Petit debrief du Student:
Ben et moi même tenons a remercier tous les Vrallystes et tous les participants, qui ont largement contribué à la bonne ambiance et à l'entraide lors du raid.
Nous partons donc des Yvelines et nous rejoignons le convoi de Vrallyste au départ de Palaiseau sur l'A10. Nous arrivons sans problèmes à la Rochelle (bon on a raté la sortie d'Autoroute...)
Mécaniquement parlant on est assez content du Pickup sur le trajet, on ne bouffe plus de cardan depuis que l'on a ajouté deux rondelles cuivre coté roue... On trouve encore la boite trop longue, a 120 en 5eme le moteur est a 3000 tours, pas de puissance et pas de couple, on doit taper la 4 pour les montées et pour doubler.
A la Rochelle, on pense decranter l'arrière car avec le chargement c'est vraiment limite... Finalement nous n'avons pas le droit de faire de meca sur le vieux port, donc on repousse ca à l'Espagne
Depart de la Rochelle, on fait 10km sur l'autoroute et ca commence a sentir le chaud, puis le cramé, puis les yeux nous piquent dans l'habitacle, ni une ni deux, j'ecrase le frein, warning et BAU, ben arrache l'extincteur du support, on saute le capot et la: Départ de flamme sur le 4en 1, on arrose une première fois, ca reprends, on arrose une deuxième fois, ca s'eteinds et on constate une fuite de liquide de refroidissement sur la durite supérieure. On attends un peu que ca refroidisse et on cogite: Le liquide de refroidissement ca ne brule pas? On change le bout de durite et on repart sans le capot, ca sent le cramé toujours mais ca s'estompe au fil des km... Ben les yeux rivés sur le 4en1 a gueuter les flammes. Bref seule explication valable: Le LDR a imbibé la bande thermique, qui a pris feu a cause des agents antigels (glycol).
Toute la traversée de L'espagne s'est faite sans encombre, mise a part un givrage carbu (on a viré le rechauffage de pipe et de pied de carbu, grosse connerie).
Arrivés à Tarifa, on decrante l'arrière à 26cm mais ca ne change pas grand chose, on est décidemment beaucoup trop chargé
Arrivée au Maroc, on a un bruit de roulement à l'arrière, on change le roulement mais c'est toujours pareil, on laisse tomber, l'Etape 1 nous plait beaucoup, le pickup est trés à l'aise dans la boue/neige.
Dans un banc de sable, on essaye de forcer un peu en première, ca patine tout ce que ca peut et d'un coup plus de morticité, je pense tout de suite que c'est la première qui a sauté, mais non, elle est encore bien enclanchée: Cardan mort, cassé au niveau du moyeu de roue, à priori il aurait un defaut de fabrication, on change le cardan le temps de prendre un bière et on repart.
Sur les pistes ca se corse, la boite nous fous vraiment dans la merde dans les bancs de sable, aucun couple et inexploitable une fois tanqué, l'embrayage fume et on abdique: 4x4 de l'orga et pénalité meca. On crame la Facet lors d'un passage d'oued, on se tanque encore severe, heureusement la Rover avait une pompe électrique en rab et nous dépanne.
On galère a chaque passage délicat, l'arrière, beaucoup trop lourd s'enfonce, l'avant commence a creuser et on fait cirer l'embrayage: une vraie galère, la tringlerie de vitesse au plancher fait sévèrement la gueule et les bagues en plastiques se font la malle: une vraie galère, ca devient compliqué de ne pas faire craquer la boite.
Dans le col du Tich-ka, lors d'une arrêt pipi, ben donne un petit coup de frein a main quasi a l'arret, on entend un gros bruit de claquement dans le train arrière et la voiture se stoppe nette (comme un bâton dans une roue). On regarde: Un étrier s'est fait la malle! Il est coincé entre la jante et la chappe, il est bouillant et completement bouffé, on laisse refroidir et on inspecte: On comprends vite d'ou viens le probleme: Lors des gros débattement de suspensions, le levier de frein à main sur l'etrier vient taper sur la caisse juste a coté des butées de trains, ca a tordu la chappe, tout ce petit monde a prit du jeu et les vis on fini par se barrer. On tente une réparation "à la marocaine" à Ouarzazate mais on abandonne (tout est tordu dans tous les sens et les trous on prit un jeu de fou), on condamne l'etrier et on repart du trois etriers. On fera toute la remonté comme ca. Au retour en Espagne on cassera un cable d'accélérateur (hate de rentrer, on appuyait trop fort sur la pedale.. lol) et deux givrages carbu.
Pour resumer:
L'alpine est un super moteur, même s'il était accouplé a une boite qu'il n'aimais pas trop, il a su nous ravir, du couple et de la puissance.
La boite 5 de R5GTL en 10x31 est une vraie merde.... Pas du tout compatible avec l'Alpine, qui a un couple maxi a 4000 touts et une puissance maxi a 6500 tours... Ou alors il aurais fallu rouler a 170km/h tout du long pour etre dans la bonne plage en 5ème...
Les vitesses au plancher a déconseiller trés fortement, même avec une tôle de protection ca fini toujours par toucher, les bagues se barrent et la c'est la grosse galère.
On a prévu beaucoup trop de pièces de rechange (cardans x8, et tous les périphériques de l'alpine + pleins de trucs qui ont pas servis), ca nous a joué des tours, surtout que tout le chargement "lourd" (outils + pièces) est canalisé sur la partie arrière de la f6 (pickup oblige)
Mais sinon on a passé un super Student, même si le parcours on le connaissais déja (identique au trophy sauf la première étape). c'est toujours moins magique la deuxième fois...
On ne restera pas sur un echec. D'ici peu la pickup va subir (avec douleur et fracas) son EVO2. Ca va faire très mal, je vous l'assure.