[SCM 2012] Winnie is back

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xscal
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Message par xscal »

rhoo la trelle dorée qui tue double sortie d échappement quand meme ^^



par contre c est quoi ces jantes ??

sinon super recit qui donne vraiment d aller faire un tit tour dans les dunes :)
nuts
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Message par nuts »

Terrible ;) :P :D :) :wub: ^^ :wub:
grandlaurent
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Message par grandlaurent »

+1

les mêmes évènements vus sous 2 angles, c'est génial.
et puis, 2 mois après, nous faire revivre un peu l'aventure ç'est cool. :wub:
toniokiddo
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Message par toniokiddo »

Excellent récit, superbes photos !!! :wub:

la suite!! ^^
charlo4L
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Message par charlo4L »

génial ton récit ! ça donne envie! ;)
doudou
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Message par doudou »

winnielourson a écrit : C'est vrai que les récits sont différents, mais nous n'avons pas vécu le même raid.... La suite viendra dimanche...
enorme ton resumé :wub:

mais on est deja lundi et 'a pas la suite !! :P
winnielourson
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Message par winnielourson »

Voilà la suite du récit.... Désolé pour le retard mais le chargement des photos c'est long... Avec un peu de chance je vais mettre la fin ce soir... Merci pour vos précédents commentaires...

Vendredi 2 janvier 2009 : La journée Green-day
(spéciale 101 km – liaison 77 km)



8h00 : Le réveil sonne. Il fait froid… Eh oui, il fait quand même froid malgré la couverture de survie. Il ne reste plus qu'un bivouac pour trouver le bon compromis. Ce matin, pas de petit déjeuner copieux, seulement un petit café chaud. Nous avons apporté avec nous des boissons auto chauffantes grâce à une réaction exothermique que l'on active en secouant la tasse. Nous faisons découvrir ces boissons à la famille d'ostéopathes qui ont passé la nuit dans une tente voisine. Même si le café n'est pas extra, c'est déjà ça. Nous plions ensuite notre tente ainsi que celle de Laurent et Véronique qui n'aura finalement pas servi.

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Ludovic réunit tous les participants - qui se sont finalement très peu éparpillés malgré la possibilité de planter la tente où l'on voulait - afin de faire le briefing de la spéciale du jour qui nous mènera jusqu'à Bani-Moussi où nous planterons les palmiers dattiers. « Bon, le départ de la spéciale se fait normalement en suivant la direction de la petite montagne à coté de laquelle nous sommes passés hier, elle est là-bas ». Le soucis de ce matin est qu'il y a un peu de brume nous empêchant de voir cette montagne.

Nous partons donc tous en ligne du « bivouac » et derrière le 4x4 de Ludovic pour rejoindre les traces de la piste du Dakar que nous n'aurons plus qu'à suivre. Arrivé à la piste du Dakar après seulement 3,6 kilomètres à travers la brume, nous sommes sur le lieu de départ de la spéciale. La brume s'est dissipée, nous apercevons maintenant la petite montagne indiquée sur notre road book, elle est à 10,5 km de là.

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Le début de la spéciale nous fait à nouveau traverser l'immensité du lac Iriki, surface très très roulante. Malheureusement la moyenne indiquée sur la road book est très faible, environ 20km/h sur 31,5 km. Il est évident que nous ne pouvons pas rouler à cette vitesse sur un tel terrain de jeu, nous nous aménageons donc des pauses photos.

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Plus loin, nous rattrapons la piste du Dakar que nous emprunterons pendant 27,5 kilomètres. 4 équipages arrivent en sens inverse, nous en arrêtons un pour savoir si nous ne nous serions pas trompé de chemin. Ils nous annoncent avoir raté un check point et vouloir retourner le chercher pour badger et ainsi ne pas avoir 100 points de pénalité.

En haut d'une colline, nous tombons sur une nouvelle difficulté, un gros bac à sable dans lequel quelques voitures sont déjà plantées… aïe aïe aïe… Comme, le premier jour, nous nous étions planté en suivant le chemin le plus emprunté donc le plus mou, j'opte là pour le tracé d'un nouveau chemin après avoir été en repérage entre les herbes à chameau. Je me lance alors et, malgré avoir choisi un chemin qui parait moins mou, la voiture se plante au bout d'une vingtaine de mètres. Heureusement, il y a quelques équipages qui nous aident à nous sortir de là. La solution est donc de sortir la voiture en la reculant pour revenir au point de départ sur le « dur ».


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Dans l'opération, ne voyant pas où je vais vu qu'il y a du monde partout qui pousse la voiture, je recule sur une herbe à chameau. Un bruit de craquement de fibre de verre se fait entendre, aïe aïe aïe… Je ne veux même pas aller voir l'étendue des dégâts. Je descends quand même voir en pensant que l'aile arrière est arrachée. En fait, l'herbe a chameau a plié le support de bavette arrière gauche contraignant la fibre de l'aile sur laquelle est fixée le support de la bavette. La fibre est donc craquelée à 2 endroits et un rivet de fixation au niveau du coffre a sauté. Ca va aller, ça tient encore très bien, et ça ne se voit pas trop… Je suis un peu soulagé. Bon, la voiture n'est pas pour autant sortie du bac à sable. On la ré avance puis on recule à nouveau en évitant tout obstacle cette fois.

On laisse la voiture se reposer à son point de départ pendant qu'on va sortir une 4L conduite par 2 bretons qui ont tenté d'ouvrir eux aussi un nouveau chemin mais qui se sont plantés à au moins 200 mètres de là. Après les avoir aidé, il faut retourner à la voiture pour passer ce bac à sable. On attend notre tour, on se lance à fond de première en empruntant le chemin principal. Comme beaucoup d'autres, nous plantons la voiture à quelques mètres de la fin du bac à sable, les pneus à crampons agissant comme de vraies pelles… Et pour bien faire les choses, le caméraman de l'orga est à 10 mètres de là, tout sera sur la bande, c'est chouette….

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Nous secouons la voiture pour désensabler les roues et nous sortons à nouveau les plaques de désensablage. Les Vrallistes nous aident à sortir de là, tout va bien, nous sommes de nouveau sur du « dur ». La prochaine fois c'est Cyndie qui s'y colle.

Nous décidons donc de rouler plus vite pour tenter de rattraper le gros retard accumulé. Le souci, c'est que les amortisseurs arrières de notre voiture sont rincés alors qu'ils étaient neufs avant de partir. La voiture n'est donc plus suspendue que par ses barres de torsion, c'est un vrai chewing-gum. Le reste de la piste se fera donc à plus faible allure pour ne pas abîmer la voiture, tant pis pour le retard que nous ne rattraperons pas sur ce secteur.

Un peu plus loin, les 2 bretons aidés plus tôt, sont arrêtés sur le bord de la piste car un claquement provient de l'arrière de leur voiture. Je regarde et décèle rapidement le problème. Une des extrémités de leur amortisseur arrière gauche n'est plus fixée. Nous sommes vite rejoints par le 4x4 du mécano de l'orga qui propose son aide. Ne voulant pas prendre 120 points de pénalité pour aide de l'orga., je leur file un coup de main pour trouver une solution de secours pour terminer la spéciale du jour. Pendant ce temps, Cyndie remplit le réservoir d'essence grâce au jerrican que nous avions rempli à Foum-Zguid.

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Nous repartons suivis du 4x4 qui ferme la piste, nous avons décidemment pris beaucoup de retard aujourd'hui. Mais à peine le temps de souffler que nous voilà de nouveau face à des franchissements d'oueds sablonneux. Comme prévu, Cyndie prend le volant. Et là c'est un festival, elle franchit cela magnifiquement alors que Jean-Baptiste et Marie qui nous suivent perdent une partie de leur chargement en franchissant le bac à sable car le coffre s'est ouvert avec les vibrations. On ramasse donc les paires de chaussettes, la tente, etc…

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Nous continuons et terminons la spéciale tranquillement pour ne pas faire souffrir la voiture. Malgré le franchissement de la montagne déjà emprunté dans le sens inverse la veille, le reste de la piste est plutôt roulant, ce qui nous arrange grandement. Le check point de fin de liaison est en bord de route près de Foum-Zguid.


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Avant d'entamer la liaison route vers Bani-Moussi, nous regagnons Foum-Zguid pour aller faire des courses, nous manquons principalement d'eau et avons faim. Nous profitons de notre pause repas pour contacter Laurent et Véronique dont nous n'avons pas plus de nouvelles. Ils nous annoncent être à Ouarzazate pour réparer le réservoir du Marsu, ils devraient nous rejoindre en soirée.

La station service de la ville étant en rupture de stock depuis notre passage 2 jours plus tôt, nous offrons le fond de notre jerrican d'essence aux 2 bretons dont le réservoir est quasi vide. Nous prenons ensuite la direction de Bani-Moussi sur la route de Tata où nous sommes attendus pour planter les palmiers dattiers vers 17h. La route s'avère périlleuse à cause de nos amortisseurs arrières, la voiture est inconduisible sur le bitume, elle danse, j'ai l'impression que l'arrière va nous lâcher, qu'il va passer devant. Il va vite falloir trouver de nouveaux amortisseurs et les changer.

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17h00 : Nous arrivons à proximité du village de Bani-Moussi sur le lieu de la plantation des palmiers dattiers. Nous retrouvons quelques équipages Vrally 4L. Une trentaine de minutes plus tard, les représentants de l'association Azekka feront un petit discours avant la plantation. Nous serons ensuite munis de pelles et aidés d'enfants marocains portant les seaux d'eau, nous planterons une dizaine d'arbres avec Mat, Amandine et leurs copilotes.

Au total, ce seront seulement 250 palmiers dattiers plantés en 2009. Le reste des éco-points collectés, environ 1300 (1 éco-point = 6€), servira à construire sur le site un bassin d'irrigation et à installer une pompe solaire pour remplacer l'actuelle fonctionnant au gasoil.

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Nous nous dirigerons ensuite vers le village de Bani-Moussi à 500 mètres de là, les habitants nous ayant préparé une soirée. La nuit tombe vite. Comme la veille, nous plantons les 2 tentes mais en ayant la conviction cette fois-ci que cela va servir cette nuit car nous espérons bien voir arriver Laurent Véronique qui sont sur la route pour nous rejoindre. Nous finissons 34ème de la spéciale du jour avec 69 points de pénalité, ce n'est pas trop mal vu le temps que nous avons perdu dans ces bacs à sable et à dépanner les 2 bretons. Nous sommes alors à la 21ème place du classement général, nous perdons des places au général de jour en jour, ce n'est pas très bon.

Nous rejoignons la tente principale dans laquelle nous attendrons le repas. Nous sommes en compagnie de nombreux équipages Vrally 4L, nous nous racontons nos anecdotes, soucis et expériences. Ludovic fera ensuite un point sur le classement de la Green-Cup, c'est l'école des Sages-femmes qui a collecté le plus grand nombre d'éco-points. Le repas se fera attendre jusque tard, certains n'attendront même pas le couscous qui nous sera servi après 23h.

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Nous allons nous coucher avant minuit. La nuit s'annonce fraîche, nous bivouaquons au bord du village sur une étendue quasi déserte et le vent se lève. Mais c'est certain, le froid ne m'atteindra pas, je sors 2 paires de chaussettes, 2 duvets, 3 plaids polaires et la couverture de survie…
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Message par winnielourson »

Samedi 3 janvier 2009 : Retour à la ville
(liaison 301 km – spéciale 42 km – liaison 135 km)



Cyndie se lève dans la nuit pour aller prévenir l'orga. de l'arrivée en bout de piste du Marsu. L'orga. ira rejoindre Laurent et Véronique pour les convoyer jusqu'au bivouac. Ils dormiront sur un bivouac cette nuit. Moi je ne l'entends même pas se lever, je dors profondément.


5h00 : Le réveil sonne. Wow… Je suis bien, je ne tremble même pas de froid, j'ai trouvé le bon compromis. C'est dommage c'était la dernière nuit dans la tente. C'est encore très humide ce matin. Après un petit-déjeuner pendant lequel nous assisterons au briefing, il fait encore nuit que nous prenons la route de Tata pour la liaison route qui doit nous conduire jusqu'au début de la spéciale. Nous nous faisons quelques frayeurs sur la route vers Tata à cause des amortisseurs arrières, notamment en doublant la 4L de JB et Marie qui roule encore un petit peu moins vite que nous. Pourtant nous ne dépassons pas les 70km/h, beaucoup d'équipages nous dépassent.

Nous arrivons à Tata après 80 km de route, tous les équipages s'arrêtent à la Station Service Total pour faire le plein d'essence, c'est la délivrance pour certains équipages qui n'avaient pas pu remplir leurs réservoirs à Foum-Zguid. C'est la queue devant les pompes, déjà une dizaine de voiture à notre arrivée. Laurent me donne des amortisseurs arrières donc je décide de les changer sur place et de suite.

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J'attaque par le coté droit, les écrous se dévissent bien mais je n'arrive pas à comprimer l'amortisseur pour l'enlever, sont-ils vraiment morts ? Je vais y passer plus d'une demi-heure avant de penser à sortir la sangle à cliquet pour le comprimer. Je le sors enfin. Le souci de tenue de route vient bien des amortisseurs, celui étant dur en compression mais complètement mort en extension. C'est un peu dommage pour des pièces neuves, ils n'auront fait qu'environ 4000 km. Je remettrais ensuite les nouveaux amortisseurs grâce à la sangle à cliquet, c'est beaucoup plus rapide. Je ne mettrais que 15 minutes au total pour le coté gauche. Dommage d'avoir perdu autant de temps pour le coté droit, nous allons avoir du mal à être à l'heure pour prendre le départ de la spéciale qui est encore à 205km de Tata. Il ne reste plus que 2 voitures sur le parking de la station service, JB et Marie devant aussi changer leurs amortisseurs qu'ils achèteront à un marocain.

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11h00 : Une fois ces réparations terminées, nous décidons de prendre la route ensemble vers le début de la spéciale. La route est magnifique, elle emprunte des petites routes de l'Atlas. La météo est parfaite, soleil et chaleur.

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Au sommet d'un col, nous décidons de faire une pause pour reposer les mécaniques mais aussi pour grignoter un morceau. C'est décidé, nous ne prendrons pas le départ de la spéciale du jour, nous allons donc rejoindre directement l'hôtel Ibis d'Agadir où nous dormirons ce soir. Nous ne bifurquerons donc pas vers Tafraoute comme indiqué sur le road book, mais nous continuerons vers Taroudant. Nous devrions donc arriver avant les autres concurrents, nous aurons peut être le temps de nous balader un peu.

Nous entendons un moteur résonner dans la montagne, c'est Amandine qui arrive avec sa belle 4L bleue. Elle s'était arrêtée dans un petit village pour faire ressouder la fixation du bras arrière gauche de son châssis qui avait commencé à se casser et se plier sur la piste la veille. La réparation n'est pas excellente mais elle aura le mérite de pouvoir remonter la voiture ainsi jusqu'en France où il faudra refaire ça plus proprement. C'est donc fini pour les pistes pour la belle bleue.


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Nous continuons ensuite notre route en direction d'Agadir. Nous traverserons plusieurs villes ou villages et notamment la ville d'Igherm dans laquelle il y avait un nombre impressionnant de 4L, certaines complètes et plutôt en bel état, d'autres déjà démontées et devant servir pour de la pièce détachée. J'ai bien failli m'arrêter pour faire mes courses. C'est injuste, les 4L marocaines rouillent moins que les françaises, le climat local les préservant bien mieux.

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Nous prévenons l'orga. que nous nous dirigeons directement vers Agadir en compagnie de 2 autres équipages, nous savons alors que nous allons prendre beaucoup de points de pénalité dans l'affaire, mais bon, il valait mieux assurer la sécurité. La route de traversée de l'Atlas se termine près de Taroudant, nous n'avons plus que 80 km pour arriver à Agadir.

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17h00 : Nous arrivons à notre hôtel Ibis d'Agadir. Quelques équipages sont déjà arrivés, il s'agit de ceux qui n'ont pas fait la spéciale comme nous. Nous profitons d'une bonne douche puis nous allons faire un tour dans les souks à proximité avec Amandine, Nicolas (son copilote) et Maximilien, le pilote de la voiture « Téléthon ». C'est un dépaysement total, un mélange d'odeurs et de couleurs. Un guide se propose de nous faire la visite, nous le suivons car nous savons que, même si il nous réclamera une petite pièce, il nous emmènera vers ce que nous cherchons, à savoir les pâtisseries, noix de cajou et objets de déco. Nous traversons d'abord le souk des fruits et légumes, puis celui des olives et autres épices, puis celui des parfums et des bijoux, celui des sacs et autres articles en cuir, etc… Nous arrivons ensuite après plusieurs minutes du coté de ce que l'on cherchait. Nous achetons des cacahuètes, des noix de cajou ainsi que 2kg de pâtisseries locales que nous ramènerons jusqu'en France.

Nous rentrons à l'hôtel vers 19h30, nous profitons de notre temps libre pour aller boire un petit thé à la menthe au bar de l'hôtel en attendant le repas prévu pour 20h. Les équipages arrivent au compte goutte, dont Laurent et Véronique qui ont pu enfin profiter d'une journée de piste. Nous allons ensuite dîner en compagnie de Laurent, Véronique, Mat et Amandine puis nous allons nous coucher vers 22h30 – 23h.
winnielourson
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Message par winnielourson »

Dimanche 4 janvier 2009 : Que la mer est belle !
(liaison 86 km – spéciale 57 km – liaison 30 km)



7h00 : Nous voilà réveillés après une longue et bonne nuit de sommeil. Nous allons prendre le petit déjeuner, nous en profitons pour prendre les nouvelles du classement de la veille. Nous avons pris 480 points de pénalité pour ne pas avoir fait la spéciale, nous passons de la 21ème place à la 42ème place du classement général, les carottes sont définitivement cuites.

Nous partons à 8h pour la dernière étape de ce raid. Le début de l'étape du jour consiste en une liaison route d'environ 2h en bord de mer et en direction d'Essaouira. Nous roulerons en compagnie de nombreux équipages.

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10h00 : Nous attaquons la spéciale. Nous longerons la mer pendant un moment, le paysage est magnifique, la mer est belle, le soleil brille… Bref, tout roule sauf la piste qui est un peu cassante. Par contre, tout comme les jours précédents, les moyennes de vitesse sont faibles donc nous pouvons encore profiter de la météo et des paysages. Nous faisons de nombreuses pauses photos, notamment lorsque nous croisons des chameaux en bord de piste ou encore des chèvres dans des paniers sur un âne au moment où nous récupérons la route nous permettant de descendre à un petit port de pêcheurs où nous devrons badger.

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La suite de la spéciale est tout autant caillouteuse mais elle aura le mérite de nous faire traverser 2 oueds non asséchés. Je me suis fait plaisir, c'était très sympa même si ils étaient très courts.

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14h45 : Nous terminons la spéciale, spéciale que nous estimons avoir bien négocié niveau timing. Nous devons quand même attendre le classement du jour mais nous espérons remonter un peu au classement même si nous ne n'avons plus du tout de chance d'être bien placé.

Le road book nous indique maintenant quelques petits restaurants sympathiques en bord de mer sur la liaison en direction d'Essaouira. Nous roulerons tranquillement jusque là où nous nous arrêterons pour déjeuner comme de nombreux équipages. Nous serons directement assaillis par des marocains voulant nous vendre des colliers ou des pâtisseries locales. Sur ce parking, faisant face à la mer, il y a aussi une magnifique 4L GTL marocaine jaune qui a une galerie sur le toit. Elle est probablement la propriété d'un surfer, nombreux sur ces côtes. Nous nous dirigeons enfin vers la terrasse d'une petite paillote où nous nous installerons pour déjeuner avec Laurent et Véronique. Au menu de ce repas en bord de mer et en plein soleil, petite friture de calamars et crevettes puis sole ou bar grillé… Que de bonheur…

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16h30 : Au final, nous aurons passé beaucoup de temps à table. Nous prenons la route en espérant ne pas être en retard pour le second volet éthique du raid, à savoir le « programme d'éducation nutritionnelle » en partenariat avec l'Unicef, la fondation Aïcha et le gouvernement marocain. Il s'agit en fait de la remise des produits que nous avons amené dans nos autos. Ces produits étant ces riches en fer, en iode, en vitamine A ou D, ils permettent de remédier à certaines carences entraînant des maladies chez les enfants.

17h15 : Nous arrivons à notre hôtel Ibis d'Essaouira, tous les équipages ou presque sont déjà là. Nous décidons de ne pas aller à la remise des dons car la cérémonie est déjà presque terminée. De plus, nous avons quelques petites bricoles mécaniques à régler avant de prendre la route du retour le lendemain. Je resserre la crémaillère de direction qui s'était desserrée sur la spéciale du jour et je repère et répare une fuite sur une durite de refroidissement. Pas grand-chose en somme mais suffisamment pour y passer une petite demi-heure. Il faudra aussi remplacer la rotule de train inférieure gauche et changer les roulements de roue mais je m'en occuperai en France si titine veut bien rentrer ainsi.


Après une bonne douche, nous partons pour le centre d'Essaouira faire un petit tour au souk avant de rejoindre à 19h la soirée de clôture prévue à la maison commune d'Essaouira nommée « Dar Souiri ». A notre arrivée, nous sommes accueillis chaleureusement par les organisateurs et un petit verre de liqueur locale. Nous nous installons avec les équipages Vrally 4L pour assister à la remise des prix. Cyndie et moi sommes classés 12ème sur l'étape du jour avec seulement 2 minutes de pénalité et nous terminons donc 40ème de ce raid sur 57 équipages inscrits. Nous sommes classés 15ème sur 23 dans la catégorie des véhicules âgés de 10 à 20 ans. Nous cumulons quand même 847 points de pénalité, c'est trop, beaucoup trop… C'est vraiment dommage que nous ayons loupé une spéciale et que le raid soit terminé aussi vite, nous commencions tout juste à prendre goût à ce petit jeu. Il faudra revenir.

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Le photographe de l'organisation projettera ensuite les photos du raid pendant que nous dégustons un couscous, l'ambiance est très bonne malgré la fatigue de tous. Nous rejoignons l'hôtel peu avant minuit pour prendre une petite coupe de Champagne avec Laurent et Véronique avant d'aller nous coucher.
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Message par winnielourson »

Lundi 5 janvier 2009 : La route du retour – Essaouira / Tanger

Une nouvelle aventure commence, celle de la remontée en France. Mais nous prenons notre temps ce matin. Après un petit déjeuner, nous regagnons le parking de l'hôtel sur lequel il n'y a déjà plus beaucoup de voitures, la majorité des équipages ayant décidé, malgré la fatigue accumulée, de quitter Essaouira vers 5h pour attraper le bateau de 18h à Tanger. Nous réorganisons donc tranquillement le chargement de nos 4L, nous refaisons les niveaux et je profite de la présence de l'assistance Total pour demander à Jean-Louis de faire quelques petits réglages d'allumage sur ma 4L avant d'attaquer la route retour.

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10h00 : Nous quittons l'hôtel pour rejoindre à nouveau les souks de la ville pour terminer les quelques achats entamés la veille au soir. La voiture sera donc bien chargée aussi au retour, nous ne résistons pas aux magnifiques couleurs des plats et autres objets de décoration.

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11h45 : Nous quittons finalement la ville en direction de Tanger. Sur la route entre Essaouira et Marrakech nous traversons les rues principales de plusieurs villages très typiques dans lesquelles il est possible d'acheter tout et n'importe quoi en bord de route. Nous nous arrêtons dans un de ceux-ci pour faire quelques courses alimentaires, nous ne passons pas inaperçu avec nos 4L colorées. Nous nous arrêterons ensuite en bord de route pour manger à nouveau le désormais inévitable « pain – thon – Vache qui rit », le soleil est encore de la partie, nous commençons à être un peu nostalgique des pistes. Nous continuons sur l'autoroute vers Tanger, la route est déserte, hormis quelques chèvres et habitants locaux qui traversent les voies, c'est surprenant.


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22h00 : Nous arrivons à l'hôtel Ibis de Tanger après une remontée assez difficile pour les 2 équipages, la fatigue étant encore bien présente malgré les 2 dernières nuits passées à l'hôtel. Pour illustrer ces propos, à 20km de Tanger, alors que je conduis, je demande à Cyndie de me passer la bouteille d'eau, elle l'ouvre et me la donne. Je la lui représente 10 secondes plus tard et à ma grande surprise, elle dort déjà profondément…

Nous nous contenterons d'un repas rapide à l'hôtel avant d'aller nous coucher.
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