
[prepa] Team CESI 4éLéphants équipage 185
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Compte Rendu 4L Trophy
Départ mercredi.
Mercredi 16 février, la 4L fait son premier trajet Quimper – Nantes. A l'arrivé, on prend la sage décision de décranter l'avant de la voiture. Ça faisait trop souffrir les cardans. Départ de Nantes à 2H du matin avec 4 H de retard. On a roulé toute la nuit. Nous sommes arrivée avec seulement 1H30 de retard. Mais aucun problème, ils ne vérifient même pas les heures de passage.
Arrivée à saint Jean de Luz on réalise l'ampleur de l'évènement. Des 4l partout, toutes plus originales les unes des autres. L'ambiance était survoltée, nous nous étions tous préparé pendant un an pour ce raid.
Après quelques vérifs de paperasse et de l'état de la voiture par le contrôle, nous avons pu prendre la route. Et c'est parti pour une semaine de folie.
Pendant la nuit de mercredi à jeudi nous n'avons eu aucun problème. Nous avons rencontré une team de toulousain sur une aire d'autoroute. Ils décident de nous suivre tout au long de la route et même du raid. Nous partons rejoindre, une team qui les attendait dans une aire d'autoroute à 150 km.
Nous avons roulé toute la nuit sans problème majeur. A part la courroie de l'alternateur qui nous a lâchée sur l'autoroute espagnole. Moment assez stressant sachant que les camions passent très très près de nous. On a changé la courroie en moins de 5 min.
Deux trois petits réglages de l'allumage, mais rien d'exceptionnel. Après avoir passé une bonne partie de la journée et de la nuit à rouler, nous avons décidé de dormir sur une autre aire d'autoroute à 300km de Aljazira.
Nous avons repris la route tôt le matin, puis nous nous sommes arrêtés dans un restaurant local ( Mc Donald !!!). Nous avons également fait le plein de provisions pour le raid.
En partant de chez Ronald, nous entendions un sifflement provenant du moteur. Nous avons donc décidé de nous arrêter pour vérifier. Tout semble normal, mais nous ne savons toujours pas d'où vient la prise d'air. Nous décidons donc de rouler un peu plus longtemps. Une surchauffe du moteur de l'équipage 115 nous a obligés à nous arrêter sur une aire d'autoroute. Nous en profitons pour essayer de régler notre problème. Nous avons enfin trouvé d'où venait la panne. Le joint de pipe d'admission à été fragilisé par la petite surchauffe lorsque l'on a cassé la courroie de pompe à eau.
En démontant la pipe d'admission, nous découvrons que l'échapp a fait fondre le fil + du démarreur. Il manque une plaque de protection. Nous en construisons une avec les moyens du bord et on a refait le joint de la pipe d'admission avec de la pâte à joint. On a fait tourner le moteur le temps de savourer une petite bière.
Tout fonctionnait très bien, donc nous avons décidé de repartir. En bout de voie d'accélération (100m avant un tunnel) une fumée noir soir du capot. Nous nous arrêtons immédiatement. William a ouvert le capot et a crié : « EXCTINCTEUR !!!! FEU ! FEU », Nicolas a sauté dans la voiture, agrippé l'extincteur et a dégoupillé plus vite que son ombre. Le feu a été maitrisé en moins de 3 sc. Le fil + a fondu et est venu toucher une pièce (donc la masse) et ça a provoqué un court circuit. Nous avons checker 2/3 mn si la 4L allait bien. Pas de gros dégâts, hormis de démarreur HS. On reprend direct la route aidé par un équipage venu nous aider à démarrer la voiture en poussant bine sûr.
Nous avons roulé 1 km, et paf, la voiture s'est .On s'est rabattu sur le bas côté, ouvert le capot, et nous avons découvert que nous avions fait une belle erreur de débutant et on avait oublié de débrancher le démarreur, deuxième court circuit. On enlève le câble parasite puis nous sommes repartis, toujours à la poussette. Nous avions décidé de rouler jusqu'à Aljazira comme ça. Mais un bruit étrange du cardan droit nous oblige à nous arrêter. On check le cardan (moteur allumé bien sûr, on ne va pas pousser encore). Le cardan était mort de chez mort. On pouvait à peine tourner. Ça devenait vraiment dangereux, mais nous devions absolument trouver de l'huile de boite pour la changer. Après 40 km et 8 stations essences, nous trouvons enfin de l'huile de boite dans une aire d'autoroute. Nous ne savions pas où on était mais il fallait changer tout ça rapidement. Nous revoilà parti pour quelques heures de mécaniques. En faisant un tour complet de la 4L nous réalisons que l'amorto arrière droite avait également lâché. Nous nous n'étions plus à ça prêt.
Il nous a fallut 3H30 pour tout réparer. Vers 2H du mat nous pouvons enfin reprendre la route pour Aljazira. La route fût longue, très longue. Nous avions à parcourir 250 KM mais l'accumulation de fatigue et le peu de repas complet ont rendu ce périple compliqué.
Nous avons finalement rejoins le premier bivouac vers 4H30 du matin. Tout le monde dormait, sauf les autres équipages 4elephants et les toulousains qui nous attendaient. On leurs avait dit de partir lors de la réparation du joint de pipe d'admission, pensant les rattraper sur la route.
Après une courte nuit, nous sommes partis au pôle méca afin de fignoler toutes réparations et installer un démarreur. Nous avons bricolé la 4 L toute la journée. Nous sommes partis vers 18H40 au port pour prendre le bateau, direction le Maroc.
Arrivée au Maroc, on a pris la route pour ………… Nous étions censés nous arrêter sur une aire d'autoroute avec tous les autres équipages, mais nous avons loupé la sortie. Nous nous sommes donc arrêtés sur l'aire suivante. Nous n'avons dormis qu'une heure puis repris la route. Nous souhaitions rouler la nuit, sans circulation.
Au levé du jour, nous sommes tombés sur l'Organisation qui prenait son petit dej dans une station service, ils étaient très surpris de nous voir si loin si tôt !
Vers 11h, nous avons quittés l'autoroute pour pénétrer un peu plus dans le pays.
Au programme : traversée de paysages de montage enneigés magnifiques, tour de luge (le premier pour Davy, il a aimé !!! ) premier contact avec les enfants marocains et des bergers avec leurs troupeaux ainsi que beaucoup d'autres belles images.
Arrivée au premier bivouac vers 14h30, Nous somme au beau milieu d'un plateau caillouteux, la montagne nous cerne au loin. On a enfin pu profiter de se poser pour un vrai repas (lyophilisé …). Plein des autos fait, petit contrôle sous le capot, et voila que le démarreur que nous ont donné Davy et Morgan rends l'âme ! Rebelote, on passe 2H à chercher un démarreur qu'un équipage était ok de nous échanger contre un pack de bières et si on les débarrassent de 15Kg de copies et livres pour enfants. Banco, et voila qu'ils nous donnent un démarreur tout neuf emballé avec le câble qui avait cramé sur le moteur neuf et emballé lui aussi !!!
2h de remontage de plus et dodo !
Le lendemain mardi, encore des paysages superbes en longeant un fleuve parsemé d'oasis et qui remontait prendre sa source dans un lac perché à 1200m en cheminant par un canyon de couleur rouge feu. Vraiment magnifique, mais l'excitation perceptible à bord n'avait rien à voir avec le décor, en fait, nous étions entrain de ronger notre frein car la piste approchait !
Arrivé au check point d'entrée de piste, le remplissage des réservoirs était fébrile et expédié en un instant, les pneus à tétines de la Trelle n'en pouvaient plus du bitume et n'attendaient qu'une chose : Casser de caillou et bouffer du sable !!!
Première impression : Le pied avec un grand P ! L'impression de vitesse est terrible, même à 40Km/H, on sent la caisse travailler dans tout les sens, les pilotes cherchent la vitesse idéale pour la tôle ondulée pendant que le copilote surveille les herbes à chameaux. En parlant de chameaux, première rencontre avec ses derniers, ça change des vaches françaises !
Cette première piste n'était qu'une mise en bouche de 20Km et laisse vite la place au nouveau bivouac où nous resterons 3 nuits, il est plus grand et mieux équipé : écran géant, tentes, 2 citernes d'essence, les berbères pour nous vendre les petits souvenirs et se réchauffer au coin du feu car le soir, il fait froid !! En parlant de froid, Nico et moi somme tres privilégiés ! En effet, dormir dans une voiture isolée du froid n'est pas la panade de tous les équipages ! Pendant que Johana, Florian, Davy, Morgan et les 4 Toulousains se glacent tous les soirs dans les tentes, nous nous réveillons en peine nuit car nous avons trop chaud !!
Le mardi, les choses sérieuses commencent, c'est la première boucle sur piste en plein désert. 98Km en autonomie, mais suivis par l'assistance mécanique les médecins et la presse avec l'hélicoptère.
Encore de merveilleux paysages, les bacs à sable, des cailloux, des cotes infernales… La 4trelle les passe vaillamment, malgré 5 ensablements successifs au passage d'un oued tres très mou (l'isolation fait son poids et on le ressent).
Le Mardi : Boucle numéro 2. Toute la soirée, les équipages qui avaient fait la N°2 n'arrêtent pas de nous faire peur avec des récits de pots arrachés à dents de sable par les dunes, de fixations de capots démantelées par la tôle ondulée, de pneus crevés et de pare-brises explosés par les caillasses des autres autos. C'est donc avec une grande appréhension que nous nous engageons sur ce tracé ! Au final, pour nous, aucun soucis liées à la piste vu que des le Kilomètre 11, nous nous sommes complètement perdus sur un itinéraire différent mais qui correspondait vraiment bien au road-book, aussi bien sur les repères visuels tels que les antennes télé, ou les lacs asséchés et les ruines de caravansérails. On finit la journée de galère sur un raz le bol général de nous, Davy et Morgan et décidons de s'arrêter au bord d'un lit de rivière asséché qui nous a donné 2h de galères pour 80m parcourus afin de faire un petit apéro-dunes bien mérité ! Bien nous en a pris car 10 Km plus tard, nous retrouvons la bonne piste être tous les autres équipages aussi fourbus que nous. Le comble est que notre kilométrage correspond à celui du road book à 9km de moins des 211 prévus ! Par contre, 600 points de pénalité pour les 6 check-points ratés.
Aujourd'hui jeudi, d'but de l'épreuve marathon : au vu de l'ampleur des dégâts subis par les 4L pendant les deux boucles, l'organisation décide d'imposer un Contrôle systématique des châssis des autos pour faire passer par la route les autos trop fragilisées : résultat pour un départ prévu à 7H, nous sommes prêts à attaquer à midi car étant placés dans le fond du bivouac, nous nous retrouvons en queue de file, merci l'orga… Julien, un de nos Toulousains qui en est à son 3eme Trophy estime qu'il est beaucoup trop tard pour passer par la piste et à raison, on le verra + tard. C'est donc très déçu que nous entamons le trajet vers Marrakech par la route. De dépit, pendant que Flo change ses amortos dans une station service, nous prenons la décision collégiale d'aller dormir dans un vrai lit à Ouarzazate ! Nous croisons aussi un équipage lillois dont la roue avant gauche présente un carrossage de prés de 10° à vue de nez !je l'interpelle là-dessus, le pilote n'a pas la moindre notion de mécanique et ne se rends pas compte que la carcasse de ses pneus est à blanc !! On l'empêche de reprendre la route sans petit diagnostic maison ! Résultat : cardan desserré ! L'assistance méca arrive et nous prenons donc la direction de Ouarzazate à l'hôtel Amlal d'où je vous écris toutes ces lignes. Hélas, la voiture est dans un parking fermé, et les appareils photos sont restés dedans, les photos seront donc pour demain, Inchallah comme on dit ici !
Demain, direction Marrakech pour de nouvelles aventures !!!
Départ mercredi.
Mercredi 16 février, la 4L fait son premier trajet Quimper – Nantes. A l'arrivé, on prend la sage décision de décranter l'avant de la voiture. Ça faisait trop souffrir les cardans. Départ de Nantes à 2H du matin avec 4 H de retard. On a roulé toute la nuit. Nous sommes arrivée avec seulement 1H30 de retard. Mais aucun problème, ils ne vérifient même pas les heures de passage.
Arrivée à saint Jean de Luz on réalise l'ampleur de l'évènement. Des 4l partout, toutes plus originales les unes des autres. L'ambiance était survoltée, nous nous étions tous préparé pendant un an pour ce raid.
Après quelques vérifs de paperasse et de l'état de la voiture par le contrôle, nous avons pu prendre la route. Et c'est parti pour une semaine de folie.
Pendant la nuit de mercredi à jeudi nous n'avons eu aucun problème. Nous avons rencontré une team de toulousain sur une aire d'autoroute. Ils décident de nous suivre tout au long de la route et même du raid. Nous partons rejoindre, une team qui les attendait dans une aire d'autoroute à 150 km.
Nous avons roulé toute la nuit sans problème majeur. A part la courroie de l'alternateur qui nous a lâchée sur l'autoroute espagnole. Moment assez stressant sachant que les camions passent très très près de nous. On a changé la courroie en moins de 5 min.
Deux trois petits réglages de l'allumage, mais rien d'exceptionnel. Après avoir passé une bonne partie de la journée et de la nuit à rouler, nous avons décidé de dormir sur une autre aire d'autoroute à 300km de Aljazira.
Nous avons repris la route tôt le matin, puis nous nous sommes arrêtés dans un restaurant local ( Mc Donald !!!). Nous avons également fait le plein de provisions pour le raid.
En partant de chez Ronald, nous entendions un sifflement provenant du moteur. Nous avons donc décidé de nous arrêter pour vérifier. Tout semble normal, mais nous ne savons toujours pas d'où vient la prise d'air. Nous décidons donc de rouler un peu plus longtemps. Une surchauffe du moteur de l'équipage 115 nous a obligés à nous arrêter sur une aire d'autoroute. Nous en profitons pour essayer de régler notre problème. Nous avons enfin trouvé d'où venait la panne. Le joint de pipe d'admission à été fragilisé par la petite surchauffe lorsque l'on a cassé la courroie de pompe à eau.
En démontant la pipe d'admission, nous découvrons que l'échapp a fait fondre le fil + du démarreur. Il manque une plaque de protection. Nous en construisons une avec les moyens du bord et on a refait le joint de la pipe d'admission avec de la pâte à joint. On a fait tourner le moteur le temps de savourer une petite bière.
Tout fonctionnait très bien, donc nous avons décidé de repartir. En bout de voie d'accélération (100m avant un tunnel) une fumée noir soir du capot. Nous nous arrêtons immédiatement. William a ouvert le capot et a crié : « EXCTINCTEUR !!!! FEU ! FEU », Nicolas a sauté dans la voiture, agrippé l'extincteur et a dégoupillé plus vite que son ombre. Le feu a été maitrisé en moins de 3 sc. Le fil + a fondu et est venu toucher une pièce (donc la masse) et ça a provoqué un court circuit. Nous avons checker 2/3 mn si la 4L allait bien. Pas de gros dégâts, hormis de démarreur HS. On reprend direct la route aidé par un équipage venu nous aider à démarrer la voiture en poussant bine sûr.
Nous avons roulé 1 km, et paf, la voiture s'est .On s'est rabattu sur le bas côté, ouvert le capot, et nous avons découvert que nous avions fait une belle erreur de débutant et on avait oublié de débrancher le démarreur, deuxième court circuit. On enlève le câble parasite puis nous sommes repartis, toujours à la poussette. Nous avions décidé de rouler jusqu'à Aljazira comme ça. Mais un bruit étrange du cardan droit nous oblige à nous arrêter. On check le cardan (moteur allumé bien sûr, on ne va pas pousser encore). Le cardan était mort de chez mort. On pouvait à peine tourner. Ça devenait vraiment dangereux, mais nous devions absolument trouver de l'huile de boite pour la changer. Après 40 km et 8 stations essences, nous trouvons enfin de l'huile de boite dans une aire d'autoroute. Nous ne savions pas où on était mais il fallait changer tout ça rapidement. Nous revoilà parti pour quelques heures de mécaniques. En faisant un tour complet de la 4L nous réalisons que l'amorto arrière droite avait également lâché. Nous nous n'étions plus à ça prêt.
Il nous a fallut 3H30 pour tout réparer. Vers 2H du mat nous pouvons enfin reprendre la route pour Aljazira. La route fût longue, très longue. Nous avions à parcourir 250 KM mais l'accumulation de fatigue et le peu de repas complet ont rendu ce périple compliqué.
Nous avons finalement rejoins le premier bivouac vers 4H30 du matin. Tout le monde dormait, sauf les autres équipages 4elephants et les toulousains qui nous attendaient. On leurs avait dit de partir lors de la réparation du joint de pipe d'admission, pensant les rattraper sur la route.
Après une courte nuit, nous sommes partis au pôle méca afin de fignoler toutes réparations et installer un démarreur. Nous avons bricolé la 4 L toute la journée. Nous sommes partis vers 18H40 au port pour prendre le bateau, direction le Maroc.
Arrivée au Maroc, on a pris la route pour ………… Nous étions censés nous arrêter sur une aire d'autoroute avec tous les autres équipages, mais nous avons loupé la sortie. Nous nous sommes donc arrêtés sur l'aire suivante. Nous n'avons dormis qu'une heure puis repris la route. Nous souhaitions rouler la nuit, sans circulation.
Au levé du jour, nous sommes tombés sur l'Organisation qui prenait son petit dej dans une station service, ils étaient très surpris de nous voir si loin si tôt !
Vers 11h, nous avons quittés l'autoroute pour pénétrer un peu plus dans le pays.
Au programme : traversée de paysages de montage enneigés magnifiques, tour de luge (le premier pour Davy, il a aimé !!! ) premier contact avec les enfants marocains et des bergers avec leurs troupeaux ainsi que beaucoup d'autres belles images.
Arrivée au premier bivouac vers 14h30, Nous somme au beau milieu d'un plateau caillouteux, la montagne nous cerne au loin. On a enfin pu profiter de se poser pour un vrai repas (lyophilisé …). Plein des autos fait, petit contrôle sous le capot, et voila que le démarreur que nous ont donné Davy et Morgan rends l'âme ! Rebelote, on passe 2H à chercher un démarreur qu'un équipage était ok de nous échanger contre un pack de bières et si on les débarrassent de 15Kg de copies et livres pour enfants. Banco, et voila qu'ils nous donnent un démarreur tout neuf emballé avec le câble qui avait cramé sur le moteur neuf et emballé lui aussi !!!
2h de remontage de plus et dodo !
Le lendemain mardi, encore des paysages superbes en longeant un fleuve parsemé d'oasis et qui remontait prendre sa source dans un lac perché à 1200m en cheminant par un canyon de couleur rouge feu. Vraiment magnifique, mais l'excitation perceptible à bord n'avait rien à voir avec le décor, en fait, nous étions entrain de ronger notre frein car la piste approchait !
Arrivé au check point d'entrée de piste, le remplissage des réservoirs était fébrile et expédié en un instant, les pneus à tétines de la Trelle n'en pouvaient plus du bitume et n'attendaient qu'une chose : Casser de caillou et bouffer du sable !!!
Première impression : Le pied avec un grand P ! L'impression de vitesse est terrible, même à 40Km/H, on sent la caisse travailler dans tout les sens, les pilotes cherchent la vitesse idéale pour la tôle ondulée pendant que le copilote surveille les herbes à chameaux. En parlant de chameaux, première rencontre avec ses derniers, ça change des vaches françaises !
Cette première piste n'était qu'une mise en bouche de 20Km et laisse vite la place au nouveau bivouac où nous resterons 3 nuits, il est plus grand et mieux équipé : écran géant, tentes, 2 citernes d'essence, les berbères pour nous vendre les petits souvenirs et se réchauffer au coin du feu car le soir, il fait froid !! En parlant de froid, Nico et moi somme tres privilégiés ! En effet, dormir dans une voiture isolée du froid n'est pas la panade de tous les équipages ! Pendant que Johana, Florian, Davy, Morgan et les 4 Toulousains se glacent tous les soirs dans les tentes, nous nous réveillons en peine nuit car nous avons trop chaud !!
Le mardi, les choses sérieuses commencent, c'est la première boucle sur piste en plein désert. 98Km en autonomie, mais suivis par l'assistance mécanique les médecins et la presse avec l'hélicoptère.
Encore de merveilleux paysages, les bacs à sable, des cailloux, des cotes infernales… La 4trelle les passe vaillamment, malgré 5 ensablements successifs au passage d'un oued tres très mou (l'isolation fait son poids et on le ressent).
Le Mardi : Boucle numéro 2. Toute la soirée, les équipages qui avaient fait la N°2 n'arrêtent pas de nous faire peur avec des récits de pots arrachés à dents de sable par les dunes, de fixations de capots démantelées par la tôle ondulée, de pneus crevés et de pare-brises explosés par les caillasses des autres autos. C'est donc avec une grande appréhension que nous nous engageons sur ce tracé ! Au final, pour nous, aucun soucis liées à la piste vu que des le Kilomètre 11, nous nous sommes complètement perdus sur un itinéraire différent mais qui correspondait vraiment bien au road-book, aussi bien sur les repères visuels tels que les antennes télé, ou les lacs asséchés et les ruines de caravansérails. On finit la journée de galère sur un raz le bol général de nous, Davy et Morgan et décidons de s'arrêter au bord d'un lit de rivière asséché qui nous a donné 2h de galères pour 80m parcourus afin de faire un petit apéro-dunes bien mérité ! Bien nous en a pris car 10 Km plus tard, nous retrouvons la bonne piste être tous les autres équipages aussi fourbus que nous. Le comble est que notre kilométrage correspond à celui du road book à 9km de moins des 211 prévus ! Par contre, 600 points de pénalité pour les 6 check-points ratés.
Aujourd'hui jeudi, d'but de l'épreuve marathon : au vu de l'ampleur des dégâts subis par les 4L pendant les deux boucles, l'organisation décide d'imposer un Contrôle systématique des châssis des autos pour faire passer par la route les autos trop fragilisées : résultat pour un départ prévu à 7H, nous sommes prêts à attaquer à midi car étant placés dans le fond du bivouac, nous nous retrouvons en queue de file, merci l'orga… Julien, un de nos Toulousains qui en est à son 3eme Trophy estime qu'il est beaucoup trop tard pour passer par la piste et à raison, on le verra + tard. C'est donc très déçu que nous entamons le trajet vers Marrakech par la route. De dépit, pendant que Flo change ses amortos dans une station service, nous prenons la décision collégiale d'aller dormir dans un vrai lit à Ouarzazate ! Nous croisons aussi un équipage lillois dont la roue avant gauche présente un carrossage de prés de 10° à vue de nez !je l'interpelle là-dessus, le pilote n'a pas la moindre notion de mécanique et ne se rends pas compte que la carcasse de ses pneus est à blanc !! On l'empêche de reprendre la route sans petit diagnostic maison ! Résultat : cardan desserré ! L'assistance méca arrive et nous prenons donc la direction de Ouarzazate à l'hôtel Amlal d'où je vous écris toutes ces lignes. Hélas, la voiture est dans un parking fermé, et les appareils photos sont restés dedans, les photos seront donc pour demain, Inchallah comme on dit ici !
Demain, direction Marrakech pour de nouvelles aventures !!!
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Moi qui ne suis pas "fan" du Trophy, j'ai bien aimé ton récit ....... (parfois, quand c'est long, c''est BON)maelwind a écrit : $=) super!!!
Et petit PLUS : sans faute
BRAVO et bonne continuation c'est sympa de voir que tout le monde se défonce pour remettre en état une épave et va la caillasser une fois neuve

Bear

Si tu ne sais pas : APPRENDS / Si tu n'y arrives pas : RECOMMENCE / Si c'est impossible ... FAIS LE ! ... (

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