j'pensais à un ancien frigo... ça semblerai cohérent !!
d'autres photos de la cabine ?
++BeN
[4LT09] F4 de l'association 4L et Eux
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Merci pour vos idées. La voiture servait dans un collège. Je viens de remarquer cette plaque. Je pense donc que la voiture était équipée d'une caisse frigorifique.

Je viens de retrouver l'entreprise ayant effectué le travail. Je téléphonerai demain pour savoir s'il ne reste pas des documents d'époque...
Tu veux quoi comme photo de la cabine ?
Je viens de retrouver l'entreprise ayant effectué le travail. Je téléphonerai demain pour savoir s'il ne reste pas des documents d'époque...
Tu veux quoi comme photo de la cabine ?
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Le récit
Un an que nous attendions ce jour, un an que nous vivions au rythme de ce projet, après des mois de travail, après un dernier marathon afin que chaque chose soit à sa place en temps et en heures, l'aventure du 4L Trophy 2009 allait pouvoir commencer. Nous aurions pu commencer ce récit quelque part au printemps 2008, vous raconter les difficultés à réunir le budget et notre joie lorsque vous nous avez simplement répondu que oui, vous acceptiez de nous soutenir. Il fallait bien trouver un début pour ce récit et c'est donc le lendemain du Village Départ de Saint-Quentin que nous le commençons.
Dimanche 15 février 2009
Le réveil est difficile pour tous les deux. Nous prenons le temps de récupérer un peu après la concluante mais éprouvante journée d'hier. Au programme, rangement et stockage de tout ce que nous avons utilisé pour le Village Départ et petits bricolages sur la voiture, notamment le remplacement de nos amortisseurs arrière et la mise en place des anneaux de remorquage. Nous sommes déjà dans la presse qui relate très largement l'événement d'hier.
Lundi 16 février 2009
La presse continue de relater largement ce qui s'apparente après le gala de Boxe comme l'événement phare du week-end dernier. Pour nous, la journée est importante car c'est aujourd'hui que notre 4L va recevoir le boitier de suivi GPS/GSM/IRIDIUM qui va nous accompagner. Départ matinal donc pour l'équipage qui prend la route de Melun. Après s'être largement perdus dans la ville, nous finissons par arriver chez Nomadic Solution où nous passons une partie de la journée. Le retour se fait sous la bienveillance de nos parents qui nous suivent désormais à la trace. La journée a été très sympathique, la voiture semble fiable mais il reste à finir la mise en place des équipements nécessaires au 4L Trophy. Nous sommes à deux jours du départ et la pression monte.
Mardi 17 février 2009
Réveil matinal encore une fois. Thibaud prend la route du garage Renault d'Alaincourt où il passera la journée tandis qu'Adrien peaufine sa liste de course. Matériel de camping, nécessaires aux premières réparations, pièces détachées et vivres, la liste est longue et la journée passe vite. La soirée est l'occasion d'un bilan. Les choses sont presque prêtes. En effet, si tout le matériel est réuni, si la bonne humeur est au rendez-vous, la voiture n'a toujours pas de plaques de protections et nous partons demain…

Mercredi 18 février 2009
Nous avons cogité une partie de la nuit mais c'est le papy de Thibaud qui vient nous sauver en installant dans la matinée une grande plaque sous la voiture. L'expérience montrera la qualité de la réalisation à l'image de l'aménagement intérieur de notre voiture. Mais tout cela a pris du temps… et nous sommes convoqués à 16h45 pour les vérifications techniques. Thibaud arrive en trombe un peu après 13h avec une voiture au point. Il est l'heure de charger la 4L qui se remplit vite mais dont l'espace utile reste impressionnant, tout rentre du premier coup. Il est l'heure de dire au revoir à la famille LEROSEY car nous devons prendre le chemin de Ham où nous sommes attendus pour manger (sur le pouce !). Nous n'avons pas fait 50 mètres qu'un bruit inquiétant se fait entendre. Premières bouffées de chaleur et inquiétudes. Nous nous rendons compte cependant rapidement qu'il s'agit simplement de notre chargement qui cogne sur les plaques de tôles. Nous procédons au calage avec des morceaux de tissus afin d'étouffer ces bruits et nous voilà repartis. Un repas rapidement pris et nous quittons la famille LAMOTTE pour prendre la route de paris, il est à peine plus de 14h, nous sommes dans les temps. La route se passe sans soucis, à la vitesse de croisière de 110km/h, nous approchons du Stade de France et apercevons les premières voitures. Nous arrivons au stade de France vers 16h00 après un petit détour afin de trouver l'entrée principale. Il y a déjà environ 200 Renault 4 garées, l'ambiance monte. Sans attendre, nous passons les vérifications techniques, c'est une étape décisive et un peu éprouvante.
Finalement, après avoir trouvé une nouvelle sangle de remorquage, nous recevons nos autocollants officiels et la belle se voit parée du numéro 589. Nous accédons ainsi au parc fermé, c'est le début du Raid Humanitaire Etudiant 4L Trophy 2009 pour l'équipage 589. Direction les vérifications administratives et le contrôle des différents documents où tous se passe pour le mieux. Nous remettons à Laetitia Chevalier, président de l'ONG Enfant du Désert la liste du matériel que nous transportons et les 20 cartables complets nous valent le droit à ses félicitations. Il est un peu plus de 17h30 quand nous sommes libérés de tout impératif. C'est l'occasion pour chacun d'une petite promenade dans ce grand parc de voitures. Certaines sont très impressionnantes, d'autres un peu plus inquiétantes. En dehors des tentes de l'organisation, on retrouve quelques stands à l'intention des participants, tentes d'accueil, de repos et de présentation des partenaires de l'organisation. Nous découvrons aussi le camion média avec le grand écran qui nous suivra sur tous les bivouacs. De retour à notre voiture, nous retrouvons un autre équipage de l'Aisne, c'est le pick-up de Marles qui se trouve à côté. Les différents participants font connaissance et échangent des numéros de téléphone afin de ne jamais se retrouver seul. Adrien retrouve Géraldine, une amie d'enfance dont il apprit la participation au 4L Trophy quelques temps auparavant. Les retrouvailles sont chaleureuses et nous passons le début de soirée en sa compagnie et celle de Nicolas, son ami qui s'improvise carrossier quelques voitures plus loin.
Comme annoncé, c'est vers 19h00 que nous sommes autorisés à quitter l'esplanade du Stade de France. Et faire sortir quelques 300 voitures sur le périphérique n'est pas chose aisée. C'est finalement la police qui nous ouvre un couloir et nous prenons la route de Conflans-Sainte-Honorine où nous sommes attendus pour la nuit. Nous arrivons sans grande difficulté, chez Ghislain, un cousin du papa d'Adrien. Le dîner est copieux et nous lui racontons notre projet et notre aventure à venir. Nous ne trainons pas trop et allons nous coucher après avoir envoyé quelques photos et un compte rendu de la journée. Cette nuit risque d'être la dernière vraie avant quelques jours et il est important de bien se reposer.







Un an que nous attendions ce jour, un an que nous vivions au rythme de ce projet, après des mois de travail, après un dernier marathon afin que chaque chose soit à sa place en temps et en heures, l'aventure du 4L Trophy 2009 allait pouvoir commencer. Nous aurions pu commencer ce récit quelque part au printemps 2008, vous raconter les difficultés à réunir le budget et notre joie lorsque vous nous avez simplement répondu que oui, vous acceptiez de nous soutenir. Il fallait bien trouver un début pour ce récit et c'est donc le lendemain du Village Départ de Saint-Quentin que nous le commençons.
Dimanche 15 février 2009
Le réveil est difficile pour tous les deux. Nous prenons le temps de récupérer un peu après la concluante mais éprouvante journée d'hier. Au programme, rangement et stockage de tout ce que nous avons utilisé pour le Village Départ et petits bricolages sur la voiture, notamment le remplacement de nos amortisseurs arrière et la mise en place des anneaux de remorquage. Nous sommes déjà dans la presse qui relate très largement l'événement d'hier.
Lundi 16 février 2009
La presse continue de relater largement ce qui s'apparente après le gala de Boxe comme l'événement phare du week-end dernier. Pour nous, la journée est importante car c'est aujourd'hui que notre 4L va recevoir le boitier de suivi GPS/GSM/IRIDIUM qui va nous accompagner. Départ matinal donc pour l'équipage qui prend la route de Melun. Après s'être largement perdus dans la ville, nous finissons par arriver chez Nomadic Solution où nous passons une partie de la journée. Le retour se fait sous la bienveillance de nos parents qui nous suivent désormais à la trace. La journée a été très sympathique, la voiture semble fiable mais il reste à finir la mise en place des équipements nécessaires au 4L Trophy. Nous sommes à deux jours du départ et la pression monte.
Mardi 17 février 2009
Réveil matinal encore une fois. Thibaud prend la route du garage Renault d'Alaincourt où il passera la journée tandis qu'Adrien peaufine sa liste de course. Matériel de camping, nécessaires aux premières réparations, pièces détachées et vivres, la liste est longue et la journée passe vite. La soirée est l'occasion d'un bilan. Les choses sont presque prêtes. En effet, si tout le matériel est réuni, si la bonne humeur est au rendez-vous, la voiture n'a toujours pas de plaques de protections et nous partons demain…
Mercredi 18 février 2009
Nous avons cogité une partie de la nuit mais c'est le papy de Thibaud qui vient nous sauver en installant dans la matinée une grande plaque sous la voiture. L'expérience montrera la qualité de la réalisation à l'image de l'aménagement intérieur de notre voiture. Mais tout cela a pris du temps… et nous sommes convoqués à 16h45 pour les vérifications techniques. Thibaud arrive en trombe un peu après 13h avec une voiture au point. Il est l'heure de charger la 4L qui se remplit vite mais dont l'espace utile reste impressionnant, tout rentre du premier coup. Il est l'heure de dire au revoir à la famille LEROSEY car nous devons prendre le chemin de Ham où nous sommes attendus pour manger (sur le pouce !). Nous n'avons pas fait 50 mètres qu'un bruit inquiétant se fait entendre. Premières bouffées de chaleur et inquiétudes. Nous nous rendons compte cependant rapidement qu'il s'agit simplement de notre chargement qui cogne sur les plaques de tôles. Nous procédons au calage avec des morceaux de tissus afin d'étouffer ces bruits et nous voilà repartis. Un repas rapidement pris et nous quittons la famille LAMOTTE pour prendre la route de paris, il est à peine plus de 14h, nous sommes dans les temps. La route se passe sans soucis, à la vitesse de croisière de 110km/h, nous approchons du Stade de France et apercevons les premières voitures. Nous arrivons au stade de France vers 16h00 après un petit détour afin de trouver l'entrée principale. Il y a déjà environ 200 Renault 4 garées, l'ambiance monte. Sans attendre, nous passons les vérifications techniques, c'est une étape décisive et un peu éprouvante.
Finalement, après avoir trouvé une nouvelle sangle de remorquage, nous recevons nos autocollants officiels et la belle se voit parée du numéro 589. Nous accédons ainsi au parc fermé, c'est le début du Raid Humanitaire Etudiant 4L Trophy 2009 pour l'équipage 589. Direction les vérifications administratives et le contrôle des différents documents où tous se passe pour le mieux. Nous remettons à Laetitia Chevalier, président de l'ONG Enfant du Désert la liste du matériel que nous transportons et les 20 cartables complets nous valent le droit à ses félicitations. Il est un peu plus de 17h30 quand nous sommes libérés de tout impératif. C'est l'occasion pour chacun d'une petite promenade dans ce grand parc de voitures. Certaines sont très impressionnantes, d'autres un peu plus inquiétantes. En dehors des tentes de l'organisation, on retrouve quelques stands à l'intention des participants, tentes d'accueil, de repos et de présentation des partenaires de l'organisation. Nous découvrons aussi le camion média avec le grand écran qui nous suivra sur tous les bivouacs. De retour à notre voiture, nous retrouvons un autre équipage de l'Aisne, c'est le pick-up de Marles qui se trouve à côté. Les différents participants font connaissance et échangent des numéros de téléphone afin de ne jamais se retrouver seul. Adrien retrouve Géraldine, une amie d'enfance dont il apprit la participation au 4L Trophy quelques temps auparavant. Les retrouvailles sont chaleureuses et nous passons le début de soirée en sa compagnie et celle de Nicolas, son ami qui s'improvise carrossier quelques voitures plus loin.
Comme annoncé, c'est vers 19h00 que nous sommes autorisés à quitter l'esplanade du Stade de France. Et faire sortir quelques 300 voitures sur le périphérique n'est pas chose aisée. C'est finalement la police qui nous ouvre un couloir et nous prenons la route de Conflans-Sainte-Honorine où nous sommes attendus pour la nuit. Nous arrivons sans grande difficulté, chez Ghislain, un cousin du papa d'Adrien. Le dîner est copieux et nous lui racontons notre projet et notre aventure à venir. Nous ne trainons pas trop et allons nous coucher après avoir envoyé quelques photos et un compte rendu de la journée. Cette nuit risque d'être la dernière vraie avant quelques jours et il est important de bien se reposer.
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Jeudi 19 février 2009
Réveil tranquille dans le nord de Paris pour l'équipage 589. Après avoir avalé un petit déjeuner et une dernière toilette, nous prenons la direction du premier centre commercial afin de terminer nos achats, la journée d'hier a mis en avant quelques manques. Alourdis d'une batterie, de liquide de refroidissement et de quelques courses alimentaires, nous reprenons la route du Stade de France où il y a aujourd'hui bien plus d'ambiance. Nous retrouvons les quelques équipages avec qui nous étions en contact, l'occasion de faire d'avantage connaissance et de contempler quelques préparations spectaculaires. Accompagnés de nos sponsors parisiens, nous faisons le tour du Village Départ où près de 600 voitures sont réunies. Afin de nous démarquer dans cette foule, nous sortons notre grande banderole représentant un dessin de Serge DUTFOY. Nous attirons la foule qui s'arrête le temps d'une photo sur notre fourgonnette. Nous avons laissé un message sur le pare-brise de Aude et Caroline, l'équipage de Laon avec qui nous correspondons depuis le début de notre projet et prenons le chemin du Quick de la plaine de Saint-Denis où nous attend un panier repas pour la route. Ce sont les premiers bouchons ! Finalement, nous arrivons à temps pour assister au premier briefing de la course, au milieu de 600 voitures et sous la présidence de Jean-Jacques REY, le directeur de la course et de nombreux officiels. Nous apprenons alors la présence du fils de René METGE sur la course et recevons quelques recommandations de son ancien pilote de papa. C'est aussi l'occasion de la présentation du suivi par la presse, un dispositif toujours plus important. Au retour, toutes les chaines parleront du 4L Trophy 2009 (dont 6 minutes dans l'émission Turbo sur M6, 33 minutes sur Eurosport, une semaine de reportages dans le journal de 13h de France 2 etc…).
A 13h, le départ est donné à Paris en même temps qu'à Bordeaux où 400 équipages vivent les mêmes moments que nous. Notre position sur le parking va nous laisser le temps d'apprécier le défilé de voitures qui prennent la route d'Algéciras où nous devons être arrivés au plus tard ce Samedi à 15h. Le défilé semble sans fin. Les spectateurs sont nombreux, tout autant que les encouragements. De tous les côtés, les klaxons résonnent. Notre tour arrive et la voiture démarre du premier coup, ouf ! Nous quittons donc définitivement l'esplanade du Stade de France sous le regard de la police qui stop la circulation afin de laisser filer les 640 Renault 4. Afin d'éviter le périphérique que nous craignons chargé et une cohue de voiture, Thibaud décide de prendre le grand contournement de Paris. Nous voici donc sur la francilienne où nous roulons à bonne allure. Nous mesurons que le détour est important, près de 60 km mais nous avons au moins le privilège de rouler sereinement. Nous retrouvons dans le sud de Paris quelques 4L et prenons la route de Bordeaux. A cet instant, nous n'avons aucune idée de notre position dans le convoi et craignons d'être dans la fin du peloton.
Tous deux habitués à la conduite, y compris de nuit, nous décidons de rouler le plus loin possible pour ce premier jour afin de prendre de l'avance et de nous protéger d'éventuels soucis mécaniques. Le rythme est soutenu, à une moyenne de 115 km/h au compteur de notre voiture, et même si notre autoradio fait des siennes, l'ambiance à bord est excellente. Il y a des voitures partout sur la route, dans toutes les stations essences, dans toutes les aires d'autoroute. Au moment de faire le plein, nous apprenons qu'un accident a eu lieu sur le périphérique, à quelques centaines de mètres du départ et qu'un équipage est déjà hors course. Notre détour nous a au moins préservé de ce risque. Nous dépassons beaucoup de voitures à grands renforts de klaxons et d'appels de phares, il y a de l'ambiance sur la route. Les premiers messages arrivent et chacun tente de localiser les autres et nous sommes plutôt en avance. Nous ne roulerons donc pas dans l'immédiat avec des têtes connues mais avec des compagnons d'infortune qui se renouvèlent au fil des kilomètres. Quelques voitures sont arrêtées sur la bande d'arrêt d'urgence mais jamais seules. C'est aussi ça la solidarité sur le 4L Trophy.
La ville de Bordeaux se dessine devant nous et nous découvrons le premier accident spectaculaire, celui d'un équipage féminin renversé sur la voie de droite. Rien de grave heureusement mais un petit rappel pour tous à la raison avant d'affronter une nuit où beaucoup s'imaginent rouler. Nous arrivons un peu avant 21h30 dans la banlieue de Bordeaux chez Benjamin, un ami d'enfance de Thibaud chez qui nous sommes invités à manger ce soir. La pose est vertueuse et le tajine excellent. L'accueil très chaleureux de ses parents et le bon repas sont l'occasion d'un break dans ce long trajet et d'émouvantes retrouvailles pour Thibaud qui n'avait pas revu son ami depuis le collège. Encore assez excités, sans franche fatigue, nous décidons d'avancer et de remettre à plus tard notre nuit. Il est 23h30 quand nous quittons Bordeaux où bon nombre d'équipages sont partis se coucher.








Réveil tranquille dans le nord de Paris pour l'équipage 589. Après avoir avalé un petit déjeuner et une dernière toilette, nous prenons la direction du premier centre commercial afin de terminer nos achats, la journée d'hier a mis en avant quelques manques. Alourdis d'une batterie, de liquide de refroidissement et de quelques courses alimentaires, nous reprenons la route du Stade de France où il y a aujourd'hui bien plus d'ambiance. Nous retrouvons les quelques équipages avec qui nous étions en contact, l'occasion de faire d'avantage connaissance et de contempler quelques préparations spectaculaires. Accompagnés de nos sponsors parisiens, nous faisons le tour du Village Départ où près de 600 voitures sont réunies. Afin de nous démarquer dans cette foule, nous sortons notre grande banderole représentant un dessin de Serge DUTFOY. Nous attirons la foule qui s'arrête le temps d'une photo sur notre fourgonnette. Nous avons laissé un message sur le pare-brise de Aude et Caroline, l'équipage de Laon avec qui nous correspondons depuis le début de notre projet et prenons le chemin du Quick de la plaine de Saint-Denis où nous attend un panier repas pour la route. Ce sont les premiers bouchons ! Finalement, nous arrivons à temps pour assister au premier briefing de la course, au milieu de 600 voitures et sous la présidence de Jean-Jacques REY, le directeur de la course et de nombreux officiels. Nous apprenons alors la présence du fils de René METGE sur la course et recevons quelques recommandations de son ancien pilote de papa. C'est aussi l'occasion de la présentation du suivi par la presse, un dispositif toujours plus important. Au retour, toutes les chaines parleront du 4L Trophy 2009 (dont 6 minutes dans l'émission Turbo sur M6, 33 minutes sur Eurosport, une semaine de reportages dans le journal de 13h de France 2 etc…).
A 13h, le départ est donné à Paris en même temps qu'à Bordeaux où 400 équipages vivent les mêmes moments que nous. Notre position sur le parking va nous laisser le temps d'apprécier le défilé de voitures qui prennent la route d'Algéciras où nous devons être arrivés au plus tard ce Samedi à 15h. Le défilé semble sans fin. Les spectateurs sont nombreux, tout autant que les encouragements. De tous les côtés, les klaxons résonnent. Notre tour arrive et la voiture démarre du premier coup, ouf ! Nous quittons donc définitivement l'esplanade du Stade de France sous le regard de la police qui stop la circulation afin de laisser filer les 640 Renault 4. Afin d'éviter le périphérique que nous craignons chargé et une cohue de voiture, Thibaud décide de prendre le grand contournement de Paris. Nous voici donc sur la francilienne où nous roulons à bonne allure. Nous mesurons que le détour est important, près de 60 km mais nous avons au moins le privilège de rouler sereinement. Nous retrouvons dans le sud de Paris quelques 4L et prenons la route de Bordeaux. A cet instant, nous n'avons aucune idée de notre position dans le convoi et craignons d'être dans la fin du peloton.
Tous deux habitués à la conduite, y compris de nuit, nous décidons de rouler le plus loin possible pour ce premier jour afin de prendre de l'avance et de nous protéger d'éventuels soucis mécaniques. Le rythme est soutenu, à une moyenne de 115 km/h au compteur de notre voiture, et même si notre autoradio fait des siennes, l'ambiance à bord est excellente. Il y a des voitures partout sur la route, dans toutes les stations essences, dans toutes les aires d'autoroute. Au moment de faire le plein, nous apprenons qu'un accident a eu lieu sur le périphérique, à quelques centaines de mètres du départ et qu'un équipage est déjà hors course. Notre détour nous a au moins préservé de ce risque. Nous dépassons beaucoup de voitures à grands renforts de klaxons et d'appels de phares, il y a de l'ambiance sur la route. Les premiers messages arrivent et chacun tente de localiser les autres et nous sommes plutôt en avance. Nous ne roulerons donc pas dans l'immédiat avec des têtes connues mais avec des compagnons d'infortune qui se renouvèlent au fil des kilomètres. Quelques voitures sont arrêtées sur la bande d'arrêt d'urgence mais jamais seules. C'est aussi ça la solidarité sur le 4L Trophy.
La ville de Bordeaux se dessine devant nous et nous découvrons le premier accident spectaculaire, celui d'un équipage féminin renversé sur la voie de droite. Rien de grave heureusement mais un petit rappel pour tous à la raison avant d'affronter une nuit où beaucoup s'imaginent rouler. Nous arrivons un peu avant 21h30 dans la banlieue de Bordeaux chez Benjamin, un ami d'enfance de Thibaud chez qui nous sommes invités à manger ce soir. La pose est vertueuse et le tajine excellent. L'accueil très chaleureux de ses parents et le bon repas sont l'occasion d'un break dans ce long trajet et d'émouvantes retrouvailles pour Thibaud qui n'avait pas revu son ami depuis le collège. Encore assez excités, sans franche fatigue, nous décidons d'avancer et de remettre à plus tard notre nuit. Il est 23h30 quand nous quittons Bordeaux où bon nombre d'équipages sont partis se coucher.


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Vendredi 20 février 2009
Nous dépassons Biarritz puis Hendaye au milieu de la nuit pour prendre la route de l'Espagne. Les aires d'autoroutes sont couvertes de 4L et de tentes, les hôtels ne sont pas en reste. Vers 2h, nous passons la frontière et continuons notre route vers Bilbao puis Burgos. La nuit défile et nos relais de conduite se passent pour le mieux. Pendant que Thibaud conduit, Adrien dort et pendant que Adrien conduit, Thibaud essaye de dormir malgré l'excitation de l'aventure qui se profile. A cette heure très matinale ou très tardive, à vous de voir, il y a toujours des 4L sur la route ce qui permet de se distraire quelque peu. Nous retrouvons ainsi régulièrement quelques petits convois avec qui nous faisons route. Les arrêts sur les aires d'autoroutes sont tout aussi spectaculaires. Nous faisons connaissance avec les premiers équipages de Bordeaux que nous rencontrons, souvent mal réveillés, en effet il est à peine 6h. Les premières anecdotes de la nuit arrivent, tout comme circulent les informations sur les positions de chacun. Notre consommation d'essence est assez élevée mais heureusement, le prix en Espagne n'est pas comparable avec celui pratiqué en France. Après avoir laissé autour d'un réchaud les bordelais rencontrés, nous reprenons la route vers Madrid. C'est sans doute le moment le plus pénible de notre trajet, de très longues montées, difficile pour la voiture alors que le soleil se lève et vient éblouir nos visages qui commencent à accuser le coup de ce marathon. Avant d'arriver sur Madrid, nous prenons le temps d'une longue pose. La voiture roule parfaitement et nous tiendrons sans soucis les délais. Nous décidons donc de prendre notre temps pour la fin du trajet, il reste tout de même près de 800 km. Nous appréhendons un peu la traversée de Madrid en milieu de matinée mais tout se déroule pour le mieux et nous sortons tranquillement de la capitale espagnole où nous nous faisons de nouveaux camarades de route. Le reste de la matinée sera ponctué d'arrêts à chaque 4L que nous rencontrons. Nous sommes dans les tous premiers parisiens et nous prenons le temps de discuter avec de très nombreux équipages. L'équipage de Laon nous indique alors être du côté de la frontière espagnole.
Le repas est pris quelque part dans le centre de l'Espagne au côté de 5 autres équipages et après une sympathique séance photo devant un champ d'oranges et en bordure d'une piste, la première piste que nous rencontrons ! Il fait beau et assez chaud en ce début d'après-midi et fenêtres ouvertes, nous continuons notre route vers Malaga où nous arrivons en fin d'après-midi. Nous retrouvons la mer que nous allons suivre pendant une centaine de kilomètres par le biais d'une autoroute urbaine où nous « jouons » avec d'autres voitures sous les klaxons, souvent sympathiques des locaux. Nous sommes honorés de quelques photos et quelques compliments par la fenêtre. La destination finale est en vue. Seulement trente heures après notre départ, notre 4L arrive à bon port à San Roque, à quelques encablures d'Algéciras. Nous pointons au premier Check-point de la course sous les applaudissements des équipes de l'organisation et allons nous installer dans le grand terrain mis à notre disposition. Moins de vingt équipages de Paris sont arrivés en de début de soirée alors que les bordelais sont plus nombreux.
Nous déballons notre tente et préparons le repas tout en faisant connaissance avec nos quelques voisins. La soirée ne s'éternisera pas et chacun prendra rapidement le chemin de sa tente après avoir découvert les voitures des autres participants.






Samedi 21 février 2009
Réveil en douceur pour l'équipage 589. Nous venons de passer une très bonne nuit et le sommeil a été réparateur. Il faut dire qu'après notre marathon et nos 2200 km avalés d'une traite, les organismes avaient bien besoin d'une pause. La surprise est de taille à la sortie de la tente car le bivouac a bien changé, ce sont 200 voitures qui sont arrivées dans la nuit. Nous avons quartiers libres jusqu'en milieu d'après midi où aura lieu le briefing. Alors, comme tous les équipages déjà arrivés, nous prenons la route du centre commercial voisin afin de terminer nos courses avant de prendre le bateau. Pour la première fois depuis quelques jours, la voiture a eu le temps de refroidir et nous procédons à quelques contrôles. Les différents niveaux sont bons malgré un léger suintement au niveau d'une durite présente sur le radiateur. Nous avons la pièce avec nous que nous changerons quand il le faudra. Au démarrage de la voiture, un petit crissement nous inquiète. Profitant du peu de concurrents présents, nous inaugurons le stand mécanique situé en contre bas de notre terrain de camping. Deux coups de clef plus tard et notre courroie détendue est de nouveau réglée, en route pour le supermarché. Le parking est envahi de français et de 4L colorées. Nous profitons de l'occasion pour finir de nous équiper, et achetons casquettes et duvets supplémentaires, l'expérience montrera que nous avons eu raison. Au cours de discussions avec d'autres équipages, nous nous faisons recommander une petite escapade à Gibraltar dont nous prenons aussitôt la route. Les estomacs gargouillant, c'est juste devant cette enclave britannique que nous déjeunons après avoir trouvé un sympathique petit restaurant. Nous inaugurons nos passeports au poste frontière où pendant quelques instants, nous craignons de devoir vider notre véhicule. Si ce territoire de la couronne est assez dépaysant, le plus intéressant reste le prix du carburant et nous ne sommes pas en reste puisque nous faisons le plein de super 95 à 0,71€ le litre.
L'heure tourne et nous reprenons le chemin du bivouac qui a bien changé durant cette journée. Presque toutes les voitures sont arrivées et nous retrouvons Aude et Caroline qui viennent d'arriver et nous replantons notre tente à leurs côtés. Il est environ 16 heures quand tous les équipages sont réunis pour le premier briefing commun à tous les équipages. L'ambiance est au rendez-vous ! Pour tous, c'est l'immersion totale dans l'aventure du 4L Trophy et le premier JT, un film retraçant la descente de tous les équipages jusqu'à Algéciras et que vous avez retrouvé sur internet. Nous prendrons le bateau le lendemain matin vers 6h en direction de Tanger, il va falloir se lever tôt.
Alors que certains s'affairent sur leur véhicule, nous retrouvons notre voiture pour une soirée conviviale. La nuit tombe vite et c'est à la lumière de quelques lampes de poches que nous dînons avec quelques équipages. Avant goût du Maroc à venir, nous terminons ensemble les dernières pâtisseries achetées pour le Village Départ de Saint-Quentin et nous nous réchauffons autour d'un des quelques feux allumés sur le bivouac avant d'aller nous coucher au son de quelques fusées de détresses qui retentissent dans le ciel.













Nous dépassons Biarritz puis Hendaye au milieu de la nuit pour prendre la route de l'Espagne. Les aires d'autoroutes sont couvertes de 4L et de tentes, les hôtels ne sont pas en reste. Vers 2h, nous passons la frontière et continuons notre route vers Bilbao puis Burgos. La nuit défile et nos relais de conduite se passent pour le mieux. Pendant que Thibaud conduit, Adrien dort et pendant que Adrien conduit, Thibaud essaye de dormir malgré l'excitation de l'aventure qui se profile. A cette heure très matinale ou très tardive, à vous de voir, il y a toujours des 4L sur la route ce qui permet de se distraire quelque peu. Nous retrouvons ainsi régulièrement quelques petits convois avec qui nous faisons route. Les arrêts sur les aires d'autoroutes sont tout aussi spectaculaires. Nous faisons connaissance avec les premiers équipages de Bordeaux que nous rencontrons, souvent mal réveillés, en effet il est à peine 6h. Les premières anecdotes de la nuit arrivent, tout comme circulent les informations sur les positions de chacun. Notre consommation d'essence est assez élevée mais heureusement, le prix en Espagne n'est pas comparable avec celui pratiqué en France. Après avoir laissé autour d'un réchaud les bordelais rencontrés, nous reprenons la route vers Madrid. C'est sans doute le moment le plus pénible de notre trajet, de très longues montées, difficile pour la voiture alors que le soleil se lève et vient éblouir nos visages qui commencent à accuser le coup de ce marathon. Avant d'arriver sur Madrid, nous prenons le temps d'une longue pose. La voiture roule parfaitement et nous tiendrons sans soucis les délais. Nous décidons donc de prendre notre temps pour la fin du trajet, il reste tout de même près de 800 km. Nous appréhendons un peu la traversée de Madrid en milieu de matinée mais tout se déroule pour le mieux et nous sortons tranquillement de la capitale espagnole où nous nous faisons de nouveaux camarades de route. Le reste de la matinée sera ponctué d'arrêts à chaque 4L que nous rencontrons. Nous sommes dans les tous premiers parisiens et nous prenons le temps de discuter avec de très nombreux équipages. L'équipage de Laon nous indique alors être du côté de la frontière espagnole.
Le repas est pris quelque part dans le centre de l'Espagne au côté de 5 autres équipages et après une sympathique séance photo devant un champ d'oranges et en bordure d'une piste, la première piste que nous rencontrons ! Il fait beau et assez chaud en ce début d'après-midi et fenêtres ouvertes, nous continuons notre route vers Malaga où nous arrivons en fin d'après-midi. Nous retrouvons la mer que nous allons suivre pendant une centaine de kilomètres par le biais d'une autoroute urbaine où nous « jouons » avec d'autres voitures sous les klaxons, souvent sympathiques des locaux. Nous sommes honorés de quelques photos et quelques compliments par la fenêtre. La destination finale est en vue. Seulement trente heures après notre départ, notre 4L arrive à bon port à San Roque, à quelques encablures d'Algéciras. Nous pointons au premier Check-point de la course sous les applaudissements des équipes de l'organisation et allons nous installer dans le grand terrain mis à notre disposition. Moins de vingt équipages de Paris sont arrivés en de début de soirée alors que les bordelais sont plus nombreux.
Nous déballons notre tente et préparons le repas tout en faisant connaissance avec nos quelques voisins. La soirée ne s'éternisera pas et chacun prendra rapidement le chemin de sa tente après avoir découvert les voitures des autres participants.

Samedi 21 février 2009
Réveil en douceur pour l'équipage 589. Nous venons de passer une très bonne nuit et le sommeil a été réparateur. Il faut dire qu'après notre marathon et nos 2200 km avalés d'une traite, les organismes avaient bien besoin d'une pause. La surprise est de taille à la sortie de la tente car le bivouac a bien changé, ce sont 200 voitures qui sont arrivées dans la nuit. Nous avons quartiers libres jusqu'en milieu d'après midi où aura lieu le briefing. Alors, comme tous les équipages déjà arrivés, nous prenons la route du centre commercial voisin afin de terminer nos courses avant de prendre le bateau. Pour la première fois depuis quelques jours, la voiture a eu le temps de refroidir et nous procédons à quelques contrôles. Les différents niveaux sont bons malgré un léger suintement au niveau d'une durite présente sur le radiateur. Nous avons la pièce avec nous que nous changerons quand il le faudra. Au démarrage de la voiture, un petit crissement nous inquiète. Profitant du peu de concurrents présents, nous inaugurons le stand mécanique situé en contre bas de notre terrain de camping. Deux coups de clef plus tard et notre courroie détendue est de nouveau réglée, en route pour le supermarché. Le parking est envahi de français et de 4L colorées. Nous profitons de l'occasion pour finir de nous équiper, et achetons casquettes et duvets supplémentaires, l'expérience montrera que nous avons eu raison. Au cours de discussions avec d'autres équipages, nous nous faisons recommander une petite escapade à Gibraltar dont nous prenons aussitôt la route. Les estomacs gargouillant, c'est juste devant cette enclave britannique que nous déjeunons après avoir trouvé un sympathique petit restaurant. Nous inaugurons nos passeports au poste frontière où pendant quelques instants, nous craignons de devoir vider notre véhicule. Si ce territoire de la couronne est assez dépaysant, le plus intéressant reste le prix du carburant et nous ne sommes pas en reste puisque nous faisons le plein de super 95 à 0,71€ le litre.
L'heure tourne et nous reprenons le chemin du bivouac qui a bien changé durant cette journée. Presque toutes les voitures sont arrivées et nous retrouvons Aude et Caroline qui viennent d'arriver et nous replantons notre tente à leurs côtés. Il est environ 16 heures quand tous les équipages sont réunis pour le premier briefing commun à tous les équipages. L'ambiance est au rendez-vous ! Pour tous, c'est l'immersion totale dans l'aventure du 4L Trophy et le premier JT, un film retraçant la descente de tous les équipages jusqu'à Algéciras et que vous avez retrouvé sur internet. Nous prendrons le bateau le lendemain matin vers 6h en direction de Tanger, il va falloir se lever tôt.
Alors que certains s'affairent sur leur véhicule, nous retrouvons notre voiture pour une soirée conviviale. La nuit tombe vite et c'est à la lumière de quelques lampes de poches que nous dînons avec quelques équipages. Avant goût du Maroc à venir, nous terminons ensemble les dernières pâtisseries achetées pour le Village Départ de Saint-Quentin et nous nous réchauffons autour d'un des quelques feux allumés sur le bivouac avant d'aller nous coucher au son de quelques fusées de détresses qui retentissent dans le ciel.



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Dimanche 22 février 2009
Il est environ 4h quand nous quittons difficilement la tente. Le camp est en effervescence et alors que certains tentent de gagner quelques minutes de sommeil, certains font déjà vrombir les moteurs de leurs voitures. Tout le monde semble prendre conscience que les nuits seront courtes sur le 4L Trophy. Si la voiture démarre parfaitement bien ce matin, la petite difficulté à résoudre consister à ranger une tente 2 secondes Décathlon. L'équipage 1049, sur sa lancé, repli sa dixième tente. Nous prenons alors en convoi la direction du port pour procéder à l'embarquement. Sur le parking, tout le monde se retrouve et comme il n'est pas évident de s'occuper à cette heure à l'entrée du port d'Algéciras, il est procédé à la récupération d'un baladeur mp3 perdu dans le système d'aération de Némo, le véhicule des filles de Laon. Après cette petite péripétie et comme décidément, l'embarquement prend du temps, l'équipage 1049 prend ses dispositions afin de ne pas replier tous les jours 10 tentes et improvise un cours. Pari gagné, chacun saura désormais ranger son toit.
Nous quittons le sol européen et entrons dans le bateau à destination de Tanger. L'objectif étant de faire rentrer un maximum de voitures, nous sommes garés pare-chocs contre pare-chocs et portières contre portières, ce rangement est assez spectaculaire. C'est alors que commence l'attente la plus longue de tout le raid. Il nous faut pendant la traversée et alors qu'à cette heure, nous avons plutôt l'habitude de dormir, réaliser les formalités douanières et changer des devises. La fatigue autant que l'excitation se lit sur les visages de tous et dans les longues files d'attentes sont l'occasion de sympathiques rencontres. Si la lassitude finit par se faire ressentir alors que nous approchons du guichet de change, le soleil qui brille au dessus de notre port d'arrivée nous rappel que le sol marocain est tout proche.
Après un accostage difficile, les voitures sortent en fil indienne du cargo et quittent le port de Tanger sous une impressionnante odeur de poisson. Avant même d'ouvrir notre Road-book, la première surprise est l'important dispositif de policiers qui nous guident vers la sortie de la ville. Nous ouvrons notre carnet de route et évitons de nous attarder au milieu de cette circulation quelque peu désordonnée. Direction la région d'Enjil où aura lieu notre premier bivouac marocain ce soir. La route est longue, près de 500 km et la matinée est déjà bien avancée. Ne sachant où se trouvent les équipages avec qui nous avons discutés, nous décidons de continuer la route. Les paysages sont déjà superbes, nous longeons la côté dans de grandes étendues de verdures où nous croisons différentes plantations, y compris des cactus. Les voitures doublent et se font doubler régulièrement croisant de temps à autre quelques charrettes tirées par des ânes. Nous dépassons Larrache puis bifurquons plein est vers l'Atlas. Les paysages changent, la montagne fait son apparition et les populations que nous croisons semblent bien plus pauvres. La route se dégrade et les montées régulières commencent à faire du mal à quelques voitures. C'est alors que nous retrouvons Némo, sur le bord de la route, capot ouvert. Le poisson a pris un coup de chaud. Nous repartons avec les filles vers le bivouac, l'heure tourne et de nombreux équipages sont encore sur la route. En altitude, la neige est bien présente et nous croisons quelques skieurs sur de belles pentes enneigées.
Coucher de soleil magnifique sur l'Atlas. Nous profitons de nos derniers kilomètres de route pour admirer ce paysage et arrivons un peu avant 19h30 au bivouac de Enjil. Il fait déjà nuit et l'air se rafraichit significativement.
Ce premier bivouac marocain impose une petite description. Sur une grande pleine désertique du moyen Atlas, 1000 Renault 4 sont disséminées par paquets plus ou moins denses. A côté du Check-Point d'entrée où chaque équipage pointe à son arrivée se trouve le ravitaillement essence pour les équipages désirant remplir les jerricans et de l'autre côté le bivouac de tentes mises en place par l'organisation où a lieu le briefing et où nous prenons nos repas. Ce campement de tente est impressionnant et nous en découvrons un nouveau chaque jour. A travers le camp errent quelques nomades à la recherche de clients pour leurs chèches et autres articles « pas chers ».
Nous sommes un peu noyés dans cette immense étendue de voiture et avant de planter notre tente, nous décidons d'accompagner Aude et Caroline à l'atelier mécanique. Il faut en effet résoudre le problème de surchauffe de leur voiture. Finalement, une vidange soigneuse du circuit de refroidissement aura raison du problème et comme les filles n'ont pas le nécessaire, nous leur offrons notre bidon. Nous avons entre temps assisté au briefing, à la bourse aux pièces et au journal de l'étape. Personne ne semble avoir eu de gros soucis aujourd'hui et le stand mécanique est assez tranquille. Cependant, nous sommes tous fatigués et la nuit ne s'annonce pas très chaude. Au côté de Aude et Caroline, nous retrouvons Sophie et Caroline, un équipage avec qui nous avons déjà bivouaqué à Algéciras et Pierre et Alexis qui étaient présent au Village Départ. Enveloppés dans nos duvets, sous et sur des couvertures, nous nous préparons à une nuit d'hiver dans l'Atlas.

















Il est environ 4h quand nous quittons difficilement la tente. Le camp est en effervescence et alors que certains tentent de gagner quelques minutes de sommeil, certains font déjà vrombir les moteurs de leurs voitures. Tout le monde semble prendre conscience que les nuits seront courtes sur le 4L Trophy. Si la voiture démarre parfaitement bien ce matin, la petite difficulté à résoudre consister à ranger une tente 2 secondes Décathlon. L'équipage 1049, sur sa lancé, repli sa dixième tente. Nous prenons alors en convoi la direction du port pour procéder à l'embarquement. Sur le parking, tout le monde se retrouve et comme il n'est pas évident de s'occuper à cette heure à l'entrée du port d'Algéciras, il est procédé à la récupération d'un baladeur mp3 perdu dans le système d'aération de Némo, le véhicule des filles de Laon. Après cette petite péripétie et comme décidément, l'embarquement prend du temps, l'équipage 1049 prend ses dispositions afin de ne pas replier tous les jours 10 tentes et improvise un cours. Pari gagné, chacun saura désormais ranger son toit.
Nous quittons le sol européen et entrons dans le bateau à destination de Tanger. L'objectif étant de faire rentrer un maximum de voitures, nous sommes garés pare-chocs contre pare-chocs et portières contre portières, ce rangement est assez spectaculaire. C'est alors que commence l'attente la plus longue de tout le raid. Il nous faut pendant la traversée et alors qu'à cette heure, nous avons plutôt l'habitude de dormir, réaliser les formalités douanières et changer des devises. La fatigue autant que l'excitation se lit sur les visages de tous et dans les longues files d'attentes sont l'occasion de sympathiques rencontres. Si la lassitude finit par se faire ressentir alors que nous approchons du guichet de change, le soleil qui brille au dessus de notre port d'arrivée nous rappel que le sol marocain est tout proche.
Après un accostage difficile, les voitures sortent en fil indienne du cargo et quittent le port de Tanger sous une impressionnante odeur de poisson. Avant même d'ouvrir notre Road-book, la première surprise est l'important dispositif de policiers qui nous guident vers la sortie de la ville. Nous ouvrons notre carnet de route et évitons de nous attarder au milieu de cette circulation quelque peu désordonnée. Direction la région d'Enjil où aura lieu notre premier bivouac marocain ce soir. La route est longue, près de 500 km et la matinée est déjà bien avancée. Ne sachant où se trouvent les équipages avec qui nous avons discutés, nous décidons de continuer la route. Les paysages sont déjà superbes, nous longeons la côté dans de grandes étendues de verdures où nous croisons différentes plantations, y compris des cactus. Les voitures doublent et se font doubler régulièrement croisant de temps à autre quelques charrettes tirées par des ânes. Nous dépassons Larrache puis bifurquons plein est vers l'Atlas. Les paysages changent, la montagne fait son apparition et les populations que nous croisons semblent bien plus pauvres. La route se dégrade et les montées régulières commencent à faire du mal à quelques voitures. C'est alors que nous retrouvons Némo, sur le bord de la route, capot ouvert. Le poisson a pris un coup de chaud. Nous repartons avec les filles vers le bivouac, l'heure tourne et de nombreux équipages sont encore sur la route. En altitude, la neige est bien présente et nous croisons quelques skieurs sur de belles pentes enneigées.
Coucher de soleil magnifique sur l'Atlas. Nous profitons de nos derniers kilomètres de route pour admirer ce paysage et arrivons un peu avant 19h30 au bivouac de Enjil. Il fait déjà nuit et l'air se rafraichit significativement.
Ce premier bivouac marocain impose une petite description. Sur une grande pleine désertique du moyen Atlas, 1000 Renault 4 sont disséminées par paquets plus ou moins denses. A côté du Check-Point d'entrée où chaque équipage pointe à son arrivée se trouve le ravitaillement essence pour les équipages désirant remplir les jerricans et de l'autre côté le bivouac de tentes mises en place par l'organisation où a lieu le briefing et où nous prenons nos repas. Ce campement de tente est impressionnant et nous en découvrons un nouveau chaque jour. A travers le camp errent quelques nomades à la recherche de clients pour leurs chèches et autres articles « pas chers ».
Nous sommes un peu noyés dans cette immense étendue de voiture et avant de planter notre tente, nous décidons d'accompagner Aude et Caroline à l'atelier mécanique. Il faut en effet résoudre le problème de surchauffe de leur voiture. Finalement, une vidange soigneuse du circuit de refroidissement aura raison du problème et comme les filles n'ont pas le nécessaire, nous leur offrons notre bidon. Nous avons entre temps assisté au briefing, à la bourse aux pièces et au journal de l'étape. Personne ne semble avoir eu de gros soucis aujourd'hui et le stand mécanique est assez tranquille. Cependant, nous sommes tous fatigués et la nuit ne s'annonce pas très chaude. Au côté de Aude et Caroline, nous retrouvons Sophie et Caroline, un équipage avec qui nous avons déjà bivouaqué à Algéciras et Pierre et Alexis qui étaient présent au Village Départ. Enveloppés dans nos duvets, sous et sur des couvertures, nous nous préparons à une nuit d'hiver dans l'Atlas.




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Lundi 23 février 2009
Le sommeil a été lourd mais la nuit très fraiche. En ce début de matinée, sur le bivouac, alors que tous quittent les tentes, les rumeurs vont bon train sur les températures atteintes dans la nuit, aux alentours de -10°C. La tente est couverte d'une épaisse couche de givre et nous ne regrettons pas le duvet acheté en renfort en Espagne. Certains, certaines n'ont pas pu fermer l'Å“il de la nuit. Heureusement, un copieux petit déjeuner nous attend et nous prenons des forces autour d'un verre de thé à la menthe, accompagné de pain et de confiture d'orange.
Les voitures peinent un peu à démarrer ce matin et après avoir gratté énergiquement notre pare-brise, la notre n'oppose qu'une très faible résistance. Au programme du jour, près de 400 km pour rejoindre la région d'Errachidia. Les départs se font par groupe en fonction du numéro d'équipage, nous partons en milieu de peloton alors que le soleil réchauffe progressivement l'atmosphère. Les paysages dans lesquels nous évoluons sont superbes et nous en prenons plein les yeux. Sur le bord de la route, de nombreuses personnes dont beaucoup d'enfants nous font des gestes sympathiques. Nous roulons quelques dizaines de kilomètres en compagne de l'équipage 585, les filles de Rouen, Sophie et Caroline, l'occasion d'une séance de photos dans l'action. Nous traversons quelques villages et à l'occasion d'un village et d'une station essence, nous décidons de nous arrêter pour faire connaissance avec la population locale. Nous nous aventurons dans le marché, laissant tout de même la 4L sous bonne garde de quelques équipages. Il y a de l'ambiance et pris par le jeu, nous entrons dans une petite boulangerie où nous décidons d'acheter une collation. Encore peu familier des Dirhams, nous acceptons 2 pâtisseries sans en connaître le prix, elles nous coûteront finalement 1 Dirhams, soit environ 10 cents.
Nous reprenons la route qui devient de plus en plus défoncée et passons quelques oueds où le goudron a complètement disparu et arrivons vers midi à l'entrée de la piste. Alors que de nombreux équipages entament déjà le pique-nique, nous choisissons de nous lancer et suivons à la boussole le cap indiqué sur notre road-book. Les premiers kilomètres de piste, une nouveauté pour nous, sont très spectaculaires. Le bruit dans l'habitacle est déstabilisant et l'inquiétude première est de savoir si la voiture tiendra toute la course. Les cailloux sont légions et dès que nous prenons de la vitesse, nous levons de grandes trainées de poussières. Alors que les kilomètres défilent, nous prenons confiance en nous et dans la voiture l'aiguille du compteur virevolte autour des 50 km/h. Après un passage technique en descente, nous décidons de nous arrêter pour manger et regarder les autres concurrents passer. L'étape de liaison d'hier n'entrait pas en compte pour le classement mais nous avions relevé sur notre compteur un kilométrage un peu surévalué et nos craintes semblent se confirmer, notre compteur majore de 5% la distance réelle que nous parcourons.
Nous reprenons la route en prévoyant un petit passage par l'atelier mécanique à notre retour. Alors que nous avions très froid la nuit dernière, il fait maintenant chaud. Nous rencontrons à la sortie de la une grande vallée de verdure où de nombreux participant se baignent. Une route sinueuse nous conduit vers le bivouac de Errachidia. Une dernière grosse frayeur après une bosse et nous arrivons au check-point de contrôle. Le bivouac est déjà bien rempli. Tout le monde apprécie d'arriver aujourd'hui assez tôt et de pouvoir effectuer sur les voitures les réglages, contrôles et réparations nécessaires. Certaines voitures ont souffert des premiers kilomètres de pistes et certains travailleront sur leur véhicule jusque très tard dans la nuit. Notre problème de compteur n'est pas un cas isolé et il n'y a guère de solution, c'est un problème de tare à la sortie d'usine. Nous prenons la chose avec philosophie. Alors que Thibaud se lance dans un grand rangement du coffre, un peu chamboulé par les différentes bosses de la piste, Arien va de nouveau à la rencontre de la société PW3, partenaire de l'Association 4L & Eux et qui doit nous permettre de communiquer avec la France. Les aléas des nouvelles technologies nous empêchent de rentrer en communication avec et cela sera le cas tout au long du raid malgré les efforts répétés de toute l'équipe. Nous en profitons cependant pour recharger les différents appareils électriques qui en ont bien besoin. Nous assistons au briefing puis à la présentation du JT du jour. Notre campement du jour se compose de tentes caïdale, ces fameuses tentes qu'Adrien a cherchées longuement et qu'il découvre enfin. Nous y savourons un ragoût et retrouvons alors que nous regagnons notre voiture les deux équipages féminins avec qui nous avons pris l'habitude de bivouaquer. Cette soirée est l'occasion de partager de bon moments en leurs compagnie, de se raconter les joies et déboires du jour et plus généralement la façon dont nous avons géré notre budget. Nous terminerons de faire connaissance assez tardivement alors qu'au stand mécanique, les meuleuses et postes à souder tournent à plein régime.























Le sommeil a été lourd mais la nuit très fraiche. En ce début de matinée, sur le bivouac, alors que tous quittent les tentes, les rumeurs vont bon train sur les températures atteintes dans la nuit, aux alentours de -10°C. La tente est couverte d'une épaisse couche de givre et nous ne regrettons pas le duvet acheté en renfort en Espagne. Certains, certaines n'ont pas pu fermer l'Å“il de la nuit. Heureusement, un copieux petit déjeuner nous attend et nous prenons des forces autour d'un verre de thé à la menthe, accompagné de pain et de confiture d'orange.
Les voitures peinent un peu à démarrer ce matin et après avoir gratté énergiquement notre pare-brise, la notre n'oppose qu'une très faible résistance. Au programme du jour, près de 400 km pour rejoindre la région d'Errachidia. Les départs se font par groupe en fonction du numéro d'équipage, nous partons en milieu de peloton alors que le soleil réchauffe progressivement l'atmosphère. Les paysages dans lesquels nous évoluons sont superbes et nous en prenons plein les yeux. Sur le bord de la route, de nombreuses personnes dont beaucoup d'enfants nous font des gestes sympathiques. Nous roulons quelques dizaines de kilomètres en compagne de l'équipage 585, les filles de Rouen, Sophie et Caroline, l'occasion d'une séance de photos dans l'action. Nous traversons quelques villages et à l'occasion d'un village et d'une station essence, nous décidons de nous arrêter pour faire connaissance avec la population locale. Nous nous aventurons dans le marché, laissant tout de même la 4L sous bonne garde de quelques équipages. Il y a de l'ambiance et pris par le jeu, nous entrons dans une petite boulangerie où nous décidons d'acheter une collation. Encore peu familier des Dirhams, nous acceptons 2 pâtisseries sans en connaître le prix, elles nous coûteront finalement 1 Dirhams, soit environ 10 cents.
Nous reprenons la route qui devient de plus en plus défoncée et passons quelques oueds où le goudron a complètement disparu et arrivons vers midi à l'entrée de la piste. Alors que de nombreux équipages entament déjà le pique-nique, nous choisissons de nous lancer et suivons à la boussole le cap indiqué sur notre road-book. Les premiers kilomètres de piste, une nouveauté pour nous, sont très spectaculaires. Le bruit dans l'habitacle est déstabilisant et l'inquiétude première est de savoir si la voiture tiendra toute la course. Les cailloux sont légions et dès que nous prenons de la vitesse, nous levons de grandes trainées de poussières. Alors que les kilomètres défilent, nous prenons confiance en nous et dans la voiture l'aiguille du compteur virevolte autour des 50 km/h. Après un passage technique en descente, nous décidons de nous arrêter pour manger et regarder les autres concurrents passer. L'étape de liaison d'hier n'entrait pas en compte pour le classement mais nous avions relevé sur notre compteur un kilométrage un peu surévalué et nos craintes semblent se confirmer, notre compteur majore de 5% la distance réelle que nous parcourons.
Nous reprenons la route en prévoyant un petit passage par l'atelier mécanique à notre retour. Alors que nous avions très froid la nuit dernière, il fait maintenant chaud. Nous rencontrons à la sortie de la une grande vallée de verdure où de nombreux participant se baignent. Une route sinueuse nous conduit vers le bivouac de Errachidia. Une dernière grosse frayeur après une bosse et nous arrivons au check-point de contrôle. Le bivouac est déjà bien rempli. Tout le monde apprécie d'arriver aujourd'hui assez tôt et de pouvoir effectuer sur les voitures les réglages, contrôles et réparations nécessaires. Certaines voitures ont souffert des premiers kilomètres de pistes et certains travailleront sur leur véhicule jusque très tard dans la nuit. Notre problème de compteur n'est pas un cas isolé et il n'y a guère de solution, c'est un problème de tare à la sortie d'usine. Nous prenons la chose avec philosophie. Alors que Thibaud se lance dans un grand rangement du coffre, un peu chamboulé par les différentes bosses de la piste, Arien va de nouveau à la rencontre de la société PW3, partenaire de l'Association 4L & Eux et qui doit nous permettre de communiquer avec la France. Les aléas des nouvelles technologies nous empêchent de rentrer en communication avec et cela sera le cas tout au long du raid malgré les efforts répétés de toute l'équipe. Nous en profitons cependant pour recharger les différents appareils électriques qui en ont bien besoin. Nous assistons au briefing puis à la présentation du JT du jour. Notre campement du jour se compose de tentes caïdale, ces fameuses tentes qu'Adrien a cherchées longuement et qu'il découvre enfin. Nous y savourons un ragoût et retrouvons alors que nous regagnons notre voiture les deux équipages féminins avec qui nous avons pris l'habitude de bivouaquer. Cette soirée est l'occasion de partager de bon moments en leurs compagnie, de se raconter les joies et déboires du jour et plus généralement la façon dont nous avons géré notre budget. Nous terminerons de faire connaissance assez tardivement alors qu'au stand mécanique, les meuleuses et postes à souder tournent à plein régime.




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Mardi 24 février 2009
La nuit a été sereine et le soleil se lève sur la dune devant laquelle nous avons planté la tente présageant une belle journée. L'étape d'aujourd'hui nous emmènera à Merzouga, dans les dunes, où nous remettrons les fournitures scolaires à l'Association Enfants du Désert. Si le kilométrage d'aujourd'hui est assez faible, nous sommes priés d'arriver en milieu d'après midi afin de prendre part à la cérémonie organisée. Après un copieux petit déjeuner et la consultation du classement du jour, les équipages prennent la route du désert. Les paysages rocailleux font place à de grandes plaines sablonneuses.
N'ayant plus de liquide de refroidissement depuis le premier bivouac, nous décidons de nous arrêter dans la ville d'Erfoud à la recherche du précieux liquide. Après avoir divisé le prix par 2, nous acceptons la transaction et nous promenons dans la rue principale, en effervescence en raison du passage de toutes les 4L. Nous en profitons pour faire quelques achats de souvenirs auprès des artisans locaux. Nous retrouvons la piste et naviguons au cap ce qui n'est pas sans difficultés. Les voitures prennent des directions bien différentes dans ces grandes plaines et chacun semble suivre son instinct. Nous arrivons au sommet d'une grande colline d'où nous disposons d'un grand panorama sur le cordon de dune de Merzouga. Les jumelles nous permettent de retrouver un repaire du Road book, nous sommes presque sur la trace et continuons notre piste. « Au château d'eau, A gauche », l'indication est claire mais à quoi peut bien ressembler un château d'eau dans le désert ? A la première baraque, nous tournons et nous nous retrouvons quelques dizaines de mètres plus tard complètement ensablé, c'est la première fois, nous avons tourné trop tôt.
Avec l'aide de quelques locaux, quelques recommandations de conduite, de bonnes plaques de désensablage et quelques essais, nous sortons la voiture de ce piège. Sensations garanties et première expérience marquante du sable qui sera forte utile dans les jours à venir. Les gens que nous croisons sur le bord de la piste sont majoritairement très amicaux mais quelques personnes semblent décidées à indiquer la mauvaise trace afin de perdre les voitures.
Finalement, nous arrivons en début d'après midi à Merzouga, un paysage de dunes connu dans le monde entier pour sa beauté, un sable incomparable et une auberge dont nous pouvons utiliser les douches, cela ne sera pas un luxe. Nous déchargeons la vingtaine de sacs que nous emportions, tous remplis largement de fournitures scolaires, cahiers, stylos, calculatrices, feutre, gouache … et deux gros cartons supplémentaires. La hauteur de caisse augmente significativement ce qui n'est pas pour nous déplaire et la voiture semble soudain bien plus spacieuse. Nous nous garons sur le bivouac et allons nous y promener. La météo est exceptionnelle, l'ambiance aussi. Chaque équipage doit prendre part à un petit circuit dans les dunes où des commissaires vont noter la qualité de notre conduite. Aude et Caroline y laisseront des plumes sous le regard impitoyable des appareils photos.
Le bivouac s'organise et pour notre part s'agrandit, l'équipage de Marle nous rejoint ainsi que Jean-Luc et Quentin, des camarades d'école de Sophie et Caroline. Autour de pâtes largement assaisonnées au pesto, nous laissons filer le début d'après-midi. Après avoir dégonflé significativement nos pneus, nous nous engageons dans l'épreuve des dunes, un circuit de 300 mètres, parcouru sans grande difficulté. C'est l'occasion de se promener et de jouer dans les dunes avant la remise des fournitures scolaires.
Orchestrée par la présidente de l'Association Enfants du Désert, la remise des fournitures scolaires est un grand moment d'émotions avec le discours en français d'un enfant d'un village voisin. Ce sont environ 60 tonnes de fournitures scolaires qui ont été acheminées cette année et l'ensemble des participants sont chaleureusement remerciés.
Nous attendons la douche avec une certaine impatience et nous ne sommes pas les seuls, et cela bouchonne un peu mais toujours dans la bonne humeur, celle que l'on retrouve avec la solidarité en continue sur ce 4L Trophy 2009, celle qui fait que chaque panne trouve une solution et que chaque pièce manquante finit par être remplacée.
Nous nous retrouvons tous ensemble autour d'un large buffet dans l'auberge qui nous accueille et y passons une douce soirée au rythme de la musique berbère. Tous baignés dans l'aventure du 4L Trophy, nous mesurons notre chance d'être ici. Après une soirée animée de discussion et d'échanges, notamment avec de vieux routards de l'organisation, nous regagnons nos tentes avant une étape qui s'annonce prometteuse.





































La nuit a été sereine et le soleil se lève sur la dune devant laquelle nous avons planté la tente présageant une belle journée. L'étape d'aujourd'hui nous emmènera à Merzouga, dans les dunes, où nous remettrons les fournitures scolaires à l'Association Enfants du Désert. Si le kilométrage d'aujourd'hui est assez faible, nous sommes priés d'arriver en milieu d'après midi afin de prendre part à la cérémonie organisée. Après un copieux petit déjeuner et la consultation du classement du jour, les équipages prennent la route du désert. Les paysages rocailleux font place à de grandes plaines sablonneuses.
N'ayant plus de liquide de refroidissement depuis le premier bivouac, nous décidons de nous arrêter dans la ville d'Erfoud à la recherche du précieux liquide. Après avoir divisé le prix par 2, nous acceptons la transaction et nous promenons dans la rue principale, en effervescence en raison du passage de toutes les 4L. Nous en profitons pour faire quelques achats de souvenirs auprès des artisans locaux. Nous retrouvons la piste et naviguons au cap ce qui n'est pas sans difficultés. Les voitures prennent des directions bien différentes dans ces grandes plaines et chacun semble suivre son instinct. Nous arrivons au sommet d'une grande colline d'où nous disposons d'un grand panorama sur le cordon de dune de Merzouga. Les jumelles nous permettent de retrouver un repaire du Road book, nous sommes presque sur la trace et continuons notre piste. « Au château d'eau, A gauche », l'indication est claire mais à quoi peut bien ressembler un château d'eau dans le désert ? A la première baraque, nous tournons et nous nous retrouvons quelques dizaines de mètres plus tard complètement ensablé, c'est la première fois, nous avons tourné trop tôt.
Avec l'aide de quelques locaux, quelques recommandations de conduite, de bonnes plaques de désensablage et quelques essais, nous sortons la voiture de ce piège. Sensations garanties et première expérience marquante du sable qui sera forte utile dans les jours à venir. Les gens que nous croisons sur le bord de la piste sont majoritairement très amicaux mais quelques personnes semblent décidées à indiquer la mauvaise trace afin de perdre les voitures.
Finalement, nous arrivons en début d'après midi à Merzouga, un paysage de dunes connu dans le monde entier pour sa beauté, un sable incomparable et une auberge dont nous pouvons utiliser les douches, cela ne sera pas un luxe. Nous déchargeons la vingtaine de sacs que nous emportions, tous remplis largement de fournitures scolaires, cahiers, stylos, calculatrices, feutre, gouache … et deux gros cartons supplémentaires. La hauteur de caisse augmente significativement ce qui n'est pas pour nous déplaire et la voiture semble soudain bien plus spacieuse. Nous nous garons sur le bivouac et allons nous y promener. La météo est exceptionnelle, l'ambiance aussi. Chaque équipage doit prendre part à un petit circuit dans les dunes où des commissaires vont noter la qualité de notre conduite. Aude et Caroline y laisseront des plumes sous le regard impitoyable des appareils photos.
Le bivouac s'organise et pour notre part s'agrandit, l'équipage de Marle nous rejoint ainsi que Jean-Luc et Quentin, des camarades d'école de Sophie et Caroline. Autour de pâtes largement assaisonnées au pesto, nous laissons filer le début d'après-midi. Après avoir dégonflé significativement nos pneus, nous nous engageons dans l'épreuve des dunes, un circuit de 300 mètres, parcouru sans grande difficulté. C'est l'occasion de se promener et de jouer dans les dunes avant la remise des fournitures scolaires.
Orchestrée par la présidente de l'Association Enfants du Désert, la remise des fournitures scolaires est un grand moment d'émotions avec le discours en français d'un enfant d'un village voisin. Ce sont environ 60 tonnes de fournitures scolaires qui ont été acheminées cette année et l'ensemble des participants sont chaleureusement remerciés.
Nous attendons la douche avec une certaine impatience et nous ne sommes pas les seuls, et cela bouchonne un peu mais toujours dans la bonne humeur, celle que l'on retrouve avec la solidarité en continue sur ce 4L Trophy 2009, celle qui fait que chaque panne trouve une solution et que chaque pièce manquante finit par être remplacée.
Nous nous retrouvons tous ensemble autour d'un large buffet dans l'auberge qui nous accueille et y passons une douce soirée au rythme de la musique berbère. Tous baignés dans l'aventure du 4L Trophy, nous mesurons notre chance d'être ici. Après une soirée animée de discussion et d'échanges, notamment avec de vieux routards de l'organisation, nous regagnons nos tentes avant une étape qui s'annonce prometteuse.












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