[SMC 2010] Trabant
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c'est vrai que l'image est terrible !MrBlueSky a écrit : A tiens et vince tu sais que j'ai adoré découvrir que tu partais en Coccinelle? Un vrai petit duel Allemagne de l'Est - Allemagne de l'Ouest. Les deux petites voitures populaires allemandes au Maroc.
Bizarrement j'ai l'impression que celle de 1973 va nous faire bouffer la poussière nous et notre voiture en plastique de 1987![]()
on prendra des photos l'un à coté de l'autre

++ Vince
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Premier jour de voyage:

<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>Berlin - Osterode am Harz: 315 km.

Vroum !!!
La nuit fut courte. Il fallut ranger sa chambre, vérifier que la Trabant avait bien un cric, un triangle et des gilets jaunes. Boire un dernier verre en compagnie de celles qui tenaient absolument à nous souhaiter bonne chance jusqu'au bout. Rendre visite à son pipier, déposer un ami à l'aéroport, chercher un cadenas de vélo et le tout, dans le désordre.
A 2h32 c'est épuisé que votre serviteur s'endormait pour quelques heures de sommeil.
Réveil à 7h00. On vérifie une dix-huitième fois que son passeport et son chéquier sont bien rangés, on réveil ses coloc, on range les dernières bouteilles de bière, on vide les poubelles et on attend la traditionnelle demi heure de retard, celle qui appartient à tous les départs bien préparés.
Ne reste plus qu'à charger la voiture.

Figure 1: "Prenez de l'élan."

Figure 2: "Bourrez un max pendant que vos coloc font des photos."
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Et c'est partie !
En fait non.
Au bout de 500m impossible de passer la seconde sans caler et la première ne permet même pas de faire 10 mètres avant que le moteur s'arrête.
Paniques des passagers (mon co-pilote (qui fait aussi coloc) et ma coloc). Sans vouloir me vanter, après trois pannes d'essence en 4L au milieu de nulle part, j'ai appris à apprécier ces pannes en pleine ville.
Hum. La petite semble avoir soif. Cependant il nous reste à peu près 5L dans le réservoir. Bizarre cette histoire.
...
Je décide de mettre la voiture sur le côté.
...
Puis c'est l'illumination. Dans un éclair de génie qui me caractérise tant, je décide de tourner le robinet d'arrivée d'essence, ce p***** de robinet d'arrivée d'essence que j'oublie toujours. Hop on le met sur R (R comme Reserve) et Glou Glou la voiture se régale et nous voilà reparti.
Nous quittons notre rue à la recherche d'une station service. On ne sais pas combien de temps nous permet de tenir la réserve, il faut faire vite. Finalement nous faisons le premier plein de l'aventure. Le premier d'une longue série sans aucun doute.

Dans ma Trabant, à chaque plein, j'aime rajouter un demi litre d'huile.
Une petite vérification nous permet de nous assurer que c'est bien dès qu'il ne reste que 5L qu'il faut ouvrir la réserve. En gros dès que la voiture commence à tousser, on ouvre le dernier biberon qui permet de faire quelques 30km.
Je passe sur les bouchons sur le périf' Berlinois (que vous serez prié d'appeler Ring le jour où vous venez nous rendre une petite visite). La seule chose à retenir est que 9h00 du mat' par temps de neige n'est pas le meilleur horaire de départ.
Ah si ! Les embouteillages permettent de réaliser que la première vitesse n'est pas la plus pratique des premières vitesses. Impossible de rétrograder en première si la voiture roule. Il faut être à l'arrêt pour pouvoir l'enclencher. Heureusement la seconde est plus sympa et permet de rouler très très lentement.
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Cette fois c'est bon. La route s'ouvre à nous.

Là bas au loin, derrière la ligne d'horizon: notre point d'arrivée.
La route s'ouvre à nous mais on ne la voit pas très bien. A peine sorties de Berlin, nous découvrons les joies de la conduite sur autoroute au milieu des flocons, du vent et des camions.
Par moment, impossible de voir à plus de 200m. Un mur blanc, de la boue et le sel des dé-neigeuses. Heureusement tout le monde conduit prudemment (à part ce routier Polonais qui roule sans allumer ses feux
)

A défaut d'une visibilité maximale nous avons au moins la protection maximale.

Il est midi en Germany quand nous rencontrons cette belle dame un peu plus responsable que la Trabant et ses litres d'huiles

Petite pointe à 100 km/h (on est des oufs !!!)
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Arrivée: 13h30

Nous passerons la nuit chez les parents de mon co-piloc' à Osterode am Harz. Mais le Harz qu'est ce donc?
C'est tout simplement une magnifique région. Au milieu de jolie petites montagnes et de sapins vous découvrirez un coin d'Allemagne très pittoresque et authentique (ça ne veut rien dire mais ce n'est pas grâve). De jolies villages, des lacs, des forêts de pins... Bref un coin d'Allemagne que je vous recommande aussi bien en été qu'en hiver.
Le Harz...

...ses villages...

...ses forêts, ses ruisseaux ses chemins...

...ses maisons, ses routes, ses pins...

...ses touristes parisiens et ses panneaux "Vous êtes içi".
Allez hop. Demain: Heidelberg.
J'y dépose notre chère coloc avant de poursuivre seul vers Paris.

Rendez-vous en Afrique amis migrateurs.

<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>Berlin - Osterode am Harz: 315 km.

Vroum !!!
La nuit fut courte. Il fallut ranger sa chambre, vérifier que la Trabant avait bien un cric, un triangle et des gilets jaunes. Boire un dernier verre en compagnie de celles qui tenaient absolument à nous souhaiter bonne chance jusqu'au bout. Rendre visite à son pipier, déposer un ami à l'aéroport, chercher un cadenas de vélo et le tout, dans le désordre.
A 2h32 c'est épuisé que votre serviteur s'endormait pour quelques heures de sommeil.
Réveil à 7h00. On vérifie une dix-huitième fois que son passeport et son chéquier sont bien rangés, on réveil ses coloc, on range les dernières bouteilles de bière, on vide les poubelles et on attend la traditionnelle demi heure de retard, celle qui appartient à tous les départs bien préparés.
Ne reste plus qu'à charger la voiture.

Figure 1: "Prenez de l'élan."

Figure 2: "Bourrez un max pendant que vos coloc font des photos."
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Et c'est partie !
En fait non.
Au bout de 500m impossible de passer la seconde sans caler et la première ne permet même pas de faire 10 mètres avant que le moteur s'arrête.
Paniques des passagers (mon co-pilote (qui fait aussi coloc) et ma coloc). Sans vouloir me vanter, après trois pannes d'essence en 4L au milieu de nulle part, j'ai appris à apprécier ces pannes en pleine ville.
Hum. La petite semble avoir soif. Cependant il nous reste à peu près 5L dans le réservoir. Bizarre cette histoire.
...
Je décide de mettre la voiture sur le côté.
...
Puis c'est l'illumination. Dans un éclair de génie qui me caractérise tant, je décide de tourner le robinet d'arrivée d'essence, ce p***** de robinet d'arrivée d'essence que j'oublie toujours. Hop on le met sur R (R comme Reserve) et Glou Glou la voiture se régale et nous voilà reparti.
Nous quittons notre rue à la recherche d'une station service. On ne sais pas combien de temps nous permet de tenir la réserve, il faut faire vite. Finalement nous faisons le premier plein de l'aventure. Le premier d'une longue série sans aucun doute.

Dans ma Trabant, à chaque plein, j'aime rajouter un demi litre d'huile.
Une petite vérification nous permet de nous assurer que c'est bien dès qu'il ne reste que 5L qu'il faut ouvrir la réserve. En gros dès que la voiture commence à tousser, on ouvre le dernier biberon qui permet de faire quelques 30km.
Je passe sur les bouchons sur le périf' Berlinois (que vous serez prié d'appeler Ring le jour où vous venez nous rendre une petite visite). La seule chose à retenir est que 9h00 du mat' par temps de neige n'est pas le meilleur horaire de départ.
Ah si ! Les embouteillages permettent de réaliser que la première vitesse n'est pas la plus pratique des premières vitesses. Impossible de rétrograder en première si la voiture roule. Il faut être à l'arrêt pour pouvoir l'enclencher. Heureusement la seconde est plus sympa et permet de rouler très très lentement.
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Cette fois c'est bon. La route s'ouvre à nous.

Là bas au loin, derrière la ligne d'horizon: notre point d'arrivée.
La route s'ouvre à nous mais on ne la voit pas très bien. A peine sorties de Berlin, nous découvrons les joies de la conduite sur autoroute au milieu des flocons, du vent et des camions.
Par moment, impossible de voir à plus de 200m. Un mur blanc, de la boue et le sel des dé-neigeuses. Heureusement tout le monde conduit prudemment (à part ce routier Polonais qui roule sans allumer ses feux



A défaut d'une visibilité maximale nous avons au moins la protection maximale.

Il est midi en Germany quand nous rencontrons cette belle dame un peu plus responsable que la Trabant et ses litres d'huiles

Petite pointe à 100 km/h (on est des oufs !!!)
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>Arrivée: 13h30

Nous passerons la nuit chez les parents de mon co-piloc' à Osterode am Harz. Mais le Harz qu'est ce donc?
C'est tout simplement une magnifique région. Au milieu de jolie petites montagnes et de sapins vous découvrirez un coin d'Allemagne très pittoresque et authentique (ça ne veut rien dire mais ce n'est pas grâve). De jolies villages, des lacs, des forêts de pins... Bref un coin d'Allemagne que je vous recommande aussi bien en été qu'en hiver.
Le Harz...

...ses villages...


...ses forêts, ses ruisseaux ses chemins...



...ses maisons, ses routes, ses pins...


...ses touristes parisiens et ses panneaux "Vous êtes içi".
Allez hop. Demain: Heidelberg.
J'y dépose notre chère coloc avant de poursuivre seul vers Paris.

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Deuxième jour de voyage

<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>Osterode am Harz - Heidelberg: 360 km.
Quand vous prenez le petit déjeuner chez une famille franco-allemande vous vous réveillez avec ca sur la table:

Pour un petit déjeuner équilibré un plateau de fromages francais, charcuteries allemandes. Ajoutez du lait, froid de préférance.
Avouez que cette image frôle celle du jardin d'Eden quand Adam pouvait encore y prendre son petit déjeuner en lisant son journal.
Mon co-piloc ayant bizarrement décidé de rester dans sa famille pour fêter Noel, je devais avant de le quitter, récupérer papiers du véhicules et autres attestations d'assurance rapatriement. Puis il fallut trouver la fameuse tente que nous utiliserons dans le désert. Appellée aussi "Je sais exactement où elle est je la trouverai demain ne t'en fais pas tu pourras prendre la route à 9h00."
...
J'ai depuis un sacré doute vis à vis des capacités de rangement/recherche de mon co-piloc'. Ou alors c'est peut être ma montre qui avance d'une heure...
A 10h00 donc le départ était pris.

Sommet de Copenhagen décevant? Prenez donc une Trabant et son moteur pétaradant.
Et c'est parti pour un petit moment de bonheur sur les routes de campagnes. La voiture est complétement givrée. Le chauffage intérieur n'en est pas vraiment un et n'est pas vraiment utile non plus. Mais, la conduite hors autoroute et hors des villes est un vrai plaisir.
Reste toujours un problème de vitesse et de moteur qui cale lors de l'utilisation de la première. Peut être simplement un conduite pas encore totalement adaptée au véhicule.

On ne voit pas grand-chose mais on se régale.
Puis c'est l'autoroute. Au milieu d'une Allemagne magnifique sous son manteau de neige et réchauffés par un doux soleil d'hiver, nous tracons notre petite route à 60 km/h en monté et 120 en descente.
De sacrées descentes d'ailleurs. Obligé de rétrograder en troisième si l'on veut garder la maitrise du véhicule.
De sacrées montés aussi. Obligé de rétrograder en seconde si l'on veut continuer à avancer.

Il est midi en Germany.
La route se passe sans encombre. Ma coloc dort, bavarde ou prend des photos. Il lui reste quelques réflexes à avoir de ce côté là mais elle a au moins celui de nourrir le conducteur. Un très bon point. Surtout quand ce qui est proposé n'est autre que le prolongement du petit déjeuner: charcuterie et petits pains. Alala mes amis, si vous pouviez gouter ne serrais-ce qu'une fois à ses succulente petite saucisses sèches...

15h00.
Les passagers des voitures qui nous doublent n'arrive pas à y croire. Une Trabant, ici, à l'Ouest et sur l'autoroute? Depuis le début du voyage la petite voiture ne laisse aucun Allemand indifférent. Les regards sont un beau mélange de surprise et d'amusement. Domage que nous n'ayons pas encore tous les autocollants sur la voiture ou une pancarte avec "destination Maroc", je crois ca aurait son effet.
Un camion polonais nous salue de ses warning, tout heureux de voir ce truc plus sale que lui rouler à proximité de Francfort.

Un peu de flou artistique?
Les Allemands aiment leur voiture c'est bien connu. Mais de là à s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence juste pour nettoyer le par brise légèrement givré il faut l'être sacrement. C'est pourtant ce que nous avons vu à plusieures reprises.
<span style='font-size:17pt;line-height:100%'> Pas de bouchons (chose rare sur cette autoroute)
+ Une voiture vaillante dans les pentes
+ Un casse croute
+ Deux pleins
+ 1L d'huile
+ Une coloc qui s'agite de plus en plus à mesure que la maison familliale aproche
= Arrivée à 16h00

Une fois de plus, sur sa valeureuse monture, il terrassa le terrifiant monstre de la fatique et du stresse.
Heidelberg.
La ville du romantisme allemand, des philosophes, des étudiants et de la médecine.
Heidelberg.
Ses gauffres au goûter, son thé et cette formidable famille qui m'accueil le temps d'une nuit.
Heidelberg.
Son vieux chateau, ses colines et son vieux pont. Ses petites maisons du 18° siècles, ses petites rues et leurs pavés.

La connection n'est pas super bonne, le reste des photos attendra
Heidelberg.
Sa neige et mes chaussures bateaux. Son froid et mon manteau. Son vent et ma tête nue.
Au milieu de cette très rafraichissante visite, sonnerie de téléphone. Arrivant tant bien que mal à maintenir une main hors de mes poches pour tenir mon portable, j'apprend que demain j'ai l'occasion de rencontrer un spécialiste de la Trabant, correspondant pour Gazoline à Ludwigsburg.
Moyennant un détour de 100km je vais avoir la possibilité de récolter un max de conseils et peut étre un petit article dans le journal.
Cela rend les adieux déchirants de demain plus suportables. C'est désormais seul, sans plus aucun coloc que je prend la route de Paris.
Vu sur la route:

Un bout du mur de Berlin (Northeim). Un atelier de gravure (Heidelberg). Des déco de Noel très suggestive (Heidelberg)

<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>Osterode am Harz - Heidelberg: 360 km.
Quand vous prenez le petit déjeuner chez une famille franco-allemande vous vous réveillez avec ca sur la table:

Pour un petit déjeuner équilibré un plateau de fromages francais, charcuteries allemandes. Ajoutez du lait, froid de préférance.
Avouez que cette image frôle celle du jardin d'Eden quand Adam pouvait encore y prendre son petit déjeuner en lisant son journal.
Mon co-piloc ayant bizarrement décidé de rester dans sa famille pour fêter Noel, je devais avant de le quitter, récupérer papiers du véhicules et autres attestations d'assurance rapatriement. Puis il fallut trouver la fameuse tente que nous utiliserons dans le désert. Appellée aussi "Je sais exactement où elle est je la trouverai demain ne t'en fais pas tu pourras prendre la route à 9h00."
...
J'ai depuis un sacré doute vis à vis des capacités de rangement/recherche de mon co-piloc'. Ou alors c'est peut être ma montre qui avance d'une heure...
A 10h00 donc le départ était pris.

Sommet de Copenhagen décevant? Prenez donc une Trabant et son moteur pétaradant.
Et c'est parti pour un petit moment de bonheur sur les routes de campagnes. La voiture est complétement givrée. Le chauffage intérieur n'en est pas vraiment un et n'est pas vraiment utile non plus. Mais, la conduite hors autoroute et hors des villes est un vrai plaisir.
Reste toujours un problème de vitesse et de moteur qui cale lors de l'utilisation de la première. Peut être simplement un conduite pas encore totalement adaptée au véhicule.

On ne voit pas grand-chose mais on se régale.
Puis c'est l'autoroute. Au milieu d'une Allemagne magnifique sous son manteau de neige et réchauffés par un doux soleil d'hiver, nous tracons notre petite route à 60 km/h en monté et 120 en descente.
De sacrées descentes d'ailleurs. Obligé de rétrograder en troisième si l'on veut garder la maitrise du véhicule.
De sacrées montés aussi. Obligé de rétrograder en seconde si l'on veut continuer à avancer.


Il est midi en Germany.
La route se passe sans encombre. Ma coloc dort, bavarde ou prend des photos. Il lui reste quelques réflexes à avoir de ce côté là mais elle a au moins celui de nourrir le conducteur. Un très bon point. Surtout quand ce qui est proposé n'est autre que le prolongement du petit déjeuner: charcuterie et petits pains. Alala mes amis, si vous pouviez gouter ne serrais-ce qu'une fois à ses succulente petite saucisses sèches...


15h00.
Les passagers des voitures qui nous doublent n'arrive pas à y croire. Une Trabant, ici, à l'Ouest et sur l'autoroute? Depuis le début du voyage la petite voiture ne laisse aucun Allemand indifférent. Les regards sont un beau mélange de surprise et d'amusement. Domage que nous n'ayons pas encore tous les autocollants sur la voiture ou une pancarte avec "destination Maroc", je crois ca aurait son effet.
Un camion polonais nous salue de ses warning, tout heureux de voir ce truc plus sale que lui rouler à proximité de Francfort.


Un peu de flou artistique?
Les Allemands aiment leur voiture c'est bien connu. Mais de là à s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence juste pour nettoyer le par brise légèrement givré il faut l'être sacrement. C'est pourtant ce que nous avons vu à plusieures reprises.

<span style='font-size:17pt;line-height:100%'> Pas de bouchons (chose rare sur cette autoroute)
+ Une voiture vaillante dans les pentes
+ Un casse croute
+ Deux pleins
+ 1L d'huile
+ Une coloc qui s'agite de plus en plus à mesure que la maison familliale aproche
= Arrivée à 16h00

Une fois de plus, sur sa valeureuse monture, il terrassa le terrifiant monstre de la fatique et du stresse.
Heidelberg.
La ville du romantisme allemand, des philosophes, des étudiants et de la médecine.
Heidelberg.
Ses gauffres au goûter, son thé et cette formidable famille qui m'accueil le temps d'une nuit.
Heidelberg.
Son vieux chateau, ses colines et son vieux pont. Ses petites maisons du 18° siècles, ses petites rues et leurs pavés.

La connection n'est pas super bonne, le reste des photos attendra
Heidelberg.
Sa neige et mes chaussures bateaux. Son froid et mon manteau. Son vent et ma tête nue.
Au milieu de cette très rafraichissante visite, sonnerie de téléphone. Arrivant tant bien que mal à maintenir une main hors de mes poches pour tenir mon portable, j'apprend que demain j'ai l'occasion de rencontrer un spécialiste de la Trabant, correspondant pour Gazoline à Ludwigsburg.
Moyennant un détour de 100km je vais avoir la possibilité de récolter un max de conseils et peut étre un petit article dans le journal.
Cela rend les adieux déchirants de demain plus suportables. C'est désormais seul, sans plus aucun coloc que je prend la route de Paris.
Vu sur la route:



Un bout du mur de Berlin (Northeim). Un atelier de gravure (Heidelberg). Des déco de Noel très suggestive (Heidelberg)
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