Bonsoir à tous,
Notre carnet de bord est enfin terminé et comme il est très long, je me permets de créer un nouveau sujet. A vous d'en profiter.
Préambule
Nous sommes le Jeudi 12 février 2010, le soleil n'est pas encore levé sur Saint-Quentin et la nuit qui se termine fut trop courte. Il est 5h30 lorsque mon réveil sonne et aujourd'hui, c'est le début de la treizième édition du Raid Humanitaire Etudiant 4L Trophy. Ces derniers jours ont souvent ressemblé un marathon mais heureusement, tout semble prêt.
Après avoir avalé un rapide petit déjeuner et profité d'une bonne douche (il faudra être patient avant la prochaine), il est temps pour Emmanuel et moi de rassembler nos dernières affaires, de nous manifester au près de la famille et de courir à la voiture… qui démarre au premier coup de clef. Il est 6h15 lorsque nous quittons le domicile familial à destination de la station essence. Nous sommes presque dans les temps. Après avoir effectué le premier plein d'une longue série, nous prenons la route du Stade de France où nous sommes convoqués à 8h40 pour les vérifications administratives.
Entre notre autoradio installé la veille, le boitier de géo-localisation et notre ecogyser (boitier d'éco conduite), notre tableau de bord a tout du laboratoire d'électronique. A l'arrière, au chaud, se tient le troisième membre de notre équipage, le Lego du 4L Trophy. Nous dépassons la Boulangerie DuPain, l'un de nos partenaires et il semblerait que notre voiture ne passe pas inaperçue ! Et pour cause, avec sa peinture rutilante, sa galerie imposante et sa dizaine de partenaires, notre voiture est visible de loin. Nous n'avons malheureusement pas le temps de nous arrêter et devons filer vers la région parisienne. Mis à part quelques gouttes de pluies, le trajet se passe bien et il est l'occasion de repenser à tout le chemin parcouru durant ces derniers mois.
Retour en arrière
Je viens de vivre en compagnie de Thibaud une aventure extraordinaire. Nous sommes au début du mois de mars 2009 et s'achèvent les 7000 kms de la douzième édition du 4L Trophy. Le retour à la vie quotidienne est un peu difficile et la tentation de repartir est grande. Après des mois d'efforts, l'association 4L & Eux a acquis une certaine reconnaissance dans le paysage saint-quentinois et nos partenaires nous font confiance. L'idée de repartir restera en suspens quelques mois, alors que je me renseigne sur les motivations éventuelles de mes proches. La décision viendra d'une discussion avec Emmanuel, mon cousin, à l'occasion de retrouvailles familiales.
Nous sommes à la fin du mois de mai et l'aventure de l'équipage 579 va pouvoir commencer. Certains partenaires ne tardent pas à nous renouveler leur confiance et permettent l'envol de notre projet. La contrainte n'est pas nouvelle mais elle reste difficile à gérer, aucun de nous deux est présent de manière régulière à Saint-Quentin. Emmanuel est originaire de Normandie et il suit ses études à Belfort, je suis pour ma part toujours étudiant à Strasbourg et nous partageons l'Allemagne comme destination de nos stages pour cet été. Autant dire que nous rassembler autour d'une voiture va être un exercice délicat. A mon retour début Août, il est urgent de faire progresser le projet qui n'a pas beaucoup évolué ces derniers mois mis à part nos supports de communication.
Les quelques semaines à venir vont être décisives. Je rencontre en effet M. Norel, le gérant de plusieurs magasins à Saint-Quentin qui s'intéresse de près à notre projet. Cela se concrétisera peu de temps après par le soutien de 4 de ses enseignes. Son soutien permet d'aborder plus sereinement la fin de notre préparation. Nous aurions pu repartir avec la même voiture, mais Adrien déniche sur la toile une affaire qu'il ne veut pas rater.
Et c'est ainsi qu'il se retrouve à la mi- Août dans la région d'Evreux pour acheter une seconde 4L qui pour faire original (voir Récit 2009) est une F4 de 1988. La voiture est à vendre à un très bon prix.
Elle dispose du contrôle technique mais elle mérite quelques réglages. Au terme d'un parcours un peu chaotique, j'arrive à Saint-Lô où je dois déposer la voiture qui rejoindra à la rentrée scolaire le lycée professionnel de Granville. Je file alors dans les Alpes pour quelques jours de vacances. Avec septembre arrive la rentrée des classes et pour nous le retour aux affaires. Si les choses semblent plutôt bien avancées, il ne faut pas relâcher nos efforts et trouver nos derniers partenaires et faire progresser la préparation de la voiture. Lors de ma participation au Challenge de la Voie d'eau un peu avant la rentrée, j'ai fait la connaissance de Aahtp, un atelier de préparation de véhicule présent chaque année sur le 4L Trophy, qui est une association de promotion des métiers d'hommes au féminin (vous vous souvenez du Pick-up orange?). En récompense de notre prestation durant cet événement, la voiture gagne le droit à des plaques de protection et des anneaux de remorquage de compétition. Je m'étais promis de repartir au Maroc qu'à condition de faire mieux que l'an passé sur tous les domaines.
Cela passait par l'organisation d'un nouveau Pré Village Départ à Saint-Quentin et la quête d'une tente Caïdale, une forme de Graal pour moi. Afin d'améliorer encore cette manifestation qui m'avait valu, au début de l'été, de recevoir une distinction honorifique du préfet, nous avions besoin de partenaires financiers pour absorber une partie du coût de cet événement. Les deux cousins se retrouvèrent donc aux vacances de la Toussaint pour faire le point sur les avancées du projet.
Notre voiture est alors entre les mains expertes des élèves du lycée professionnel de Granville et il est temps pour nous de prendre la direction d'Amiens où nous devons soutenir notre projet devant un jury. Mission accomplie quelques heures plus tard et nous réfléchissons, sur la route du retour, à la façon dont nous installerons notre projet. Quelques partenaires continuent de nous rejoindre alors que nous poursuivons notre préparation.
Les vacances de Noël sont l'occasion de quelques interventions chez nos partenaires et de préparer la dernière ligne droite. Emmanuel aura pour lui d'être déchargé de tous impératifs scolaires. Tant le mois de janvier et le début du mois de février auront été chargés, nous ne pouvons détailler notre travail. Nous n'en retiendrons que les événements marquants et importants pour la suite.
Vous aurez l'occasion d'en retrouver d'autres dans le récit relatif au Pré Village Départ. Le premier événement marquant de ce début d'année est l'accord que nous obtenons de la société Lego d'emmener avec nous une figurine publicitaire de 60 centimètres de haut. Ce sera notre mascotte et grâce à elle, nous serons facilement repérables. Afin d'organiser au mieux notre fin de préparation Emmanuel s'organise un petit séjour en région parisienne après avoir récupéré la voiture fraichement sortie de peinture, afin de l'équiper de son matériel de Rallye et des dispositifs électroniques mis en tests par Nomadic Solution. Alors que je jongle entre mes cours et des retours chaque week-end en Picardie, Emmanuel prend ses quartiers à Saint-Quentin pour les deux dernières semaines. Nous terminons de vendre nos espaces publicitaires, récupérons les fournitures scolaires et préparons les cartables, il ne reste que quelques petits travaux à effectuer sur la voiture et tout semble aller pour le mieux. Il ne suffit parfois pas de grand chose pour perturber un équipage se préparant au 4L Trophy.
Et c'est la société Desertours, organisatrice de l'événement, qui vient nous arroser d'une douche froide. Le départ de la course est prévu dans une quinzaine de jours et une secrétaire d' apprendre à Emmanuel qu'il nous est interdit d'emporter avec nous le dispositif de géo localisation. Une de nos principales attractions est remise en question, le malaise est bien présent. Nous décidons alors de riposter puisque nous sommes presque convaincus d'être dans notre bon droit. Je prends contact dans les jours qui suivent avec l'organisation en expliquant la situation, avec la ferme intention de ne pas nous laisser faire !
Mais avec l'inquiétude des conséquences d'un refus...
Rapidement, je suis mis en relation avec Julien, le codirecteur qui m'écoute et s'engage à trouver une solution. Son principal souci est d'avoir refusé un pareil dispositif à des équipages l'ayant sollicité. Nous ne reviendrons pas sur les raisons, mais elles sont légitimes. Soulagé, j'obtiens finalement l'assurance qu'une dérogation nous sera accordée. Nous pouvons enfin terminer notre préparation et aborder sereinement la dernière ligne droite !
Cette petite escapade dans nos souvenirs, nous aura conduits aux portes de la région parisienne où la circulation se densifie.
[Récit] L'équipage 579 vous raconte son aventure
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Village Départ – Paris, Stade de France
Le soleil se lève sur l'autoroute A1 alors que nous nous approchons de la capitale.
Première bonne nouvelle, tout semble tenir, le chargement ne bouge pas et la galerie est robuste, cela tombe bien, car il nous reste encore 6500 kms à parcourir. Il est environ 8h30 quand nous arrivons à proximité du stade de France. Nous nous sommes bien sortis des quelques ralentissements quotidiens de l'ile de France auxquels nous ne sommes pas vraiment habitués. Nous n'avons croisé aucune 4L, cela va changer mais avons eu le droit à quelques coups de klaxons et appels de phare.
Nous trouvons rapidement l'accès au parvis du Stade de France, avec l'aide de quelques souvenirs de l'an dernier. Nous sommes accueillis par les premiers étudiants de l'ESC Rennes que nous croisons. Nous prenons place dans la file pour les vérifications techniques, le moment est d'importance. Avant tout contrôle, nous recevons une puce RFID de pointage et j'en profite pour demander Julien comme convenu, afin de déclarer notre système de géo localisation. La personne à qui je m'adresse est la bonne !
Nous faisons donc connaissance, l'occasion d'une première photo avec notre mascotte, la figurine Lego. L'attente est de courte durée, nous arrivons sous la tente des commissaires pour les vérifications techniques. Tout ou presque, est en règle. Julien fait passer notre système de géo localisation que les commissaires ont remarqué. On nous demande juste de renforcer les fixations de la batterie et la fixation de nos roues de secours. Emmanuel se rend alors dans un magasin de bricolage voisin, alors que j'en profite pour nettoyer la voiture avant la pose des stickers de l'organisation. Une petite demi-heure plus tard et tout est en place.
La voiture reçoit son numéro d'équipage. Il est alors temps de rejoindre le parc fermé où quelques centaines de voitures sont déjà présentes. Nous sommes guidés sur le parvis du Stade et espérons obtenir une place en première ligne. C'est chose faite. Nous avons même le privilège de n'avoir aucun voisin immédiat, ce qui laisse un peu de place pour discuter.
Nous reconnaissons immédiatement nos voisins de derrière, il s'agit d'une partie du Team Aahtp. Les rencontres et échanges seront pour plus tard, car nous devons aller faire les vérifications administratives.
Les tentes de l'an passé, ont laissé place à des loges du Stade, il y fait bien chaud et nous y sommes bien moins serrés. Nous passons rapidement les différents contrôles, récupérons quelques cadeaux ainsi que 2 Tee-shirt de la course.
Nous passons rapidement à l'espace équipage et profitons de la relative tranquillité matinale pour faire le tour du Village départ, au centre duquel trône le camion média avec l'écran géant.
Nous nous rapprochons alors de notre voiture et nous ne tardons pas à recevoir de la visite. Il est un peu plus de 9h30 lorsqu'une demoiselle de l'organisation conduit à nous un premier journaliste. Nous découvrons alors que l'agence de relation publique C3M a invité de nombreux journalistes à venir nous rencontrer pour présenter nos partenaires. Pendant près d'1h30, les explications s'enchainent, presse écrite, radio et internet, nous rencontrons plusieurs journalistes et improvisons quelques séances photos notamment pour le site internet Caradisiac. Alors que le monde grouille autour de notre voiture et que les passants sont nombreux à s'arrêter sur notre mascotte le temps d'une photo, nos familles arrivent et c'est l'occasion de faire les présentations.
Nous sommes alors une vingtaine autour de notre voiture où nous offrons quelques pâtisseries orientales non servies à l'occasion du Pré Village Départ de Saint-Quentin. Nous saluons les équipages que nous connaissons et ils sont déjà nombreux. Ceux de nos régions, picards, normands, alsaciens, belfortains, ceux avec qui nous correspondions et ceux rencontrés dans différents événements, tout cela fait du monde !
Nos partenaires nous quittent à l'occasion de la conférence de presse et nous retrouvons un peu de repos en compagnie de nos proches. Le soleil semble enfin se lever même s'il ne fait pas vraiment chaud. Un peu après midi, tous les participants se retrouvent au pied du podium à l'occasion du premier briefing. Nous sommes environ 1500 étudiants et nous écoutons les recommandations de M. Rey le directeur de la course.
Il y a de l'ambiance, cette treizième édition du 4L Trophy s'annonce bien.
Le départ de la course est donné en simultané de Paris et Bordeaux et c'est sur des recommandations de prudence que nous regagnons nos voitures. Nous avons le temps de voir partir de nombreux véhicules.
Nous en profitons pour manger et prendre des forces avant le premier marathon. Au revoir émouvant à côté de la 4L numéro 579, alors que nous sommes sur le départ. Adrien est au volant, sa mission est de ne pas caler…

Première sortie de notre mascotte en compagnie d'Emmanuel et de Julien, un des directeurs de la course

La voiture reçoit son numéro. Nous sommes prêts pour le départ !

Il y a de l'agitation autour de notre bolide

Et pour cause, elle a fière allure

Photo de famille avant le départ

C'est l'heure du briefing, 4…3…2…1… à vos voitures !

Et c'est parti !
Rendez-vous à Algésiras !

Et ils quittèrent l'esplanade du Stade de France en traversant la foule
Le soleil se lève sur l'autoroute A1 alors que nous nous approchons de la capitale.
Première bonne nouvelle, tout semble tenir, le chargement ne bouge pas et la galerie est robuste, cela tombe bien, car il nous reste encore 6500 kms à parcourir. Il est environ 8h30 quand nous arrivons à proximité du stade de France. Nous nous sommes bien sortis des quelques ralentissements quotidiens de l'ile de France auxquels nous ne sommes pas vraiment habitués. Nous n'avons croisé aucune 4L, cela va changer mais avons eu le droit à quelques coups de klaxons et appels de phare.
Nous trouvons rapidement l'accès au parvis du Stade de France, avec l'aide de quelques souvenirs de l'an dernier. Nous sommes accueillis par les premiers étudiants de l'ESC Rennes que nous croisons. Nous prenons place dans la file pour les vérifications techniques, le moment est d'importance. Avant tout contrôle, nous recevons une puce RFID de pointage et j'en profite pour demander Julien comme convenu, afin de déclarer notre système de géo localisation. La personne à qui je m'adresse est la bonne !
Nous faisons donc connaissance, l'occasion d'une première photo avec notre mascotte, la figurine Lego. L'attente est de courte durée, nous arrivons sous la tente des commissaires pour les vérifications techniques. Tout ou presque, est en règle. Julien fait passer notre système de géo localisation que les commissaires ont remarqué. On nous demande juste de renforcer les fixations de la batterie et la fixation de nos roues de secours. Emmanuel se rend alors dans un magasin de bricolage voisin, alors que j'en profite pour nettoyer la voiture avant la pose des stickers de l'organisation. Une petite demi-heure plus tard et tout est en place.
La voiture reçoit son numéro d'équipage. Il est alors temps de rejoindre le parc fermé où quelques centaines de voitures sont déjà présentes. Nous sommes guidés sur le parvis du Stade et espérons obtenir une place en première ligne. C'est chose faite. Nous avons même le privilège de n'avoir aucun voisin immédiat, ce qui laisse un peu de place pour discuter.
Nous reconnaissons immédiatement nos voisins de derrière, il s'agit d'une partie du Team Aahtp. Les rencontres et échanges seront pour plus tard, car nous devons aller faire les vérifications administratives.
Les tentes de l'an passé, ont laissé place à des loges du Stade, il y fait bien chaud et nous y sommes bien moins serrés. Nous passons rapidement les différents contrôles, récupérons quelques cadeaux ainsi que 2 Tee-shirt de la course.
Nous passons rapidement à l'espace équipage et profitons de la relative tranquillité matinale pour faire le tour du Village départ, au centre duquel trône le camion média avec l'écran géant.
Nous nous rapprochons alors de notre voiture et nous ne tardons pas à recevoir de la visite. Il est un peu plus de 9h30 lorsqu'une demoiselle de l'organisation conduit à nous un premier journaliste. Nous découvrons alors que l'agence de relation publique C3M a invité de nombreux journalistes à venir nous rencontrer pour présenter nos partenaires. Pendant près d'1h30, les explications s'enchainent, presse écrite, radio et internet, nous rencontrons plusieurs journalistes et improvisons quelques séances photos notamment pour le site internet Caradisiac. Alors que le monde grouille autour de notre voiture et que les passants sont nombreux à s'arrêter sur notre mascotte le temps d'une photo, nos familles arrivent et c'est l'occasion de faire les présentations.
Nous sommes alors une vingtaine autour de notre voiture où nous offrons quelques pâtisseries orientales non servies à l'occasion du Pré Village Départ de Saint-Quentin. Nous saluons les équipages que nous connaissons et ils sont déjà nombreux. Ceux de nos régions, picards, normands, alsaciens, belfortains, ceux avec qui nous correspondions et ceux rencontrés dans différents événements, tout cela fait du monde !
Nos partenaires nous quittent à l'occasion de la conférence de presse et nous retrouvons un peu de repos en compagnie de nos proches. Le soleil semble enfin se lever même s'il ne fait pas vraiment chaud. Un peu après midi, tous les participants se retrouvent au pied du podium à l'occasion du premier briefing. Nous sommes environ 1500 étudiants et nous écoutons les recommandations de M. Rey le directeur de la course.
Il y a de l'ambiance, cette treizième édition du 4L Trophy s'annonce bien.
Le départ de la course est donné en simultané de Paris et Bordeaux et c'est sur des recommandations de prudence que nous regagnons nos voitures. Nous avons le temps de voir partir de nombreux véhicules.
Nous en profitons pour manger et prendre des forces avant le premier marathon. Au revoir émouvant à côté de la 4L numéro 579, alors que nous sommes sur le départ. Adrien est au volant, sa mission est de ne pas caler…
Première sortie de notre mascotte en compagnie d'Emmanuel et de Julien, un des directeurs de la course
La voiture reçoit son numéro. Nous sommes prêts pour le départ !
Il y a de l'agitation autour de notre bolide
Et pour cause, elle a fière allure
Photo de famille avant le départ
C'est l'heure du briefing, 4…3…2…1… à vos voitures !
Et c'est parti !
Rendez-vous à Algésiras !
Et ils quittèrent l'esplanade du Stade de France en traversant la foule
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Paris – Bordeaux – Madrid – Algésiras
Il est un peu moins de 14 heures quand notre voiture traverse une foule de spectateurs, à grand renfort de coups de klaxons et quitte l'esplanade du Stade de France à destination du boulevard périphérique, en sens interdit et avec la bénédiction de la police nationale, la classe !
L'atlas routier est dans le coffre, bien rangé, de la sorte qu'il est impossible de le récupérer !
Nous faisons comme le troupeau, nous suivons, nous suivons, nous suivons et finissons après quelques feux rouges par emmener un convoi de 50 voitures. Il n'y a plus personne devant. C'est alors que notre sens de l'orientation nous sauve et, si nous naviguons à l'instinct, nous nous en sortons très honorablement.
Nous avons quitté Paris sans encombre, c'est l'essentiel !
Nous filons vers Bordeaux, rendez-vous dans la soirée. La route se passe bien. Notre chargement et notre imposante galerie nous empêchent des folles vitesses mais nous tenons le 100 km/h compteur et en dehors des dépassements de poids lourds souvent difficiles, la route est un vrai plaisir d'autant plus que notre installation audio fonctionne parfaitement bien.
Nous croisons quelques équipages que nous connaissons et organisons des rotations au rythme des pleins d'essence. Si tout se passe bien, nous serons à Algésiras, notre destination en début de soirée, le lendemain. Mais tout ne va pas se passer normalement. Alors que la nuit tombe, nous allumons machinalement nos feux et les choses se gâtent !
Après une coupure électrique complète, nous nous arrêtons en catastrophe sur la première aire d'autoroute. Il est 18h, nous sommes à 250 km de Bordeaux et nous n'avons plus d'électricité ! Difficile de rester serein !
Une rapide inspection permet de conclure à un vraisemblable souci d'alternateur et nous n'en n'avons pas ! Les quelques équipages arrêtés non plus ou du moins pas le même que le notre. Et finalement tout repart. Nous n'avons pas fait grand-chose, pour ne pas dire que nous n'avons rien fait, nous allons alors croiser les doigts. Cela ne suffira pas, à peine 30 minutes plus tard, nous rencontrons le même souci et repartons après quelques minutes pour nous arrêter une troisième fois peu après. Nous décidons alors de sortir notre joker et changeons notre batterie, nous en avons une neuve dans notre coffre. L'opération sera concluante même si par précaution, nous coupons tout l'appareillage électronique facultatif. Nous poursuivons ainsi la route jusqu'au petit matin. Nous roulerons une partie de la nuit avec un autre équipage, ce qui aide à rester concentré .Nous profitons du lever du jour pour prendre un bon petit déjeuner. Nous continuons ensuite notre route vers Madrid ou nous perdons les filles avec qui nous roulons. Vers 14h, nous décidons de nous arrêter pour manger.
Nous en profitons pour régler quelques soucis avec la voiture, faire quelques courses, revoir notre installation électrique. Après un long arrêt sur un parking à la sortie de Madrid, nous reprenons la route, nous croisons de nombreux équipages, souvent en provenance de Bordeaux, nous sommes donc relativement en avance.
Si la route est assez difficile puisque se succèdent grandes montées et petites descentes (c'est du moins notre impression), tout se passe bien. Nous roulons tranquillement et espérons arriver au bivouac en début de soirée. La belle histoire de notre batterie devait s'arrêter avant, et alors que nous approchons de Malaga, la voiture semble peiner de façon inquiétante.
Nous décidons alors, de nous arrêter en urgence. Par chance, nous sommes devant 3 garages et nous croisons quelques 4L. Nous savons que notre batterie est pratiquement vide, nous n'avons ni feux, ni clignotants depuis quelques dizaines de kilomètres, apparemment plus de ventilateur car notre liquide de refroidissement bout…
Il était temps de s'arrêter !
Nous arrêtons un groupe d'équipages qui se porte à notre hauteur, mais qui n'a malheureusement pas d'alternateur.
Nous échangeons nos numéros et ils nous promettent de prévenir l'organisation si nous n'arrivons pas d'ici le lendemain matin. Il ne reste plus que 200 kms. Nous faisons recharger nos deux batteries dans des garages et attendons patiemment. Je découvre stupéfait que les espagnols ne parlent pas anglais et trouver dans ces conditions des toilettes devient vite très compliqué !
Finalement, après une heure d'attente, nous récupérons notre matériel. La première batterie ne nous permettra pas de repartir sans que nous sachions pourquoi, car il y a de la tension.
Au premier coup de clef, la seconde nous permettra de repartir. Nous croisons les doigts, il reste 2h30 de route, il est déjà 20h00. Petit message à nos camarades précédemment rencontrés, « on ne sait pas pour combien de temps mais nous roulons ». Nous sommes un peu tendus, nous venons de faire 100 kms et arrivons à Malaga alors que notre batterie faiblit de nouveau. Une chose est certaine, nous n'avons plus d'alternateur. Arrêt dans un centre auto pour faire recharger notre batterie afin de regagner le bivouac. Le gérant ne joue pas le jeu et refuse de recharger notre matériel et nous sommes contraints de réinvestir. Nous essayerons de la revendre plus tard. Nous arrivons épuisés, mais soulagés une bonne heure plus tard à Algésiras, où sont déjà stationnées quelques centaines de 4L, souvent en provenance de Bordeaux. Nous passons au check-point où nous sommes accueillis et applaudis, cela fait plaisir. Ce n'est pas sans souhaiter une bonne soirée aux organisateurs que nous recevons notre Carnet de Bord et allons nous garer dans une zone pas encore détrempée. Le temps de sortir la tente et nous tombons de sommeil.

Nous attendons que notre batterie se recharge. On en profite, photo !

Nous arrivons au PC mécanique pour un changement express d'alternateur

Alors que d'autres en sont à la boite de vitesse
Il est un peu moins de 14 heures quand notre voiture traverse une foule de spectateurs, à grand renfort de coups de klaxons et quitte l'esplanade du Stade de France à destination du boulevard périphérique, en sens interdit et avec la bénédiction de la police nationale, la classe !
L'atlas routier est dans le coffre, bien rangé, de la sorte qu'il est impossible de le récupérer !
Nous faisons comme le troupeau, nous suivons, nous suivons, nous suivons et finissons après quelques feux rouges par emmener un convoi de 50 voitures. Il n'y a plus personne devant. C'est alors que notre sens de l'orientation nous sauve et, si nous naviguons à l'instinct, nous nous en sortons très honorablement.
Nous avons quitté Paris sans encombre, c'est l'essentiel !
Nous filons vers Bordeaux, rendez-vous dans la soirée. La route se passe bien. Notre chargement et notre imposante galerie nous empêchent des folles vitesses mais nous tenons le 100 km/h compteur et en dehors des dépassements de poids lourds souvent difficiles, la route est un vrai plaisir d'autant plus que notre installation audio fonctionne parfaitement bien.
Nous croisons quelques équipages que nous connaissons et organisons des rotations au rythme des pleins d'essence. Si tout se passe bien, nous serons à Algésiras, notre destination en début de soirée, le lendemain. Mais tout ne va pas se passer normalement. Alors que la nuit tombe, nous allumons machinalement nos feux et les choses se gâtent !
Après une coupure électrique complète, nous nous arrêtons en catastrophe sur la première aire d'autoroute. Il est 18h, nous sommes à 250 km de Bordeaux et nous n'avons plus d'électricité ! Difficile de rester serein !
Une rapide inspection permet de conclure à un vraisemblable souci d'alternateur et nous n'en n'avons pas ! Les quelques équipages arrêtés non plus ou du moins pas le même que le notre. Et finalement tout repart. Nous n'avons pas fait grand-chose, pour ne pas dire que nous n'avons rien fait, nous allons alors croiser les doigts. Cela ne suffira pas, à peine 30 minutes plus tard, nous rencontrons le même souci et repartons après quelques minutes pour nous arrêter une troisième fois peu après. Nous décidons alors de sortir notre joker et changeons notre batterie, nous en avons une neuve dans notre coffre. L'opération sera concluante même si par précaution, nous coupons tout l'appareillage électronique facultatif. Nous poursuivons ainsi la route jusqu'au petit matin. Nous roulerons une partie de la nuit avec un autre équipage, ce qui aide à rester concentré .Nous profitons du lever du jour pour prendre un bon petit déjeuner. Nous continuons ensuite notre route vers Madrid ou nous perdons les filles avec qui nous roulons. Vers 14h, nous décidons de nous arrêter pour manger.
Nous en profitons pour régler quelques soucis avec la voiture, faire quelques courses, revoir notre installation électrique. Après un long arrêt sur un parking à la sortie de Madrid, nous reprenons la route, nous croisons de nombreux équipages, souvent en provenance de Bordeaux, nous sommes donc relativement en avance.
Si la route est assez difficile puisque se succèdent grandes montées et petites descentes (c'est du moins notre impression), tout se passe bien. Nous roulons tranquillement et espérons arriver au bivouac en début de soirée. La belle histoire de notre batterie devait s'arrêter avant, et alors que nous approchons de Malaga, la voiture semble peiner de façon inquiétante.
Nous décidons alors, de nous arrêter en urgence. Par chance, nous sommes devant 3 garages et nous croisons quelques 4L. Nous savons que notre batterie est pratiquement vide, nous n'avons ni feux, ni clignotants depuis quelques dizaines de kilomètres, apparemment plus de ventilateur car notre liquide de refroidissement bout…
Il était temps de s'arrêter !
Nous arrêtons un groupe d'équipages qui se porte à notre hauteur, mais qui n'a malheureusement pas d'alternateur.
Nous échangeons nos numéros et ils nous promettent de prévenir l'organisation si nous n'arrivons pas d'ici le lendemain matin. Il ne reste plus que 200 kms. Nous faisons recharger nos deux batteries dans des garages et attendons patiemment. Je découvre stupéfait que les espagnols ne parlent pas anglais et trouver dans ces conditions des toilettes devient vite très compliqué !
Finalement, après une heure d'attente, nous récupérons notre matériel. La première batterie ne nous permettra pas de repartir sans que nous sachions pourquoi, car il y a de la tension.
Au premier coup de clef, la seconde nous permettra de repartir. Nous croisons les doigts, il reste 2h30 de route, il est déjà 20h00. Petit message à nos camarades précédemment rencontrés, « on ne sait pas pour combien de temps mais nous roulons ». Nous sommes un peu tendus, nous venons de faire 100 kms et arrivons à Malaga alors que notre batterie faiblit de nouveau. Une chose est certaine, nous n'avons plus d'alternateur. Arrêt dans un centre auto pour faire recharger notre batterie afin de regagner le bivouac. Le gérant ne joue pas le jeu et refuse de recharger notre matériel et nous sommes contraints de réinvestir. Nous essayerons de la revendre plus tard. Nous arrivons épuisés, mais soulagés une bonne heure plus tard à Algésiras, où sont déjà stationnées quelques centaines de 4L, souvent en provenance de Bordeaux. Nous passons au check-point où nous sommes accueillis et applaudis, cela fait plaisir. Ce n'est pas sans souhaiter une bonne soirée aux organisateurs que nous recevons notre Carnet de Bord et allons nous garer dans une zone pas encore détrempée. Le temps de sortir la tente et nous tombons de sommeil.
Nous attendons que notre batterie se recharge. On en profite, photo !
Nous arrivons au PC mécanique pour un changement express d'alternateur
Alors que d'autres en sont à la boite de vitesse
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Algésiras - Traversée
La nuit ne fût pas forcement excellente, mais elle fit le plus grand bien.
Il est environ 8h quand nous nous extirpons de nos sacs de couchage. Nous avons une voiture à réparer. Nous déjeunons en faisant un grand tour du bivouac, qui s'est bien rempli pendant la nuit. Le PC mécanique est en place et il y a encore relativement peu de monde. Nous croisons un équipage rencontré à Paris et qui a avec lui un alternateur neuf identique au notre, c'est une aubaine !
Nous décidons alors de rejoindre l'espace mécanique. La voiture ne voudra pas démarrer, cela n'est pas très étonnant. Nos voisins nous aident à mettre la voiture en marche, elle glisse tranquillement vers l'entrée où les mécaniciens nous attendent. Un peu de bricolage plus tard et nos soucis sont résolus. Nous découvrons alors que notre voyant de température d'eau n'est pas branché, voilà donc pourquoi nous pensions ne pas chauffer ! Il est un peu tard pour envisager une grande promenade et nous nous limitons donc à quelques courses, à un plein d'essence avant de rejoindre le briefing. Nous récupérons nos batteries que nous avons régénérées grâce au système prêté par l'un de nos sponsors et que nous avons mis en place dans l'hôtel où est installée l'organisation. Je croise Benjamin, un caméraman de la course que je connais et qui m'indique que nous sommes dans le premier JT, celui la même que vous pouvez retrouver sur le site du 4L Trophy et que nous découvrons après chaque briefing le soir. L'immense majorité des équipages est arrivée. Le directeur de course, M. Rey, nous félicite. Nous recevons les premières indications pratiques. Les premiers numéros, jusqu'au 700, prendront le bateau le soir même et partiront dès la fin des informations. C'est une bonne nouvelle, nous passerons un peu plus de temps au Maroc. Nous discutons avec quelques équipages, récoltons quelques détails sur les différents incidents de la descente et rejoignons notre voiture qui semble prête à prendre le chemin du Maroc. On nous surnomme déjà l'équipage batterie puisque nous en transportons deux. Le port où nous devons embarquer n'est pas loin et nous y arrivons vite. Nous sommes stationnés sur plusieurs parkings en attendant l'embarquement et rencontrons quelques équipages. Je fais alors la connaissance de Morgane et Adeline, un des équipages sponsorisé par AlsaceTech, un de nos partenaires. Nous nous promettons de nous retrouver au Maroc pour une séance photo. Après une attente modérée, nous embarquons en compagnie des premiers véhicules de l'organisation. Mon souvenir de la traversée n'était pas extraordinaire, ce sera pire cette année. Je sais que les démarches sont longues et fastidieuses, nous nous dépêchons donc de prendre place dans les différentes queues.
Emmanuel se charge du change tandis que je fais les formalités de police pour faire ensuite celles de douane afin de faire passer la voiture au Maroc. Les premières sont effectuées rapidement. Les formalités de douane sont assez longues, alors que la situation était critique avec 6 douaniers l'année dernière, ils ne sont que 3 cette année !
Cela se pousse, se bouscule, des étudiants sont au bord du malaise.
Finalement, après plus d'une heure d'attente, je décroche le sésame. D'autres ne l'obtiendront qu'après une heure d'attente dans le port. Cette attente a au moins eu le mérite d'être l'occasion de discuter avec d'autres équipages. Au hasard d'une discussion, je retrouve nos voisins de droite au Stade de France, qui nous apprennent que nous sommes passés ensemble au JT de TF1 et je découvre qu'il s'agit aussi d'un équipage de cousins ! Nous bivouaquerons par la suite presque tous les soirs avec Cindy et Cédric.
Nous nous retrouvons finalement, alors que le bateau arrive dans le port de Tanger. Notre destination pour ce soir est la ville de Larache où nous avons la possibilité de planter notre tente. Il faudra pour cela faire 80 kms de route. Nous sortons sans encombre du bateau, puis du port et filons vers la sortie de Tanger. Nouveau contact avec la circulation au Maroc, cela est rude mais nous sommes de ceux qui ne s'en sortent pas trop mal !
Nous retrouvons la tête du convoi qui s'arrête brutalement après quelques kilomètres sur les ordres de la police marocaine présente en masse pour assurer l'encadrement de nos trajets routiers.
Alors que des dizaines et bientôt des centaines de voitures sont arrêtées sur le bord de la route, nous allons aux nouvelles auprès de l'organisation qui en est au même point que nous, surprise, surprise !
Nous repartons finalement un quart d'heure plus tard à la lueur du gyrophare d'un véhicule de police qui nous ouvre la route. Nous sommes un peu trop fatigués pour nous rendre compte du privilège dont nous bénéficions. Nous arrivons finalement à Larache où un semblant de camping nous est proposé. Il y a même la possibilité de faire une toilette. Nous sortons la tente et ne tardons pas à nous endormir d'autant qu'il commence à pleuvoir !
L'organisation a promis de nous réveiller tôt. Il est à peine 6h30 lorsque qu'un 4x4 sonne l'heure du lever avec sa sirène. Nous sommes mouillés et la tente baigne dans une pataugeoire, nous pensions qu'il faisait beau au Maroc ! La pluie qui s'abat nous décourage d'une longue toilette et maintenant que nous sommes dehors, nous n'avons qu'une hâte, ranger et partir.

Attente de l'embarquement dans la bonne humeur pour l'équipage 579

Et c'est parti pour 2 heures de traversée !
La nuit ne fût pas forcement excellente, mais elle fit le plus grand bien.
Il est environ 8h quand nous nous extirpons de nos sacs de couchage. Nous avons une voiture à réparer. Nous déjeunons en faisant un grand tour du bivouac, qui s'est bien rempli pendant la nuit. Le PC mécanique est en place et il y a encore relativement peu de monde. Nous croisons un équipage rencontré à Paris et qui a avec lui un alternateur neuf identique au notre, c'est une aubaine !
Nous décidons alors de rejoindre l'espace mécanique. La voiture ne voudra pas démarrer, cela n'est pas très étonnant. Nos voisins nous aident à mettre la voiture en marche, elle glisse tranquillement vers l'entrée où les mécaniciens nous attendent. Un peu de bricolage plus tard et nos soucis sont résolus. Nous découvrons alors que notre voyant de température d'eau n'est pas branché, voilà donc pourquoi nous pensions ne pas chauffer ! Il est un peu tard pour envisager une grande promenade et nous nous limitons donc à quelques courses, à un plein d'essence avant de rejoindre le briefing. Nous récupérons nos batteries que nous avons régénérées grâce au système prêté par l'un de nos sponsors et que nous avons mis en place dans l'hôtel où est installée l'organisation. Je croise Benjamin, un caméraman de la course que je connais et qui m'indique que nous sommes dans le premier JT, celui la même que vous pouvez retrouver sur le site du 4L Trophy et que nous découvrons après chaque briefing le soir. L'immense majorité des équipages est arrivée. Le directeur de course, M. Rey, nous félicite. Nous recevons les premières indications pratiques. Les premiers numéros, jusqu'au 700, prendront le bateau le soir même et partiront dès la fin des informations. C'est une bonne nouvelle, nous passerons un peu plus de temps au Maroc. Nous discutons avec quelques équipages, récoltons quelques détails sur les différents incidents de la descente et rejoignons notre voiture qui semble prête à prendre le chemin du Maroc. On nous surnomme déjà l'équipage batterie puisque nous en transportons deux. Le port où nous devons embarquer n'est pas loin et nous y arrivons vite. Nous sommes stationnés sur plusieurs parkings en attendant l'embarquement et rencontrons quelques équipages. Je fais alors la connaissance de Morgane et Adeline, un des équipages sponsorisé par AlsaceTech, un de nos partenaires. Nous nous promettons de nous retrouver au Maroc pour une séance photo. Après une attente modérée, nous embarquons en compagnie des premiers véhicules de l'organisation. Mon souvenir de la traversée n'était pas extraordinaire, ce sera pire cette année. Je sais que les démarches sont longues et fastidieuses, nous nous dépêchons donc de prendre place dans les différentes queues.
Emmanuel se charge du change tandis que je fais les formalités de police pour faire ensuite celles de douane afin de faire passer la voiture au Maroc. Les premières sont effectuées rapidement. Les formalités de douane sont assez longues, alors que la situation était critique avec 6 douaniers l'année dernière, ils ne sont que 3 cette année !
Cela se pousse, se bouscule, des étudiants sont au bord du malaise.
Finalement, après plus d'une heure d'attente, je décroche le sésame. D'autres ne l'obtiendront qu'après une heure d'attente dans le port. Cette attente a au moins eu le mérite d'être l'occasion de discuter avec d'autres équipages. Au hasard d'une discussion, je retrouve nos voisins de droite au Stade de France, qui nous apprennent que nous sommes passés ensemble au JT de TF1 et je découvre qu'il s'agit aussi d'un équipage de cousins ! Nous bivouaquerons par la suite presque tous les soirs avec Cindy et Cédric.
Nous nous retrouvons finalement, alors que le bateau arrive dans le port de Tanger. Notre destination pour ce soir est la ville de Larache où nous avons la possibilité de planter notre tente. Il faudra pour cela faire 80 kms de route. Nous sortons sans encombre du bateau, puis du port et filons vers la sortie de Tanger. Nouveau contact avec la circulation au Maroc, cela est rude mais nous sommes de ceux qui ne s'en sortent pas trop mal !
Nous retrouvons la tête du convoi qui s'arrête brutalement après quelques kilomètres sur les ordres de la police marocaine présente en masse pour assurer l'encadrement de nos trajets routiers.
Alors que des dizaines et bientôt des centaines de voitures sont arrêtées sur le bord de la route, nous allons aux nouvelles auprès de l'organisation qui en est au même point que nous, surprise, surprise !
Nous repartons finalement un quart d'heure plus tard à la lueur du gyrophare d'un véhicule de police qui nous ouvre la route. Nous sommes un peu trop fatigués pour nous rendre compte du privilège dont nous bénéficions. Nous arrivons finalement à Larache où un semblant de camping nous est proposé. Il y a même la possibilité de faire une toilette. Nous sortons la tente et ne tardons pas à nous endormir d'autant qu'il commence à pleuvoir !
L'organisation a promis de nous réveiller tôt. Il est à peine 6h30 lorsque qu'un 4x4 sonne l'heure du lever avec sa sirène. Nous sommes mouillés et la tente baigne dans une pataugeoire, nous pensions qu'il faisait beau au Maroc ! La pluie qui s'abat nous décourage d'une longue toilette et maintenant que nous sommes dehors, nous n'avons qu'une hâte, ranger et partir.
Attente de l'embarquement dans la bonne humeur pour l'équipage 579
Et c'est parti pour 2 heures de traversée !
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- Enregistré le : 18 nov. 2007, 19:28
- Type(s) de voiture(s) :
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Larache – Enjil
Nous sommes donc parmi les premiers à prendre la route, nous en profiterons pour nous arrêter et dès que possible faire une toilette dans de meilleures conditions. Alors que nous nous arrêtons pour prendre de l'essence sur une première aire d'autoroute, nous retrouvons l'organisation. C'est l'occasion d'échanger quelques mots avec l'équipe. A leur départ, nous profitons d'un spacieux bloc sanitaire pour une toilette salutaire !
Nous reprenons ensuite la route en direction de Meknès où nous quitterons l'autoroute pour rentrer dans les terres. Nous roulons depuis un moment à la recherche d'une station essence et nous commençons à craindre de devoir vider nos jerrycans sur la bande d'arrêt d'urgence. Nous arrivons à temps dans un relais essence qui semble l'étape inévitable pour nombres d'équipages.
Sachant que nous avons une avance considérable sur les bateaux qui suivent, nous décidons de profiter de cette journée .Nous commençons donc par un petit déjeuner traditionnel avec thé à la menthe et M'smen. C'est une découverte pour Emmanuel qui s'en trouve très satisfait. Après une longue pause, nous reprenons la route et quittons comme prévu la cote dans la région de Meknès. Il est à peine 11h et il nous reste à peine plus de 3 heures de route.
Après quelques réflexions, nous envisageons de nous éloigner de notre itinéraire pour visiter la cité classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous retrouvons un équipage belfortain avec qui nous avons sympathisé sur la route et nous décidons ensemble de nous aventurer dans la ville. Il est alors indispensable de mémoriser le trajet pour pouvoir retrouver notre chemin au retour. Nous nous débrouillons plutôt bien, arrivons à l'entrée de la Médina et nous nous garons. Nous en profitons pour retirer quelques devises pour compléter le change du bateau. Nous sommes alors abordés par quelques badauds qui nous proposent leur service. Finalement, c'est Oussama, un étudiant en électricité du bâtiment qui nous propose une visite de la Médina, qu'il connaît comme sa poche.
Nous laissons nos bolides au bon soin de l'un de ses amis et partons ensemble sous une légère bruine en direction du centre ville. Nous nous laissons perdre dans un dédalle de ruelles, découvrons l'architecture, l'artisanat et passons un moment fort agréable. Nous apprenons à connaître l'histoire et la culture du Maroc.
Nos estomacs gargouillent et suggérons donc à notre guide une pause repas avant de reprendre la route. Il nous conduit dans une petite échoppe où nous composons nos sandwichs à base d'Å“ufs, aubergines, tomates et autres produits locaux. Nous l'invitons à partager notre table et payons une addition de 50 Dirhams (5 euros) pour le groupe de 5 personnes. Nous retrouvons nos voitures, gratifions leur gardien et notre guide. Nous en profitons pour prendre une photo en sa compagnie et envisageons de reprendre la route. Notre voyant de chauffe s'allume par intermittence ce qui nous agace plus que nous inquiète car nous le soupçonnons de ne pas fonctionner correctement. Nous serons vigilants. Les oueds que nous traversons sont hauts ce qui indique qu'il a plu abondamment ces derniers jours.
La fin de la route se passe sans encombre, les paysages sont magnifiques, nous arrivons dans l'Atlas et le vent se lève. Nous apercevons le bivouac en fin d'après midi, le timing est excellent. Nous arrivons sous le portail RFID et pointons avant d'aller nous garer. Nous faisons un tour du bivouac à la recherche de quelques têtes connues, que nous retrouvons, qu'elles soient parisienne, picardes ou alsaciennes. Nous profitons de la possibilité de pouvoir décharger nos ordinateurs et les remettons à l'association Enfant du Désert. Le vent souffle sur le bivouac d'Enjil et il fait froid. La nuit tombe et les équipages continuent d'arriver. Compte tenu des conditions météorologiques, le grand écran est rangé et le briefing reporté au lendemain matin. Nous ne nous laissons pas abattre et malgré un vent de plus en plus violent, nous nous installons. Les tentes sont largement lestées. Afin de se réchauffer, nous partageons avec quelques équipages l'apéro et vérifions que l'idée de prendre des verres en plastique était judicieuse. Ce moment de convivialité se prolonge avec l'équipe en charge de la sécurité sur le bivouac et avec qui nous sympathisons. Nous sommes invités à la plus grande vigilance vis à vis de nos affaires. Alors que nous envisageons de manger, une rafale de vent vient d'emporter une partie du village de tentes mises en place par l'organisation. Plusieurs tentes s'effondrent, ne faisant heureusement aucun blessé. Nous trouvons malgré tout une place à l'abri du vent et alors qu'Emmanuel et moi gardons quelques places, nos camarades se chargent d'aller chercher le repas. Nous partageons une soupe et un ragout en compagnie de l'autre équipage de filles de Strasbourg sponsorisées par Alsacetech et avec un groupe de filles de l'organisation. Le dessert proposé se compose du reste de nos pâtisseries orientales et il fait sensation. Nos invités nous promettent de nous retrouver, cela pour notre plus grand plaisir !
Il n'y a compte tenu des conditions météo, pas grand chose à faire ce soir et notre voiture fonctionne assez correctement. Nous ne nous éternisons donc pas et regagnons rapidement notre tente pour une nuit qui s'annonce froide. Après en avoir discuté ensemble à table et avec l'organisation, il semble judicieux d'inaugurer les couvertures de survie.
Bonne nuit…

Nous arrivons à Meknès

Photo souvenir avec notre guide, Oussama

Les derniers ne passeront pas

Et pour cause, il pleut toujours

Et toujours !

Nous confions une partie de notre matériel à Enfants du Desert
Nous sommes donc parmi les premiers à prendre la route, nous en profiterons pour nous arrêter et dès que possible faire une toilette dans de meilleures conditions. Alors que nous nous arrêtons pour prendre de l'essence sur une première aire d'autoroute, nous retrouvons l'organisation. C'est l'occasion d'échanger quelques mots avec l'équipe. A leur départ, nous profitons d'un spacieux bloc sanitaire pour une toilette salutaire !
Nous reprenons ensuite la route en direction de Meknès où nous quitterons l'autoroute pour rentrer dans les terres. Nous roulons depuis un moment à la recherche d'une station essence et nous commençons à craindre de devoir vider nos jerrycans sur la bande d'arrêt d'urgence. Nous arrivons à temps dans un relais essence qui semble l'étape inévitable pour nombres d'équipages.
Sachant que nous avons une avance considérable sur les bateaux qui suivent, nous décidons de profiter de cette journée .Nous commençons donc par un petit déjeuner traditionnel avec thé à la menthe et M'smen. C'est une découverte pour Emmanuel qui s'en trouve très satisfait. Après une longue pause, nous reprenons la route et quittons comme prévu la cote dans la région de Meknès. Il est à peine 11h et il nous reste à peine plus de 3 heures de route.
Après quelques réflexions, nous envisageons de nous éloigner de notre itinéraire pour visiter la cité classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous retrouvons un équipage belfortain avec qui nous avons sympathisé sur la route et nous décidons ensemble de nous aventurer dans la ville. Il est alors indispensable de mémoriser le trajet pour pouvoir retrouver notre chemin au retour. Nous nous débrouillons plutôt bien, arrivons à l'entrée de la Médina et nous nous garons. Nous en profitons pour retirer quelques devises pour compléter le change du bateau. Nous sommes alors abordés par quelques badauds qui nous proposent leur service. Finalement, c'est Oussama, un étudiant en électricité du bâtiment qui nous propose une visite de la Médina, qu'il connaît comme sa poche.
Nous laissons nos bolides au bon soin de l'un de ses amis et partons ensemble sous une légère bruine en direction du centre ville. Nous nous laissons perdre dans un dédalle de ruelles, découvrons l'architecture, l'artisanat et passons un moment fort agréable. Nous apprenons à connaître l'histoire et la culture du Maroc.
Nos estomacs gargouillent et suggérons donc à notre guide une pause repas avant de reprendre la route. Il nous conduit dans une petite échoppe où nous composons nos sandwichs à base d'Å“ufs, aubergines, tomates et autres produits locaux. Nous l'invitons à partager notre table et payons une addition de 50 Dirhams (5 euros) pour le groupe de 5 personnes. Nous retrouvons nos voitures, gratifions leur gardien et notre guide. Nous en profitons pour prendre une photo en sa compagnie et envisageons de reprendre la route. Notre voyant de chauffe s'allume par intermittence ce qui nous agace plus que nous inquiète car nous le soupçonnons de ne pas fonctionner correctement. Nous serons vigilants. Les oueds que nous traversons sont hauts ce qui indique qu'il a plu abondamment ces derniers jours.
La fin de la route se passe sans encombre, les paysages sont magnifiques, nous arrivons dans l'Atlas et le vent se lève. Nous apercevons le bivouac en fin d'après midi, le timing est excellent. Nous arrivons sous le portail RFID et pointons avant d'aller nous garer. Nous faisons un tour du bivouac à la recherche de quelques têtes connues, que nous retrouvons, qu'elles soient parisienne, picardes ou alsaciennes. Nous profitons de la possibilité de pouvoir décharger nos ordinateurs et les remettons à l'association Enfant du Désert. Le vent souffle sur le bivouac d'Enjil et il fait froid. La nuit tombe et les équipages continuent d'arriver. Compte tenu des conditions météorologiques, le grand écran est rangé et le briefing reporté au lendemain matin. Nous ne nous laissons pas abattre et malgré un vent de plus en plus violent, nous nous installons. Les tentes sont largement lestées. Afin de se réchauffer, nous partageons avec quelques équipages l'apéro et vérifions que l'idée de prendre des verres en plastique était judicieuse. Ce moment de convivialité se prolonge avec l'équipe en charge de la sécurité sur le bivouac et avec qui nous sympathisons. Nous sommes invités à la plus grande vigilance vis à vis de nos affaires. Alors que nous envisageons de manger, une rafale de vent vient d'emporter une partie du village de tentes mises en place par l'organisation. Plusieurs tentes s'effondrent, ne faisant heureusement aucun blessé. Nous trouvons malgré tout une place à l'abri du vent et alors qu'Emmanuel et moi gardons quelques places, nos camarades se chargent d'aller chercher le repas. Nous partageons une soupe et un ragout en compagnie de l'autre équipage de filles de Strasbourg sponsorisées par Alsacetech et avec un groupe de filles de l'organisation. Le dessert proposé se compose du reste de nos pâtisseries orientales et il fait sensation. Nos invités nous promettent de nous retrouver, cela pour notre plus grand plaisir !
Il n'y a compte tenu des conditions météo, pas grand chose à faire ce soir et notre voiture fonctionne assez correctement. Nous ne nous éternisons donc pas et regagnons rapidement notre tente pour une nuit qui s'annonce froide. Après en avoir discuté ensemble à table et avec l'organisation, il semble judicieux d'inaugurer les couvertures de survie.
Bonne nuit…
Nous arrivons à Meknès
Photo souvenir avec notre guide, Oussama
Les derniers ne passeront pas
Et pour cause, il pleut toujours
Et toujours !
Nous confions une partie de notre matériel à Enfants du Desert
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Enjil – Errachidia
Le roseau plie mais il ne rompt pas !
C'est un peu la même chose avec notre tente 2 secondes.
Le vent a soufflé fort et cela toute la nuit.
De mes souvenirs, il a fait sensiblement moins froid que l'année passée, même si le thermomètre est très certainement sous les 0 degrés. Nous avons, il est vrai, largement anticipé cette nuit sur les hauts plateaux de l'Atlas marocain. Outre quelques épaisseurs d'étanchéité, nous nous étions enroulés dans nos couvertures de survies, lesquelles se trouvaient dans nos duvets, eux même recouvert d'une couverture… Le sommeil fut réparateur et nous nous levons dans la bonne humeur un peu après 7 heures. Les nuages de la veille ont laissé place à un magnifique soleil et, si le vent souffle toujours aussi fort, on s'imagine presque à avoir chaud !
Le village de tente de l'organisation a été réduit, compte tenu de la météo, à sa plus simple expression.
C'est donc dans des conditions un peu particulières que nous prenons le chemin du petit déjeuner. Le premier sur les bivouacs du 4L Trophy. Au menu, thé à la menthe, pain marocain et confiture d'orange, le tout dans un cadre d'exception, le bonheur ! L'absence de quelques équipages hier soir et le vent, avaient entrainé un report du briefing à aujourd'hui. Nous écoutons donc les commentaires du directeur de course qui nous annonce avec regret que nous ne pourrons emprunter la piste aujourd'hui en raison d'inondations, conséquence des fortes pluies de ces derniers jours. Nous rejoindrons donc le prochain bivouac par la route. Nous devons partir en fonction de nos numéros d'équipages. Le souci est que tout le monde est déjà levé (pour le briefing) et prêt à partir.
C'est donc une file considérable qui se forme en quelques minutes, à destination de la sortie. Autant dire que nous ne sommes pas encore partis. Après tout pas d'urgence !
Nous en profitons pour faire quelques rencontres et entamons dans la bonne humeur cette matinée autour d'un nouveau verre de thé à la menthe. L'organisation finit de mettre à terre les quelques tentes restantes tandis qu'au PC mécanique, les derniers s'activent à quelques réparations. Nous y apportons notre petite contribution avant de retrouver quelques têtes connues et finalement passer dans les derniers le CP de départ à destination de la ville d'Errachidia.
Les paysages sont superbes mais la route un peu chargée, il y a quelques 1100 voitures devant nous. Nous grignotons petit à petit des positions sans oublier de prendre le temps de quelques photos et quelques pauses. Nous arrivons en milieu de journée dans le premier village que nous traversons de la journée et décidons de nous arrêter prendre de l'essence. S'il existe peut être un léger risque d'y trouver de l'essence de piètre qualité, cela est bien moins contraignant que le camion essence du bivouac, nous sommes plusieurs à partager ce point de vue. Les voitures sont aujourd'hui l'attraction principale du village, rapidement, nous sommes sollicités de toutes parts. Nous décidons de nous garer un peu plus loin car je souhaite faire une course. J'ai le souvenir d'une pâtisserie à ne pas rater. Je retrouve rapidement l'adresse, les beignets de l'an dernier ont laissé place à des brioches parfumées au prix plus que modique, d'un Dirham. Nous nous sommes mis en tête de faire découvrir les collations orientales et d'en trouver une nouvelle chaque jour, je fais donc quelques provisions et cherche ensuite une boulangerie pour terminer mes courses.
La route se poursuit sous un soleil de plus en plus présent et nous sommes ravis de constater que le vent a pratiquement disparu. Nous dépassons l'entrée de la piste que nous ne pourrons prendre et sommes désormais à chaque intersection guidés par un véhicule de l'organisation. Les kilomètres défilent et l'heure tourne.
Nous nous accordons une dernière pause avant le bivouac dans le haut d'une montée, l'occasion de quelques photos et de réaliser un sandwich composé d'une galette de pain marocain, de féta et de tomate. Nous retrouvons quelques têtes connues du Pré Village Départ de Saint-Quentin et terminons la route en leur compagnie. A quelques kilomètres de notre campement, c'est le début de la piste et les premières sensations pour cette année. Cette entrée est toujours assez impressionnante car on se dit alors qu'il nous reste encore quelques 1000 kms dans ces conditions à parcourir et que la voiture sera alors mise à rude épreuve.
Nous pointons et allons nous garer.
Le bivouac est une nouvelle fois immense, il est difficile d'y retrouver quiconque. Nous finissons, non sans mal, par retrouver des équipages belfortain et nos camarades Cindy et Cédric. Notre voiture se porte bien, ce n'est pas le cas de toutes, déjà des travaux lourds commencent dont quelques changements de pare-brise. Nous assistons au briefing, à la diffusion du JT et à la bourse aux pièces. Nous passons ensuite à table où nous profitons d'un bon tagine, le repas se termine avec quelques morceaux de brioches et des pâtisseries orientales. Nous partageons ensemble de bons moments de convivialité puis nous nous égarons, l'occasion pour moi de retrouver les picards en grande discussion avec une des membres de l'organisation. La soirée se terminera sous une tente caïdale de l'organisation à partager nos souvenirs et surtout à beaucoup rire. Certains s'en souviendront mieux que d'autres. Il est très tard quand je regagne sous en ciel étoilé magnifique ma tente où Emmanuel dort déjà profondément !

Le bivouac se réveille après une nuit dans la fraicheur de l'Atlas marocain

Et l'on aperçoit les restes du campement de l'organisation

Séance photo dans des paysages magnifiques

A l'entrée d'un petit village….

Quelques équipages ont fait de même

Quelques autres !

Il est l'heure de la collation

Arrivée à la tombée de la nuit au Bivouac

Il y a de quoi être heureux !
Le roseau plie mais il ne rompt pas !
C'est un peu la même chose avec notre tente 2 secondes.
Le vent a soufflé fort et cela toute la nuit.
De mes souvenirs, il a fait sensiblement moins froid que l'année passée, même si le thermomètre est très certainement sous les 0 degrés. Nous avons, il est vrai, largement anticipé cette nuit sur les hauts plateaux de l'Atlas marocain. Outre quelques épaisseurs d'étanchéité, nous nous étions enroulés dans nos couvertures de survies, lesquelles se trouvaient dans nos duvets, eux même recouvert d'une couverture… Le sommeil fut réparateur et nous nous levons dans la bonne humeur un peu après 7 heures. Les nuages de la veille ont laissé place à un magnifique soleil et, si le vent souffle toujours aussi fort, on s'imagine presque à avoir chaud !
Le village de tente de l'organisation a été réduit, compte tenu de la météo, à sa plus simple expression.
C'est donc dans des conditions un peu particulières que nous prenons le chemin du petit déjeuner. Le premier sur les bivouacs du 4L Trophy. Au menu, thé à la menthe, pain marocain et confiture d'orange, le tout dans un cadre d'exception, le bonheur ! L'absence de quelques équipages hier soir et le vent, avaient entrainé un report du briefing à aujourd'hui. Nous écoutons donc les commentaires du directeur de course qui nous annonce avec regret que nous ne pourrons emprunter la piste aujourd'hui en raison d'inondations, conséquence des fortes pluies de ces derniers jours. Nous rejoindrons donc le prochain bivouac par la route. Nous devons partir en fonction de nos numéros d'équipages. Le souci est que tout le monde est déjà levé (pour le briefing) et prêt à partir.
C'est donc une file considérable qui se forme en quelques minutes, à destination de la sortie. Autant dire que nous ne sommes pas encore partis. Après tout pas d'urgence !
Nous en profitons pour faire quelques rencontres et entamons dans la bonne humeur cette matinée autour d'un nouveau verre de thé à la menthe. L'organisation finit de mettre à terre les quelques tentes restantes tandis qu'au PC mécanique, les derniers s'activent à quelques réparations. Nous y apportons notre petite contribution avant de retrouver quelques têtes connues et finalement passer dans les derniers le CP de départ à destination de la ville d'Errachidia.
Les paysages sont superbes mais la route un peu chargée, il y a quelques 1100 voitures devant nous. Nous grignotons petit à petit des positions sans oublier de prendre le temps de quelques photos et quelques pauses. Nous arrivons en milieu de journée dans le premier village que nous traversons de la journée et décidons de nous arrêter prendre de l'essence. S'il existe peut être un léger risque d'y trouver de l'essence de piètre qualité, cela est bien moins contraignant que le camion essence du bivouac, nous sommes plusieurs à partager ce point de vue. Les voitures sont aujourd'hui l'attraction principale du village, rapidement, nous sommes sollicités de toutes parts. Nous décidons de nous garer un peu plus loin car je souhaite faire une course. J'ai le souvenir d'une pâtisserie à ne pas rater. Je retrouve rapidement l'adresse, les beignets de l'an dernier ont laissé place à des brioches parfumées au prix plus que modique, d'un Dirham. Nous nous sommes mis en tête de faire découvrir les collations orientales et d'en trouver une nouvelle chaque jour, je fais donc quelques provisions et cherche ensuite une boulangerie pour terminer mes courses.
La route se poursuit sous un soleil de plus en plus présent et nous sommes ravis de constater que le vent a pratiquement disparu. Nous dépassons l'entrée de la piste que nous ne pourrons prendre et sommes désormais à chaque intersection guidés par un véhicule de l'organisation. Les kilomètres défilent et l'heure tourne.
Nous nous accordons une dernière pause avant le bivouac dans le haut d'une montée, l'occasion de quelques photos et de réaliser un sandwich composé d'une galette de pain marocain, de féta et de tomate. Nous retrouvons quelques têtes connues du Pré Village Départ de Saint-Quentin et terminons la route en leur compagnie. A quelques kilomètres de notre campement, c'est le début de la piste et les premières sensations pour cette année. Cette entrée est toujours assez impressionnante car on se dit alors qu'il nous reste encore quelques 1000 kms dans ces conditions à parcourir et que la voiture sera alors mise à rude épreuve.
Nous pointons et allons nous garer.
Le bivouac est une nouvelle fois immense, il est difficile d'y retrouver quiconque. Nous finissons, non sans mal, par retrouver des équipages belfortain et nos camarades Cindy et Cédric. Notre voiture se porte bien, ce n'est pas le cas de toutes, déjà des travaux lourds commencent dont quelques changements de pare-brise. Nous assistons au briefing, à la diffusion du JT et à la bourse aux pièces. Nous passons ensuite à table où nous profitons d'un bon tagine, le repas se termine avec quelques morceaux de brioches et des pâtisseries orientales. Nous partageons ensemble de bons moments de convivialité puis nous nous égarons, l'occasion pour moi de retrouver les picards en grande discussion avec une des membres de l'organisation. La soirée se terminera sous une tente caïdale de l'organisation à partager nos souvenirs et surtout à beaucoup rire. Certains s'en souviendront mieux que d'autres. Il est très tard quand je regagne sous en ciel étoilé magnifique ma tente où Emmanuel dort déjà profondément !
Le bivouac se réveille après une nuit dans la fraicheur de l'Atlas marocain
Et l'on aperçoit les restes du campement de l'organisation
Séance photo dans des paysages magnifiques
A l'entrée d'un petit village….
Quelques équipages ont fait de même
Quelques autres !
Il est l'heure de la collation
Arrivée à la tombée de la nuit au Bivouac
Il y a de quoi être heureux !
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Errachidia – Merzouga
Nous devons être parmi les premiers à partir aujourd'hui et nous ne trainons donc pas trop au lit ce matin même si ce n'est pas l'envie qui nous en manque. Il fait bon, le soleil brille et le bivouac de 2500 étudiants se réveille. Nous avalons notre petit déjeuner, rangeons nos affaires.
Aujourd'hui, destination Merzouga où aura lieu la remise des fournitures scolaires. Il y a relativement peu de kilomètres mais nous sommes attendus tôt dans l'après-midi. Les kilomètres de liaison défilent assez vite, il y a peu de circulation et nous ouvrons la route pour une file de voiture que nous laissons nous dépasser à l'entrée du village d'Erfoud où nous décidons de nous arrêter. Une visite dans une petite boutique s'impose et nous procédons à un peu de troc. Nous profitons d'être en « ville » pour faire quelques courses puis achetons notre collation du matin, ce sera une galette de semoule avec du miel pour aujourd'hui. Tout en regardant passer le convoi, nous grignotons notre en-cas. Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour une séance photos et un berbère à mobylette vient à notre rencontre. Il cherche de l'essence. Nous lui échangeons quelques litres d'essence contre un foulard pour notre mascotte et un tour avec son bolide. Conclusion de l'expérience, je suis content de rouler en 4L ! Nous reprenons notre route et abordons la piste qui nous réserve quelques belles surprises. Le terrain devient de plus en plus mou .Nous nous amusons comme des petits fous et nous ne sommes pas les seuls. Les pages du Road book défilent, nous avertissent des difficultés techniques du parcours.
On y va ?
Notre carnet indique alors « passage très mou, préférer pont sur oued à droite ». Nous sommes venus ici pour en profiter à fond et vivre une aventure inoubliable et accessoirement refaire notre santé à pousser des voitures. Nous regardons s'élancer quelques voitures qui finissent par se planter inexorablement dans le sable !
Nous décidons alors de faire pareil, cela ne rate pas. Voici le premier ensablement de l'équipage 579 du 4L Trophy 2010 et il est fait dans les règles de l'art !
Toute la voiture repose alors sur les plaques de protection. Toujours largement chargée de matériel scolaire, elle semble impossible à déplacer et ce n'est pas loin d'être le cas. Un groupe de 5 marocains nous propose son aide contre une petite gratification. Marché conclu. Alors que certains sortent à l'aide de 4x4 ou de tracteurs, nous mettons un point d'honneur à sortir à force d'homme. Il faudra plus d'une heure pour parcourir 100 mètres et notre soutien ne sera pas loin d'abandonner devant la tâche. Conséquence de cette suractivité, les organismes et la voiture ont souffert et nous ne tardons pas à nous arrêter pour nous désaltérer et faire refroidir la voiture qui tend à fumer ! Nous échangeons quelques mots avec les équipes de presse et l'organisation qui s'apprête à interdire le passage que nous venons d'emprunter afin de ne perdre personne dans le bac à sable. Rassurez-vous, nous remettons cela demain. Nous poursuivons notre chemin en direction des dunes et apercevons au loin les signaux de détresse d'un équipage. Pas vraiment sur la route que nous sommes censés suivre, ils ne doivent pas voir grand monde et nous décidons de quitter la piste pour aller à leur rencontre. Ils sont Belges et surtout, ils sont complètement plantés. La meilleure volonté ne permettra pas de bouger la voiture et nous décidons donc de remorquer leur 4L. Afin de ne pas ensabler notre véhicule, nous évitons de nous rapprocher trop du sol mou et réalisons une chaine de3 sangles pour finalement extraire la voiture de son piège. Nous reprenons la route mais nous nous inquiétons car la voiture semble peiner, le comportement du moteur est étrange. Le souci disparaît après quelques minutes et nous poursuivons notre progression dans un paysage extraordinaire.
L'heure a tourné, nous ne devons plus trainer.
C'est sans compter sur notre voiture qui redevient capricieuse et qui cesse d'avancer alors même que nous apercevons la banderole d'entrée au bivouac. Nous sommes ne panne à moins d'un kilomètre de Merzouga. Un équipage s'arrête, nous démontons notre carburateur mais le problème semble venir d'ailleurs, sans doute de l'allumage. Quelques coups dedans et nous repartons à destination du stand mécanique. Le soleil brille désormais fort au dessus de Merzouga où l'ambiance est à la détente avant la cérémonie de remise des fournitures scolaires. Nous déchargeons les 25 cartables et les quelques cartons que nous transportons, retrouvons un coffre immense puis allons nous garer à l'entrée du stand mécanique non sans avoir pris quelques photos. Nous discutons avec quelques équipages, donnons quelques pièces. La priorité est à la réparation de notre voiture afin de pouvoir participer au circuit des dunes qui nous attend. Nous changeons les vis platinées et la voiture démarre tout d'un coup beaucoup mieux, nous n'avons plus de problème à basse vitesse. Nous en profitons pour réorganiser notre intérieur et prenons place dans la file d'attente du circuit des dunes. Tout se passe pour le mieux. Nous nous en sortons brillamment. Il est temps de rejoindre l'espace de bivouac où nous retrouvons nos camarades de camping en pleine discussions avec des retraités français en vacance et à qui nous expliquons nos projets. La journée est passée vite. Il est temps de rejoindre la cérémonie de remise des fournitures scolaires, qui se déroule sous la direction de Laetitia Chevalier, et qui est précédée d'un rapide briefing de M. Rey. La journée de demain sera compliquée, nous sommes prévenus !
Les 2500 étudiants de cette édition ont bien travaillé et ce sont apparemment 80 tonnes de matériel qui ont été transportées. Tout le monde se félicite, alors qu'un enfant d'un village voisin nous lit son discours.
L'ambiance est à la fête !
Alors que se termine la cérémonie de remise des fournitures scolaires, nous prenons le chemin de la douche où nous sympathisons avec de nouveaux équipages. Et qu'est ce qu'elle fait du bien même si par respect pour ceux qui suivent nous n'osons nous y attarder. Alors que la nuit tombe, la soirée s'annonce pour le mieux et nous prenons le chemin du grand buffet servi pour l'occasion.
Nous sommes à la fête et profitons de ce copieux repas que nous partageons en compagnie de quelques équipages, la convivialité à l'état pure sur le 4L Trophy. Nous serons parmi les derniers à partir demain et en profitons donc pour trainer un peu au clair de lune mais nous sommes bien vite rattrapés par la fatigue accumulée des derniers jours. Nous prenons donc nos quartiers pour une longue nuit non sans avoir convenu avec Adeline, Morgane et les autres strasbourgeoises de nous retrouver le lendemain matin pour une photo. Alors qu'au loin on entend toujours le travail des mécaniciens, l'équipage 579 s'endort en pensant aux folles aventures attendues pour le lendemain.

Petit aperçu du bivouac au petit matin

Et du stand des mécaniciens…

Alors que nous sommes sur le départ

Derniers souvenirs du bivouac d'Errachidia

La voiture prend la pose

Visite d'un magasin à Erfoud

Appareil photo dans une main et pâtisserie dans l'autre le temps d'un petit goûter !

Souvenirs, souvenirs

Un fervent supporter !

Seuls au monde !

C'est sans compter sur un berbère à mobylette !

Ils avaient écrit « Oued mou »

Et nous n'y avons pas cru !

Et la preuve, cela roule !

Toujours

Et puis finalement, nous nous enlisons comme tout le monde, Bravo !

Mais nous ne nous en portons pas plus mal !

Et remettons nos fournitures scolaires

Puis entamons les réparations

Alors que la distribution des fournitures scolaires se poursuit

Sous l'Å“il avisé de notre figurine Lego

Qui est impressionnée par tant de matériel

Tout comme Laetitia Chevalier, la présidente de l'Association Enfant du Desert
Nous devons être parmi les premiers à partir aujourd'hui et nous ne trainons donc pas trop au lit ce matin même si ce n'est pas l'envie qui nous en manque. Il fait bon, le soleil brille et le bivouac de 2500 étudiants se réveille. Nous avalons notre petit déjeuner, rangeons nos affaires.
Aujourd'hui, destination Merzouga où aura lieu la remise des fournitures scolaires. Il y a relativement peu de kilomètres mais nous sommes attendus tôt dans l'après-midi. Les kilomètres de liaison défilent assez vite, il y a peu de circulation et nous ouvrons la route pour une file de voiture que nous laissons nous dépasser à l'entrée du village d'Erfoud où nous décidons de nous arrêter. Une visite dans une petite boutique s'impose et nous procédons à un peu de troc. Nous profitons d'être en « ville » pour faire quelques courses puis achetons notre collation du matin, ce sera une galette de semoule avec du miel pour aujourd'hui. Tout en regardant passer le convoi, nous grignotons notre en-cas. Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour une séance photos et un berbère à mobylette vient à notre rencontre. Il cherche de l'essence. Nous lui échangeons quelques litres d'essence contre un foulard pour notre mascotte et un tour avec son bolide. Conclusion de l'expérience, je suis content de rouler en 4L ! Nous reprenons notre route et abordons la piste qui nous réserve quelques belles surprises. Le terrain devient de plus en plus mou .Nous nous amusons comme des petits fous et nous ne sommes pas les seuls. Les pages du Road book défilent, nous avertissent des difficultés techniques du parcours.
On y va ?
Notre carnet indique alors « passage très mou, préférer pont sur oued à droite ». Nous sommes venus ici pour en profiter à fond et vivre une aventure inoubliable et accessoirement refaire notre santé à pousser des voitures. Nous regardons s'élancer quelques voitures qui finissent par se planter inexorablement dans le sable !
Nous décidons alors de faire pareil, cela ne rate pas. Voici le premier ensablement de l'équipage 579 du 4L Trophy 2010 et il est fait dans les règles de l'art !
Toute la voiture repose alors sur les plaques de protection. Toujours largement chargée de matériel scolaire, elle semble impossible à déplacer et ce n'est pas loin d'être le cas. Un groupe de 5 marocains nous propose son aide contre une petite gratification. Marché conclu. Alors que certains sortent à l'aide de 4x4 ou de tracteurs, nous mettons un point d'honneur à sortir à force d'homme. Il faudra plus d'une heure pour parcourir 100 mètres et notre soutien ne sera pas loin d'abandonner devant la tâche. Conséquence de cette suractivité, les organismes et la voiture ont souffert et nous ne tardons pas à nous arrêter pour nous désaltérer et faire refroidir la voiture qui tend à fumer ! Nous échangeons quelques mots avec les équipes de presse et l'organisation qui s'apprête à interdire le passage que nous venons d'emprunter afin de ne perdre personne dans le bac à sable. Rassurez-vous, nous remettons cela demain. Nous poursuivons notre chemin en direction des dunes et apercevons au loin les signaux de détresse d'un équipage. Pas vraiment sur la route que nous sommes censés suivre, ils ne doivent pas voir grand monde et nous décidons de quitter la piste pour aller à leur rencontre. Ils sont Belges et surtout, ils sont complètement plantés. La meilleure volonté ne permettra pas de bouger la voiture et nous décidons donc de remorquer leur 4L. Afin de ne pas ensabler notre véhicule, nous évitons de nous rapprocher trop du sol mou et réalisons une chaine de3 sangles pour finalement extraire la voiture de son piège. Nous reprenons la route mais nous nous inquiétons car la voiture semble peiner, le comportement du moteur est étrange. Le souci disparaît après quelques minutes et nous poursuivons notre progression dans un paysage extraordinaire.
L'heure a tourné, nous ne devons plus trainer.
C'est sans compter sur notre voiture qui redevient capricieuse et qui cesse d'avancer alors même que nous apercevons la banderole d'entrée au bivouac. Nous sommes ne panne à moins d'un kilomètre de Merzouga. Un équipage s'arrête, nous démontons notre carburateur mais le problème semble venir d'ailleurs, sans doute de l'allumage. Quelques coups dedans et nous repartons à destination du stand mécanique. Le soleil brille désormais fort au dessus de Merzouga où l'ambiance est à la détente avant la cérémonie de remise des fournitures scolaires. Nous déchargeons les 25 cartables et les quelques cartons que nous transportons, retrouvons un coffre immense puis allons nous garer à l'entrée du stand mécanique non sans avoir pris quelques photos. Nous discutons avec quelques équipages, donnons quelques pièces. La priorité est à la réparation de notre voiture afin de pouvoir participer au circuit des dunes qui nous attend. Nous changeons les vis platinées et la voiture démarre tout d'un coup beaucoup mieux, nous n'avons plus de problème à basse vitesse. Nous en profitons pour réorganiser notre intérieur et prenons place dans la file d'attente du circuit des dunes. Tout se passe pour le mieux. Nous nous en sortons brillamment. Il est temps de rejoindre l'espace de bivouac où nous retrouvons nos camarades de camping en pleine discussions avec des retraités français en vacance et à qui nous expliquons nos projets. La journée est passée vite. Il est temps de rejoindre la cérémonie de remise des fournitures scolaires, qui se déroule sous la direction de Laetitia Chevalier, et qui est précédée d'un rapide briefing de M. Rey. La journée de demain sera compliquée, nous sommes prévenus !
Les 2500 étudiants de cette édition ont bien travaillé et ce sont apparemment 80 tonnes de matériel qui ont été transportées. Tout le monde se félicite, alors qu'un enfant d'un village voisin nous lit son discours.
L'ambiance est à la fête !
Alors que se termine la cérémonie de remise des fournitures scolaires, nous prenons le chemin de la douche où nous sympathisons avec de nouveaux équipages. Et qu'est ce qu'elle fait du bien même si par respect pour ceux qui suivent nous n'osons nous y attarder. Alors que la nuit tombe, la soirée s'annonce pour le mieux et nous prenons le chemin du grand buffet servi pour l'occasion.
Nous sommes à la fête et profitons de ce copieux repas que nous partageons en compagnie de quelques équipages, la convivialité à l'état pure sur le 4L Trophy. Nous serons parmi les derniers à partir demain et en profitons donc pour trainer un peu au clair de lune mais nous sommes bien vite rattrapés par la fatigue accumulée des derniers jours. Nous prenons donc nos quartiers pour une longue nuit non sans avoir convenu avec Adeline, Morgane et les autres strasbourgeoises de nous retrouver le lendemain matin pour une photo. Alors qu'au loin on entend toujours le travail des mécaniciens, l'équipage 579 s'endort en pensant aux folles aventures attendues pour le lendemain.
Petit aperçu du bivouac au petit matin
Et du stand des mécaniciens…
Alors que nous sommes sur le départ
Derniers souvenirs du bivouac d'Errachidia
La voiture prend la pose
Visite d'un magasin à Erfoud
Appareil photo dans une main et pâtisserie dans l'autre le temps d'un petit goûter !
Souvenirs, souvenirs
Un fervent supporter !
Seuls au monde !
C'est sans compter sur un berbère à mobylette !
Ils avaient écrit « Oued mou »
Et nous n'y avons pas cru !
Et la preuve, cela roule !
Toujours
Et puis finalement, nous nous enlisons comme tout le monde, Bravo !
Mais nous ne nous en portons pas plus mal !
Et remettons nos fournitures scolaires
Puis entamons les réparations
Alors que la distribution des fournitures scolaires se poursuit
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Qui est impressionnée par tant de matériel
Tout comme Laetitia Chevalier, la présidente de l'Association Enfant du Desert
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- Enregistré le : 18 nov. 2007, 19:28
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Merzouga-Timerzif
Le soleil brille ce matin sur les routes du 4L Trophy !
Le mauvais temps du début de semaine est bel et bien oublié. C'est d'ailleurs un grand soleil qui vient nous réveiller. Attiré par quelques souvenirs d'un sympathique petit déjeuner, je ne me laisse pas prier, je rejoins donc les tentes de notre bivouac, en short, pour faire le plein d'énergie avant l'enfer des pistes. Les premiers équipages sont sur le départ alors que nous sirotons notre thé à la menthe accompagné de viennoiseries. Une pensée pour mes camarades de classe est alors inévitable sachant qu'il fait quelques 20 degrés de moins en France. Petite précaution d'usage, nous démarrons la voiture qui n'oppose aucune résistance après les soucis de la veille. Nous terminons le rangement de notre voiture qui, vidée, semble avoir retrouvé une nouvelle jeunesse, puis nous nous rapprochons de l'entrée où nous avons rendez-vous.
Sur fond d'un incroyable paysage dunaire, nous immortalisons le passage à Merzouga de trois équipages strasbourgeois pour notre partenaire commun. Il est déjà l'heure de quitter ce merveilleux décor pour la piste. Au programme du jour, 220 kms de piste et à la certitude que plusieurs centaines d'équipages n'arriveront que très tard dans la nuit. Nous roulons tranquillement et prenons beaucoup de plaisir à la conduite de notre 4L. La navigation n'est pas un exercice évident mais nous nous en sortons assez honorablement et traversons les petites difficultés sans soucis majeurs. Nous prenons le temps de nous arrêter pour quelques séances photos et la bonne humeur aidant, pour jouer à l'assistance. Nous nous stoppons une première fois pour dépanner un équipage d'un câble d'accélérateur que nous retrouvons après avoir retourné toute notre voiture. L'équipage nous remercie chaleureusement et tente son installation alors que nous sommes de nouveau arrêtés aux côté d'un équipage caennais.
Plantés comme nos amis belges de la veille, ils cherchent un peu de monde pour pousser. Mais malgré la bonne volonté de tous, la voiture ne veut pas bouger et nous nous résignons à une opération de remorquage. Nous approchons la voiture, sanglons les véhicules, le signal est donné et j'accélère, je sens alors les roues avant creuser un sillon,
Stop !
Est-il nécessaire de préciser qu'il fallait enlever la vitesse enclenchée !
Et ça repart. Nous avons bien traîné sur la piste mais pour la bonne cause. Nous sommes relativement confiants, nous gérons correctement les passages difficiles. Nous prenons le temps d'improviser un pique-nique en compagnie d'équipage de Bayonne avec qui nous partageons féta, tomates et jambon sec. Nous terminons les pâtisseries orientales avec l'aide des enfants du village, le tout dans la bonne humeur et avec de nombreux équipages, c'est la fête ! Nous reprenons notre route sans nous attarder cette fois ci et dépassons le premier check-point. Nous voici embarqués pour 5 km de bac à sable où la navigation se fait à vue.
Après une rapide inspection du terrain, nous nous lançons et avec agilité traversons un long cordon de sable. Nous dépassons plus d'une centaine de voiture ensablées. La voiture fume et je m'arrête dès que je trouve une zone un peu dure. Notre sonde de température d'eau n'avait pas tout faux car notre liquide de refroidissement bout. Nous laissons refroidir la voiture, discutons avec les rescapés et passons à la deuxième partie que je traverse honorablement même si la voiture fume toujours. Il devient urgent de s'arrêter et même si le sable n'est pas vraiment tassé, je coupe le moteur. Nous ne sommes pas toujours inspirés et c'est à ce moment là mon cas, puisque je décide de resserrer le bouchon du radiateur sans savoir qu'il ne s'agit pas d'un « pas de vis » mais d'un système quart de tour. Je suis alors arrosé d'un liquide verdâtre et tiède ainsi qu'une partie de la voiture, je n'ai pas eu tout bon. Nous perdrons une demi-heure à remettre notre circuit de refroidissement dans un état correct et multiplierons les purges pour éliminer l'air désormais omniprésente dans nos durites. Repartir est alors difficile et nous ne devons notre salut qu'à quelques marocains providentiels et à un bon coup de volant d'Emmanuel !
La sortie est proche mais personne ne sait trop où elle se situe. Un équipage aperçoit au loin, avec des jumelles, l'hélicoptère qui se pose.
Le CP est de l'autre côté d'un cordon de dunes que nous traversons en leur compagnie, avec grands fracas. Rien de cassé, c'est l'essentiel, nous pouvons continuer et dépasser le pointage. Un équipage nous rapporte tout de même quelques affaires tombées du coffre qui a du s'ouvrir au passage d'une bosse.
L'heure tourne et nous savons que nous n'arriverons pas avant la tombée de la nuit.
Le groupe avec qui nous roulons est pourtant efficace et les kilomètres défilent. La piste devient meilleure mais il en reste encore plus de 50 kms. Alors que nous traversons une grande étendue de sable dur, la voiture semble perde en vitesse alors que je ne cesse d'accélérer. Finalement, la pédale s'enfonce, ne revient plus et la voiture s'arrête, nous n'avons plus d'accélérateur !
Nous avons donné notre câble ce matin, c'est la panique !
La raison revient au bout de quelques minutes avec l'arrivée d'un équipage avec qui nous constatons que le câble n'est pas cassé mais que la fixation permettant de le tendre, bouge. Nous bricolons alors une fixation de dépannage et croisons les doigts en espérant pouvoir rallier le bivouac !
C'est chose faite une heure après, et nous sommes contents de pouvoir nous y poser. Notre première destination est l'assistance mécanique qui débordée ne peut pas grand chose pour nous. Nous décidons alors de fabriquer une goupille en scotch. Cette réparation tient toujours… Nous en profitons, aussi pour faire quelques petits travaux d'entretien .Comme la majorité des équipages déjà arrivés, nous prenons, fatigués, la direction du repas. La pause fait beaucoup de bien, elle est l'occasion pour moi de prendre quelques nouvelles auprès de l'organisation sur le nombre d'équipages toujours dans le désert.
Une chose est certaine, plusieurs centaines d'étudiants dormiront dans le bac à sable !
Alors que les premiers véhicules de l'organisation quittent le bivouac à la recherche des premiers groupes qui ont déclenché leurs fusées de détresse, nous nous écroulons dans notre tente. Cette journée appartient aux plus belles mais elle fut dure, aussi bien physiquement que mentalement. Nous ne sommes pas les seuls à partager ce point de vue, il y a la queue au centre médical.

« Homme pressé, homme déjà enterré », proverbe berbère… alors on en profite !

Et nous ne sommes pas peu fiers de notre bolide

Qui ne verra pas l'assistance mécanique ce matin !

Nous prenons la pose

Avant de reprendre la route

En prenant le temps de flâner

Et de se croire mannequin de la marque N.Z.A.

Et tant qu'à être sur le toit

Le bac à sable

Notre voiture qui chauffe

Même s'il faut relativiser
Le soleil brille ce matin sur les routes du 4L Trophy !
Le mauvais temps du début de semaine est bel et bien oublié. C'est d'ailleurs un grand soleil qui vient nous réveiller. Attiré par quelques souvenirs d'un sympathique petit déjeuner, je ne me laisse pas prier, je rejoins donc les tentes de notre bivouac, en short, pour faire le plein d'énergie avant l'enfer des pistes. Les premiers équipages sont sur le départ alors que nous sirotons notre thé à la menthe accompagné de viennoiseries. Une pensée pour mes camarades de classe est alors inévitable sachant qu'il fait quelques 20 degrés de moins en France. Petite précaution d'usage, nous démarrons la voiture qui n'oppose aucune résistance après les soucis de la veille. Nous terminons le rangement de notre voiture qui, vidée, semble avoir retrouvé une nouvelle jeunesse, puis nous nous rapprochons de l'entrée où nous avons rendez-vous.
Sur fond d'un incroyable paysage dunaire, nous immortalisons le passage à Merzouga de trois équipages strasbourgeois pour notre partenaire commun. Il est déjà l'heure de quitter ce merveilleux décor pour la piste. Au programme du jour, 220 kms de piste et à la certitude que plusieurs centaines d'équipages n'arriveront que très tard dans la nuit. Nous roulons tranquillement et prenons beaucoup de plaisir à la conduite de notre 4L. La navigation n'est pas un exercice évident mais nous nous en sortons assez honorablement et traversons les petites difficultés sans soucis majeurs. Nous prenons le temps de nous arrêter pour quelques séances photos et la bonne humeur aidant, pour jouer à l'assistance. Nous nous stoppons une première fois pour dépanner un équipage d'un câble d'accélérateur que nous retrouvons après avoir retourné toute notre voiture. L'équipage nous remercie chaleureusement et tente son installation alors que nous sommes de nouveau arrêtés aux côté d'un équipage caennais.
Plantés comme nos amis belges de la veille, ils cherchent un peu de monde pour pousser. Mais malgré la bonne volonté de tous, la voiture ne veut pas bouger et nous nous résignons à une opération de remorquage. Nous approchons la voiture, sanglons les véhicules, le signal est donné et j'accélère, je sens alors les roues avant creuser un sillon,
Stop !
Est-il nécessaire de préciser qu'il fallait enlever la vitesse enclenchée !
Et ça repart. Nous avons bien traîné sur la piste mais pour la bonne cause. Nous sommes relativement confiants, nous gérons correctement les passages difficiles. Nous prenons le temps d'improviser un pique-nique en compagnie d'équipage de Bayonne avec qui nous partageons féta, tomates et jambon sec. Nous terminons les pâtisseries orientales avec l'aide des enfants du village, le tout dans la bonne humeur et avec de nombreux équipages, c'est la fête ! Nous reprenons notre route sans nous attarder cette fois ci et dépassons le premier check-point. Nous voici embarqués pour 5 km de bac à sable où la navigation se fait à vue.
Après une rapide inspection du terrain, nous nous lançons et avec agilité traversons un long cordon de sable. Nous dépassons plus d'une centaine de voiture ensablées. La voiture fume et je m'arrête dès que je trouve une zone un peu dure. Notre sonde de température d'eau n'avait pas tout faux car notre liquide de refroidissement bout. Nous laissons refroidir la voiture, discutons avec les rescapés et passons à la deuxième partie que je traverse honorablement même si la voiture fume toujours. Il devient urgent de s'arrêter et même si le sable n'est pas vraiment tassé, je coupe le moteur. Nous ne sommes pas toujours inspirés et c'est à ce moment là mon cas, puisque je décide de resserrer le bouchon du radiateur sans savoir qu'il ne s'agit pas d'un « pas de vis » mais d'un système quart de tour. Je suis alors arrosé d'un liquide verdâtre et tiède ainsi qu'une partie de la voiture, je n'ai pas eu tout bon. Nous perdrons une demi-heure à remettre notre circuit de refroidissement dans un état correct et multiplierons les purges pour éliminer l'air désormais omniprésente dans nos durites. Repartir est alors difficile et nous ne devons notre salut qu'à quelques marocains providentiels et à un bon coup de volant d'Emmanuel !
La sortie est proche mais personne ne sait trop où elle se situe. Un équipage aperçoit au loin, avec des jumelles, l'hélicoptère qui se pose.
Le CP est de l'autre côté d'un cordon de dunes que nous traversons en leur compagnie, avec grands fracas. Rien de cassé, c'est l'essentiel, nous pouvons continuer et dépasser le pointage. Un équipage nous rapporte tout de même quelques affaires tombées du coffre qui a du s'ouvrir au passage d'une bosse.
L'heure tourne et nous savons que nous n'arriverons pas avant la tombée de la nuit.
Le groupe avec qui nous roulons est pourtant efficace et les kilomètres défilent. La piste devient meilleure mais il en reste encore plus de 50 kms. Alors que nous traversons une grande étendue de sable dur, la voiture semble perde en vitesse alors que je ne cesse d'accélérer. Finalement, la pédale s'enfonce, ne revient plus et la voiture s'arrête, nous n'avons plus d'accélérateur !
Nous avons donné notre câble ce matin, c'est la panique !
La raison revient au bout de quelques minutes avec l'arrivée d'un équipage avec qui nous constatons que le câble n'est pas cassé mais que la fixation permettant de le tendre, bouge. Nous bricolons alors une fixation de dépannage et croisons les doigts en espérant pouvoir rallier le bivouac !
C'est chose faite une heure après, et nous sommes contents de pouvoir nous y poser. Notre première destination est l'assistance mécanique qui débordée ne peut pas grand chose pour nous. Nous décidons alors de fabriquer une goupille en scotch. Cette réparation tient toujours… Nous en profitons, aussi pour faire quelques petits travaux d'entretien .Comme la majorité des équipages déjà arrivés, nous prenons, fatigués, la direction du repas. La pause fait beaucoup de bien, elle est l'occasion pour moi de prendre quelques nouvelles auprès de l'organisation sur le nombre d'équipages toujours dans le désert.
Une chose est certaine, plusieurs centaines d'étudiants dormiront dans le bac à sable !
Alors que les premiers véhicules de l'organisation quittent le bivouac à la recherche des premiers groupes qui ont déclenché leurs fusées de détresse, nous nous écroulons dans notre tente. Cette journée appartient aux plus belles mais elle fut dure, aussi bien physiquement que mentalement. Nous ne sommes pas les seuls à partager ce point de vue, il y a la queue au centre médical.
« Homme pressé, homme déjà enterré », proverbe berbère… alors on en profite !
Et nous ne sommes pas peu fiers de notre bolide
Qui ne verra pas l'assistance mécanique ce matin !
Nous prenons la pose
Avant de reprendre la route
En prenant le temps de flâner
Et de se croire mannequin de la marque N.Z.A.
Et tant qu'à être sur le toit
Le bac à sable
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TImerzif – Ouarzazate (Jour 1)
Les voitures sont arrivées toute la nuit et certains n'auront pas eu la chance de dormir. Alors que nous quittons notre tente, les derniers convois arrivent au bivouac et on compte toujours des dizaines de 4L au stand mécanique. Nous assistons au briefing en même temps que nous déjeunons, recevons les dernières informations en provenance de l'arrière de la course, les consignes pour le bon déroulement de l'étape marathon qui partira quelques minutes plus tard.
Nous serons en autonomie pour 36 heures et devrons organiser notre bivouac de la nuit. L'objectif de l'équipage 579 est de rejoindre le CP de sortie de piste à l'entrée de Zagora pour se rendre tranquillement à Marrakech le lendemain.
C'est avec une pointe de nostalgie que nous quittons le dernier bivouac de tentes. Notre véhicule n'ayant subi aucune grosse réparation, nous sommes autorisés à prendre la piste contrairement à certains qui devront se contenter de la route. Direction donc Zagora au terme d'un parcours qui nous fera traverser de grandes étendues de cailloux. La voiture risque de souffrir et il ne faut pas très longtemps pour que cela se vérifie puisque notre silentbloc de pot d'échappement casse !
Nous gérons maladroitement notre réparation et finissons quelques kilomètres plus loin par perdre toute notre sortie d'échappement !
Ce n'est pas bien grave et cela ne nous empêche pas de continuer notre route. Les villages que nous rencontrons sont rares et nous n'arrivons pas à trouver de pain, nous devrons faire sans. La journée se poursuit tranquillement et nous ne nous arrêtons que pour quelques photos. Les paysages sont superbes, la piste met les mécaniques à rude épreuve. Nous sommes toujours dans le rythme pour atteindre la sortie de piste avant la nuit. En milieu d'après midi, nous profitons d'un arbre (ils sont rares) pour faire une pause et mettre en Å“uvre notre chargeur universel connecté à un panneau solaire. La majorité des équipages sont derrière nous, alors que nous, nous prenons du bon temps ! Nous nous laissons dépasser par quelques convois à grands renforts de klaxons. Nous reprenons la route pour nos derniers kilomètres de piste de ce treizième 4L Trophy. Nous finissons par arriver au CP de pointage vers 18h30. Il y a peu de monde. Ceux qui sont déjà arrivés ont pris, pour la plupart, la route de Zagora où ils feront le bonheur des hôteliers !
Nous attendons de voir si des connaissances arrivent et en profitons pour discuter avec un groupe de camping-caristes français venus voir ce qui se passe. La nuit tombe et le point de contrôle ferme en vertu des règles de cette étape. Nous retrouvons alors nos camarades de bivouacs arrivés peu de temps après nous et préparons l'apéro qui sera suivi d'un petit diner à la lueur des lampes torches. Il ne fait pas très chaud et le vent souffle .Nous nous remémorons cette folle aventure. Emmanuel et moi décidons de lever le camp tôt le lendemain et de nous arrêter un moment à Ouarzazate pour le petit-déjeuner. Ce soir, si les plus avancés ont rejoint des hôtels à Ouarzazate ou Zagora, une majeure partie des 2400 participants du 4L Trophy dorment dans le désert.

Le bivouac se réveille

A la recherche de galettes de pain

A défaut, nous avons trouvé l'électricité

Après 5 jours de piste, la voiture a perdu en éclat
Les voitures sont arrivées toute la nuit et certains n'auront pas eu la chance de dormir. Alors que nous quittons notre tente, les derniers convois arrivent au bivouac et on compte toujours des dizaines de 4L au stand mécanique. Nous assistons au briefing en même temps que nous déjeunons, recevons les dernières informations en provenance de l'arrière de la course, les consignes pour le bon déroulement de l'étape marathon qui partira quelques minutes plus tard.
Nous serons en autonomie pour 36 heures et devrons organiser notre bivouac de la nuit. L'objectif de l'équipage 579 est de rejoindre le CP de sortie de piste à l'entrée de Zagora pour se rendre tranquillement à Marrakech le lendemain.
C'est avec une pointe de nostalgie que nous quittons le dernier bivouac de tentes. Notre véhicule n'ayant subi aucune grosse réparation, nous sommes autorisés à prendre la piste contrairement à certains qui devront se contenter de la route. Direction donc Zagora au terme d'un parcours qui nous fera traverser de grandes étendues de cailloux. La voiture risque de souffrir et il ne faut pas très longtemps pour que cela se vérifie puisque notre silentbloc de pot d'échappement casse !
Nous gérons maladroitement notre réparation et finissons quelques kilomètres plus loin par perdre toute notre sortie d'échappement !
Ce n'est pas bien grave et cela ne nous empêche pas de continuer notre route. Les villages que nous rencontrons sont rares et nous n'arrivons pas à trouver de pain, nous devrons faire sans. La journée se poursuit tranquillement et nous ne nous arrêtons que pour quelques photos. Les paysages sont superbes, la piste met les mécaniques à rude épreuve. Nous sommes toujours dans le rythme pour atteindre la sortie de piste avant la nuit. En milieu d'après midi, nous profitons d'un arbre (ils sont rares) pour faire une pause et mettre en Å“uvre notre chargeur universel connecté à un panneau solaire. La majorité des équipages sont derrière nous, alors que nous, nous prenons du bon temps ! Nous nous laissons dépasser par quelques convois à grands renforts de klaxons. Nous reprenons la route pour nos derniers kilomètres de piste de ce treizième 4L Trophy. Nous finissons par arriver au CP de pointage vers 18h30. Il y a peu de monde. Ceux qui sont déjà arrivés ont pris, pour la plupart, la route de Zagora où ils feront le bonheur des hôteliers !
Nous attendons de voir si des connaissances arrivent et en profitons pour discuter avec un groupe de camping-caristes français venus voir ce qui se passe. La nuit tombe et le point de contrôle ferme en vertu des règles de cette étape. Nous retrouvons alors nos camarades de bivouacs arrivés peu de temps après nous et préparons l'apéro qui sera suivi d'un petit diner à la lueur des lampes torches. Il ne fait pas très chaud et le vent souffle .Nous nous remémorons cette folle aventure. Emmanuel et moi décidons de lever le camp tôt le lendemain et de nous arrêter un moment à Ouarzazate pour le petit-déjeuner. Ce soir, si les plus avancés ont rejoint des hôtels à Ouarzazate ou Zagora, une majeure partie des 2400 participants du 4L Trophy dorment dans le désert.
Le bivouac se réveille
A la recherche de galettes de pain
A défaut, nous avons trouvé l'électricité
Après 5 jours de piste, la voiture a perdu en éclat
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Timerzif – Ouarzazate (Jour 2)
Le CP est déjà en activité à l'aube de ce dernier jour de course.
Il n'est pourtant pas beaucoup plus de 7h quand nous quittons notre tente et plions notre campement toujours bien endormi. Nous nous arrêtons pour faire le plein d'essence à Zagora où l'on compte une petite centaine de voitures stationnées devant les auberges, poursuivons notre route dans les montagnes pour rejoindre Ouarzazate.
Il y a peu de circulation. Nous nous en réjouissons compte tenu de la difficulté de dépasser sur ces petites routes souvent abîmée, où il y a chaque année quelques accidents. Nous rattrapons des véhicules de l'organisation que nous suivons un moment avant d'arriver dans la capitale du sud marocain.
Nos estomacs gargouillent. Nous serons heureux de prendre un bon petit déjeuner !
Nous traversons la ville sans idées particulière de l'endroit où nous nous arrêterons. Nous apercevons alors les minibus des étudiants de l'organisation et décidons alors de nous garer. Le hasard fait parfois bien les choses et à peine sortis de notre voiture, nous croisons un équipage qui avance vers la ville, le pas décidé et avec un guide du routard. Nous faisons connaissance et apprenons qu'ils cherchent eux aussi où prendre un petit déjeuner. Nous nous laissons guider et arrivons sur la grande place où nous attend un grand salon de thé. Les prix sont bas mais l'établissement de standing, nous avons presque honte d'être si peu présentable. Après avoir commandé des M'smen, différents pains et quelques pâtisseries, le tout avec le thé traditionnel thé à la menthe, nous nous installons en terrasse. Le soleil brille et il fait bon, nous aurions bien passé notre journée ici. Nous dégustons ce que nous avons commandé et après quatre verres de thé à la menthe, nous nous résignons à prendre la route de Marrakech. Nous faisons quelques provisions avant de partir de l'établissement et rejoignons nos voitures.
Nous prévoyons le prochain arrêt en haut du col de Tichka où nous avons rendez-vous avec l'histoire. Le trafic se densifie et la route devient de plus en plus mauvaise alors que nous approchons du sommet du Maroc. C'est finalement en début d'après-midi et quelques dépassements plus tard que nous atteignons le sommet. Il y a une bonne dizaine de 4L. Il y a tout juste un an, je m'étais arrêté dans cet endroit magique et un peu hors du temps et avait sympathisé avec Momo, le propriétaire d'un des magasins, celui que l'on trouve au n°21. Je lui ai rapporté cette année une photo souvenir et il est arrivé. Nous avons également pris de quoi échanger et entrons dans son magasin. Nous ne repartirons pas les mains vides et aurons même le plus grand mal à nous défaire des autres vendeurs. Cette pause se terminera en présentant le 4L Trophy à une famille française en voyage et à un couple de jeunes britanniques. Nous sommes bons pour représenter les intérêts de Desertours !
Nous reprenons la route pour nous arrêter quelques virages plus loin pour dépanner un équipage de gazelles en détresse.
Nous profitons des derniers kilomètres de la journée pour nous en mettre plein les yeux et nous entrons dans la palmeraie de Marrakech où nous attend l'organisation.
C'est le dernier CP de ce 4L Trophy et nous le passons comme tous, sous les applaudissements des organisateurs. Nous recevons les instructions relatives à notre court séjour dans la ville et découvrons le nom de notre hôtel, un nom familier puisqu'il s'agit du même que celui où je logeais l'an dernier. L'adresse n'est pas évidente à trouver mais l'expérience payera et nous emmenons un petit convoi à bon port. Nous prenons possession de notre chambre et profitons d'une longue douche. Après quelques courses dans le supermarché voisin, nous rejoignons des équipages connus et prenons la direction du dîner. Nous passerons la soirée ensemble sur la terrasse du restaurant. Je retrouve des visages familiers, je prends des nouvelles de tout le monde. Certains sont toujours dans la région de Ouarzazate avec une voiture en panne et attendent le soutien de l'assistance mécanique. Pendant ce temps, à la sortie de Marrakech, d'autre mécanos travaillent à remettre en état des voitures en vue des 3000 kilomètres qu'il reste à parcourir à certains. Nous profitons d'une nuit d'un sommeil réparateur, la dernière vraie nuit avant quelques jours !

Une adresse à ne pas manquer !
Le CP est déjà en activité à l'aube de ce dernier jour de course.
Il n'est pourtant pas beaucoup plus de 7h quand nous quittons notre tente et plions notre campement toujours bien endormi. Nous nous arrêtons pour faire le plein d'essence à Zagora où l'on compte une petite centaine de voitures stationnées devant les auberges, poursuivons notre route dans les montagnes pour rejoindre Ouarzazate.
Il y a peu de circulation. Nous nous en réjouissons compte tenu de la difficulté de dépasser sur ces petites routes souvent abîmée, où il y a chaque année quelques accidents. Nous rattrapons des véhicules de l'organisation que nous suivons un moment avant d'arriver dans la capitale du sud marocain.
Nos estomacs gargouillent. Nous serons heureux de prendre un bon petit déjeuner !
Nous traversons la ville sans idées particulière de l'endroit où nous nous arrêterons. Nous apercevons alors les minibus des étudiants de l'organisation et décidons alors de nous garer. Le hasard fait parfois bien les choses et à peine sortis de notre voiture, nous croisons un équipage qui avance vers la ville, le pas décidé et avec un guide du routard. Nous faisons connaissance et apprenons qu'ils cherchent eux aussi où prendre un petit déjeuner. Nous nous laissons guider et arrivons sur la grande place où nous attend un grand salon de thé. Les prix sont bas mais l'établissement de standing, nous avons presque honte d'être si peu présentable. Après avoir commandé des M'smen, différents pains et quelques pâtisseries, le tout avec le thé traditionnel thé à la menthe, nous nous installons en terrasse. Le soleil brille et il fait bon, nous aurions bien passé notre journée ici. Nous dégustons ce que nous avons commandé et après quatre verres de thé à la menthe, nous nous résignons à prendre la route de Marrakech. Nous faisons quelques provisions avant de partir de l'établissement et rejoignons nos voitures.
Nous prévoyons le prochain arrêt en haut du col de Tichka où nous avons rendez-vous avec l'histoire. Le trafic se densifie et la route devient de plus en plus mauvaise alors que nous approchons du sommet du Maroc. C'est finalement en début d'après-midi et quelques dépassements plus tard que nous atteignons le sommet. Il y a une bonne dizaine de 4L. Il y a tout juste un an, je m'étais arrêté dans cet endroit magique et un peu hors du temps et avait sympathisé avec Momo, le propriétaire d'un des magasins, celui que l'on trouve au n°21. Je lui ai rapporté cette année une photo souvenir et il est arrivé. Nous avons également pris de quoi échanger et entrons dans son magasin. Nous ne repartirons pas les mains vides et aurons même le plus grand mal à nous défaire des autres vendeurs. Cette pause se terminera en présentant le 4L Trophy à une famille française en voyage et à un couple de jeunes britanniques. Nous sommes bons pour représenter les intérêts de Desertours !
Nous reprenons la route pour nous arrêter quelques virages plus loin pour dépanner un équipage de gazelles en détresse.
Nous profitons des derniers kilomètres de la journée pour nous en mettre plein les yeux et nous entrons dans la palmeraie de Marrakech où nous attend l'organisation.
C'est le dernier CP de ce 4L Trophy et nous le passons comme tous, sous les applaudissements des organisateurs. Nous recevons les instructions relatives à notre court séjour dans la ville et découvrons le nom de notre hôtel, un nom familier puisqu'il s'agit du même que celui où je logeais l'an dernier. L'adresse n'est pas évidente à trouver mais l'expérience payera et nous emmenons un petit convoi à bon port. Nous prenons possession de notre chambre et profitons d'une longue douche. Après quelques courses dans le supermarché voisin, nous rejoignons des équipages connus et prenons la direction du dîner. Nous passerons la soirée ensemble sur la terrasse du restaurant. Je retrouve des visages familiers, je prends des nouvelles de tout le monde. Certains sont toujours dans la région de Ouarzazate avec une voiture en panne et attendent le soutien de l'assistance mécanique. Pendant ce temps, à la sortie de Marrakech, d'autre mécanos travaillent à remettre en état des voitures en vue des 3000 kilomètres qu'il reste à parcourir à certains. Nous profitons d'une nuit d'un sommeil réparateur, la dernière vraie nuit avant quelques jours !
Une adresse à ne pas manquer !
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