une aire de repos à environ 200km de Madrid pour une petite pause café / pain au chocolat bien méritée après une courte nuit et une conduite demandant toute notre attention à cause du brouillard.
9h14 : Nous resserrons la culasse du Marsu car la consommation excessive de liquide de refroidissement inquiète Laurent (le joint de culasse avait été changé 15 jours avant le départ). Sinon le moral est bon malgré la fatigue. On essaie de se détendre et de profiter au maximum de l'aventure. Nous reprenons notre route en direction de Madrid, nous croiserons encore quelques équipages sur la route, dont l'AX qui nous trouvons très basse de l'arrière. Nous aurons aussi la chance de trouver une R6 GTL espagnole sur le parking d'une station service.






17h45 : Nous voilà bientôt à Grenade. Nous devrions pouvoir regagner Algeciras ce soir pour prendre le bateau demain matin. Les cardans commencent à grogner sérieusement, la décision est donc prise de les changer ce soir si nous n'arrivons pas trop tard à Algeciras et si les conditions météo le permettent car il commence à pleuvoir un peu.
21h01 : Nous ne sommes plus qu'à 49km d'Algeciras et la météo est désormais bien moins clémente que ces 2 derniers jours, c'est dommage, on a eu que du beau temps jusque là. Il ne fait donc pas toujours beau dans le sud de l'Espagne, on nous aurait menti… Ca va être tendu pour le bricolage ce soir. Nous envisageons de nous arrêter dormir dans l'« hôtel du Trophy », c'est ainsi que tout les ex-trophistes nomment l'hôtel où sont donnés les derniers briefings d'avant Maroc aux participants du 4L Trophy. Cyndie et moi connaissons donc déjà cet hôtel qui ne se trouve qu'à 15mn du port, pratique quand le départ du bateau est prévu tôt, et c'est le cas pour demain.
A notre arrivée à Algeciras, nous avons le plaisir de voir que d'autres équipages se sont arrêtés dans le même hôtel que nous, d'anciens trophistes notamment. Nous réservons donc notre chambre et après un petit repas chaud, je décide changer les cardans de la 4L de malgré la météo, la pluie tombant maintenant de façon assez soutenue. Heureusement que les places de parking sont couvertes pour éviter d'être trempé. Il est déjà 23h et les seuls capots ouverts à cette heure sur le parking sont ceux des équipages Vrally 4L. Laurent me file un bon coup de main pour que ça aille plus vite en changeant notamment un soufflet de cardan acheté à Limoges. La plaque de protection avant empêchant de vidanger de façon normale la boîte de vitesse, je suis obligé de le faire en enlevant directement le cardan, ce qui n'est pas génial car ça laisse inévitablement des traces d'huile sur le parking.

00h30 : Nous allons nous coucher !!
2h25 : La « 4L Téléthon » vient d'arriver sur le parking de l'hôtel remorquée par le 4x4 du mécano de l'orga. Ils sont accompagnés de la « Scooby trelle », de la Bendix et de Jungly. Laurent se lève pour donner à Vincent et à Antoine le joint de culasse qui sera changé de nuit pendant que tout le monde dort, dont Jade et son papa qui peuvent profiter quand même de quelques heures de sommeil à l'hôtel.
5h30 : Nous nous levons car nous prévoyons un départ à 6h30. Nous descendons de la chambre au moment même où Vincent et Antoine viennent de terminer la « 4L Téléthon ». Nous prenons le petit-déjeuner avec eux puis nous prenons la route. Nous sommes encore à 150km de Burgos.
Nous traverserons sur plusieurs dizaines de kilomètres un banc de brouillard très épais nous empêchant de rouler bien vite. Le Marsu nous suit car je vois ses feux mais je ne vois pas à 30 mètres devant la voiture, c'est impressionnant.
9h04 : Nous sommes arrêtés sur une aire de repos à environ 200km de Madrid pour une petite pause café / pain au chocolat bien méritée après une courte nuit et une conduite demandant toute notre attention à cause du brouillard.
9h14 : Nous resserrons la culasse du Marsu car la consommation excessive de liquide de refroidissement inquiète Laurent (le joint de culasse avait été changé 15 jours avant le départ). Sinon le moral est bon malgré la fatigue. On essaie de se détendre et de profiter au maximum de l'aventure. Nous reprenons notre route en direction de Madrid, nous croiserons encore quelques équipages sur la route, dont l'AX qui nous trouvons très basse de l'arrière. Nous aurons aussi la chance de trouver une R6 GTL espagnole sur le parking d'une station service.






17h45 : Nous voilà bientôt à Grenade. Nous devrions pouvoir regagner Algeciras ce soir pour prendre le bateau demain matin. Les cardans commencent à grogner sérieusement, la décision est donc prise de les changer ce soir si nous n'arrivons pas trop tard à Algeciras et si les conditions météo le permettent car il commence à pleuvoir un peu.
21h01 : Nous ne sommes plus qu'à 49km d'Algeciras et la météo est désormais bien moins clémente que ces 2 derniers jours, c'est dommage, on a eu que du beau temps jusque là. Il ne fait donc pas toujours beau dans le sud de l'Espagne, on nous aurait menti… Ca va être tendu pour le bricolage ce soir. Nous envisageons de nous arrêter dormir dans l'« hôtel du Trophy », c'est ainsi que tout les ex-trophistes nomment l'hôtel où sont donnés les derniers briefings d'avant Maroc aux participants du 4L Trophy. Cyndie et moi connaissons donc déjà cet hôtel qui ne se trouve qu'à 15mn du port, pratique quand le départ du bateau est prévu tôt, et c'est le cas pour demain.
A notre arrivée à Algeciras, nous avons le plaisir de voir que d'autres équipages se sont arrêtés dans le même hôtel que nous, d'anciens trophistes notamment. Nous réservons donc notre chambre et après un petit repas chaud, je décide changer les cardans de la 4L de malgré la météo, la pluie tombant maintenant de façon assez soutenue. Heureusement que les places de parking sont couvertes pour éviter d'être trempé. Il est déjà 23h et les seuls capots ouverts à cette heure sur le parking sont ceux des équipages Vrally 4L. Laurent me file un bon coup de main pour que ça aille plus vite en changeant notamment un soufflet de cardan acheté à Limoges. La plaque de protection avant empêchant de vidanger de façon normale la boîte de vitesse, je suis obligé de le faire en enlevant directement le cardan, ce qui n'est pas génial car ça laisse inévitablement des traces d'huile sur le parking.

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Lundi 29 décembre 2008 : Enfin sur le sol africain
2h00 : Tous les équipages sont maintenant au lit depuis longtemps, même nos copilotes qui dorment pour nous pour le coup. Après repose des nouveaux cardans, le manque d'accessibilité dû à la plaque de protection se pose à nouveau lors du remplissage de la boîte, le bouchon de remplissage n'étant alors accessible que par le haut. Malheureusement le débattement n'est pas suffisant pour le desserrer. 2 solutions sont alors envisageables : enlever le pare choc avant pour enlever la plaque de protection et ainsi desserrer le fameux bouchon par le dessous ou alors enlever le radiateur pour défaire le couvercle de boîte et effectuer le remplissage par le dessus de la boîte. Les 2 solutions demandant pas mal de temps, nous décidons d'aller nous coucher et de voir ça au jour, je ne veux pas continuer à faire trop de bruit sur le parking de l'hôtel à cette heure. Il reste assez d'huile dans la boîte pour aller jusqu'au port où nous devrons probablement attendre pas mal de temps avant d'embarquer dans le bateau, on verra donc ça à ce moment là.
5h00 : Le réveil sonne, c'est dur, très dur… A peine 8h de sommeil en 2 nuits, c'est quand même assez peu. Nous prenons la route du port vers 5h40 pour y être à 6h. Nous retrouvons tous les équipages hormis l'équipage « Téléthon » dont la 4L est de nouveau tombée en panne du coté de Grenade après seulement quelques centaines de kilomètres depuis son changement de joint de culasse. La culasse serrait vrillée. Ils ne prendront donc pas le bateau avec nous.
Il fait froid et il pleut beaucoup mais l'heure est au remplissage de la boîte de vitesses en ce qui me concerne alors qu'on préfèrerai être en face d'un bon feu de cheminée avec un petit chocolat chaud … Mais chaque chose en son temps, on verra ça au retour, on est pas la pour faire du simple tourisme. J'opte donc pour la seconde solution envisagée le matin même, à savoir défaire les fixations du radiateur afin d'accéder aux vis de fixation du couvercle de boîte.

7h00 : On nous annonce qu'il va falloir embarquer alors que la boîte est encore ouverte, les douaniers seraient-ils devenus plus rapides ? Je remets en hâte le couvercle de boîte après avoir remis de l'huile. Manque de chance les fourchettes ne sont pas remises aux bons endroits, les vitesses ne passent plus. Laurent, mon sauveur, arrive à remettre les fourchettes à leur place alors que j'avais déjà sorti la sangle de remorquage pour qu'Amandine tracte notre 4L dans le bateau. Nous finissons donc ces opérations in extremis alors que la 4L est déjà dans la file pour embarquer. Le radiateur est posé ainsi, on le refixera plus tard car nous ne pouvons pas rester dans les cales du bateau pendant la traversée. Nous montons à bord puis nous nous dirigeons dans un salon pour souffler un peu, nous sommes trempés et fatigués, les mains sont encore pleines de cambouis (c'est ça un vrai équipage Vrally 4L... ).


10h00 : Le bateau part finalement avec 2 heures de retard, nous avons déjà eu le temps de prendre le petit déjeuner à bord et de faire les formalités de douane. Beaucoup de participants dorment, quant à eux, déjà sur les banquettes.




A l'approche de Tanger, Ludo, le directeur sportif réunit les équipages pour faire un briefing à propos des formalités de douane en sortant du bateau ainsi que sur la liaison vers Marrakech. Il est profitera aussi pour nous prodiguer quelques conseils sur la conduite marocaine et répondre aux questions que certains se posent déjà, notamment ou trouver une casse pour acheter des cardans de 4L…. Il nous mentionne aussi que le bateau ayant eu du retard, le timing de liaison pour rejoindre Marrakech sera plus serré et que nous ne devrons pas jouer les touristes sur la route, ce n'est pas chouette pour nos chères titines qui ne peuvent atteindre guère plus de 110-120 km/h en descente et qui peinent à 80-90 km/h en montée.


13h00 : Après les formalités de douane pour les véhicules et le passage au bureau de change pour récupérer quelques Dirhams, nous partons pour Marrakech en compagnie des autres équipages Vrally 4L. Très vite, le groupe se disloque, les 1400cm3 ayant plus de reprises dans les montées sur l'autoroute.




Il fait de nouveau très beau et nous roulons tranquillement sans pour autant faire de grandes pauses pour ne pas arriver trop tard. Nous croisons à nouveau plein d'équipages sur la route, c'est très sympa, l'ambiance est bonne, tout le monde est content d'être sur le sol africain. Nous croisons des convois d'un autre temps mais aussi des 4L locales très sympa, dont cette belle verte avec feux arrières chromés, wow….




19h30 : Nous arrivons enfin aux environs de Marrakech au lieu réservé par l'organisation pour dîner. A notre grande surprise, seulement 26 équipages sur 57 sont arrivés avant nous alors que nous pensions être très en retard. On nous dirige directement dans la salle de repas. Nous sommes ici accueillis par la société Aïcha, grande société marocaine de productions alimentaires mais aussi partenaire du Rallye Aïcha des Gazelles dont Maïenga est aussi l'oganisateur. Après le repas, nous nous dirigeons vers le lieu de camping aux pieds des oliviers. Nous plantons la tente pour la nuit et nous allons déposer dans un camion les denrées que nous avions emportées dans la voiture, à savoir les 25kg de farine offerts par le Moulin d'Auguste, 10 litres d'huile, du sel et des boîtes de thon. Ces denrées étant destinées à une association marocaine pour aider les personnes en difficulté. Nous allons ensuite nous coucher exténués.


2h00 : Tous les équipages sont maintenant au lit depuis longtemps, même nos copilotes qui dorment pour nous pour le coup. Après repose des nouveaux cardans, le manque d'accessibilité dû à la plaque de protection se pose à nouveau lors du remplissage de la boîte, le bouchon de remplissage n'étant alors accessible que par le haut. Malheureusement le débattement n'est pas suffisant pour le desserrer. 2 solutions sont alors envisageables : enlever le pare choc avant pour enlever la plaque de protection et ainsi desserrer le fameux bouchon par le dessous ou alors enlever le radiateur pour défaire le couvercle de boîte et effectuer le remplissage par le dessus de la boîte. Les 2 solutions demandant pas mal de temps, nous décidons d'aller nous coucher et de voir ça au jour, je ne veux pas continuer à faire trop de bruit sur le parking de l'hôtel à cette heure. Il reste assez d'huile dans la boîte pour aller jusqu'au port où nous devrons probablement attendre pas mal de temps avant d'embarquer dans le bateau, on verra donc ça à ce moment là.
5h00 : Le réveil sonne, c'est dur, très dur… A peine 8h de sommeil en 2 nuits, c'est quand même assez peu. Nous prenons la route du port vers 5h40 pour y être à 6h. Nous retrouvons tous les équipages hormis l'équipage « Téléthon » dont la 4L est de nouveau tombée en panne du coté de Grenade après seulement quelques centaines de kilomètres depuis son changement de joint de culasse. La culasse serrait vrillée. Ils ne prendront donc pas le bateau avec nous.
Il fait froid et il pleut beaucoup mais l'heure est au remplissage de la boîte de vitesses en ce qui me concerne alors qu'on préfèrerai être en face d'un bon feu de cheminée avec un petit chocolat chaud … Mais chaque chose en son temps, on verra ça au retour, on est pas la pour faire du simple tourisme. J'opte donc pour la seconde solution envisagée le matin même, à savoir défaire les fixations du radiateur afin d'accéder aux vis de fixation du couvercle de boîte.

7h00 : On nous annonce qu'il va falloir embarquer alors que la boîte est encore ouverte, les douaniers seraient-ils devenus plus rapides ? Je remets en hâte le couvercle de boîte après avoir remis de l'huile. Manque de chance les fourchettes ne sont pas remises aux bons endroits, les vitesses ne passent plus. Laurent, mon sauveur, arrive à remettre les fourchettes à leur place alors que j'avais déjà sorti la sangle de remorquage pour qu'Amandine tracte notre 4L dans le bateau. Nous finissons donc ces opérations in extremis alors que la 4L est déjà dans la file pour embarquer. Le radiateur est posé ainsi, on le refixera plus tard car nous ne pouvons pas rester dans les cales du bateau pendant la traversée. Nous montons à bord puis nous nous dirigeons dans un salon pour souffler un peu, nous sommes trempés et fatigués, les mains sont encore pleines de cambouis (c'est ça un vrai équipage Vrally 4L... ).


10h00 : Le bateau part finalement avec 2 heures de retard, nous avons déjà eu le temps de prendre le petit déjeuner à bord et de faire les formalités de douane. Beaucoup de participants dorment, quant à eux, déjà sur les banquettes.




A l'approche de Tanger, Ludo, le directeur sportif réunit les équipages pour faire un briefing à propos des formalités de douane en sortant du bateau ainsi que sur la liaison vers Marrakech. Il est profitera aussi pour nous prodiguer quelques conseils sur la conduite marocaine et répondre aux questions que certains se posent déjà, notamment ou trouver une casse pour acheter des cardans de 4L…. Il nous mentionne aussi que le bateau ayant eu du retard, le timing de liaison pour rejoindre Marrakech sera plus serré et que nous ne devrons pas jouer les touristes sur la route, ce n'est pas chouette pour nos chères titines qui ne peuvent atteindre guère plus de 110-120 km/h en descente et qui peinent à 80-90 km/h en montée.


13h00 : Après les formalités de douane pour les véhicules et le passage au bureau de change pour récupérer quelques Dirhams, nous partons pour Marrakech en compagnie des autres équipages Vrally 4L. Très vite, le groupe se disloque, les 1400cm3 ayant plus de reprises dans les montées sur l'autoroute.




Il fait de nouveau très beau et nous roulons tranquillement sans pour autant faire de grandes pauses pour ne pas arriver trop tard. Nous croisons à nouveau plein d'équipages sur la route, c'est très sympa, l'ambiance est bonne, tout le monde est content d'être sur le sol africain. Nous croisons des convois d'un autre temps mais aussi des 4L locales très sympa, dont cette belle verte avec feux arrières chromés, wow….




19h30 : Nous arrivons enfin aux environs de Marrakech au lieu réservé par l'organisation pour dîner. A notre grande surprise, seulement 26 équipages sur 57 sont arrivés avant nous alors que nous pensions être très en retard. On nous dirige directement dans la salle de repas. Nous sommes ici accueillis par la société Aïcha, grande société marocaine de productions alimentaires mais aussi partenaire du Rallye Aïcha des Gazelles dont Maïenga est aussi l'oganisateur. Après le repas, nous nous dirigeons vers le lieu de camping aux pieds des oliviers. Nous plantons la tente pour la nuit et nous allons déposer dans un camion les denrées que nous avions emportées dans la voiture, à savoir les 25kg de farine offerts par le Moulin d'Auguste, 10 litres d'huile, du sel et des boîtes de thon. Ces denrées étant destinées à une association marocaine pour aider les personnes en difficulté. Nous allons ensuite nous coucher exténués.


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