[SMC 2010] Trabant

[petibonohm]

Très marrant

++BeN

[Scooby]

C'est énorme !!!

en plus les mecs se font chier à régler ça alors qu'au final tu sens que c'est pas bien mieux !!!

[Cyrille]

Ba ça va, ça à l'air solide comme voiture :-) y s'y vont pas de mains morte pour ajuster tout ça...

[FOXx]

LOL, lorsque l'on voit les clefs pour tordre les charnières des portes de 4L, on ce dit que ce n'était pas beaucoup plus délicat

Mention spéciale au pied du mec sur la calandre quant même !

+++

[Izno]

Ils sont minucieux ces teutons !!

[takata6]

Alors les gars ? rentrés ?

[jethro]

On m'a envoyé une petite video aujourd'hui, c'est trop fort.
Je peux pas m'empècher, faut que je la poste ici.

http://www.livevideo.com/media/playvide ... F36DCDC74F Ajusteur chez Trabant !!!

++
Fab

Trop bon!

Je vais leur envoyer mon pavillon à redresser

A+

[Le Chimiste]

Cool les gars ! La Trabant, ça a été ma première caisse. Le truc avec les leds, il me semble que c'est un débimètre et non un compte tour.

Il y a des trabant avec des prises 220V, et cet accessoire était un de ceux qui leur donnait l'avantage dans les comparatifs avec les 2cv et les Fiat 500. A savoir que la Trabant se débrouillait très bien par rapport à ces deux autos.

Rest que leur fiabilité était mise à mal par une essence de mauvaise qualité à l'époque, problème aujourd'hui amélioré sans que l'auto n'est était modifié.

Cool les gars, vive les autres photos !!

[MrBlueSky]

Alors les gars ? rentrés ?

Bien rentré oui

Super Students Challenge. Plein de magnifiques rencontre et une petite voiture qui a super bien tenu le coup. :wub:
Elle se repose à Bordeaux pendant que nous reprenons nos ennuyantes études à Berlin. Le but du jeu l'immatriculer en France pour ne pas avoir à craindre les amendes quand nous roulerons en Allemagne.

@ Le Chimiste.
Exacte, les leds sont bien un débitmètre. Comment ce fait-il que la Trabi ait été ta première voiture? Raconte un peu.

Allez et comme je ne suis pas ingrat, la suite de notre super aventure.

Retour en arrière...

Troisième jour de voyage.



<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>Heidelberg - Paris <span style='font-size:17pt;line-height:100%'>(en passant par Ludwigsburg)<span style='font-size:27pt;line-height:100%'>: 821 km

Dimanche matin à Heidelberg.
Dans quelques minute ce quartier résidentiel sera réveillé par un tonitruant moteur deux temps.



Boum !

Départ de Heidelberg à 7h30. Le but du jeu, rejoindre Freddo le meccano à Ludwigsburg soit à 1h30 de route. Spécialiste de la Trabant il s'est proposé de m'aider à comprendre un peu mieux comment cette petite machine fonctionne. Dire que sans internet, sans un message sur un forum d'amoureux de la Trabi et sans mon passage par Heidelberg pour y déposer ma coloc jamais cette rencontre n'aurait pu avoir lieu.

En route donc pour Ludwigsburg sur une autoroute presque déserte avec pour seule compagnie dans l'habitacle les chaleureux rayons d'un magnifique soleil d'hiver qui commence lui aussi tranquillement sa journée.



On the road again.

Quelques « saucisses sèches en guise de petit déjeuner » plus tard me voilà à Ludwigsburg. Cela tombe bien, Freddo m'appel à ce moment pour me demander où j'en suis.
...
...
Tout le monde a un jour regretté d'avoir habité pendant un an avec une colocataire originaire de Ludwigsburg. C'est précisément ce que je vis en ce froid dimanche de décembre. Vous connaissez tous ce phénomène assez étrange qui vous fait entendre un mot, que vous avez eu pour habitude d'entendre tous les jours pendant un an, à la place d'un autre qui lui ressemble.
En fait de Ludwigsburg il fallait entendre Ludwigshafen.
Freddo le mécano ne m'attend pas à « Eine und eine halbe Stunde » de Heidelberg mais à « Eine halbe Stunde ». Concrètement cela fait au total 3 heures de route pour rien.
Ajoutez une banlieue plutôt compliquée à trouver et vous obtenez une Trabant qui atteint son but à 13h00 quand elle avait prévu d'y être pour 9h00 et qu'elle aurait pu y être à 8h30 sans la dyslexie auditive de son conducteur.



Again on the road again

En poussant l'énorme porte de garage a côté de la sonnette je me retrouve dans une cour dans laquelle se reposent une petite Simson Schwalbe (mobylette est-allemande) et une carcasse de Goggomobil (voiture bavaroise). Pas de doute je suis bien à la bonne adresse.
Nous somme en milieu de journée et je rencontre enfin Freddo. Pendant toute la route je me suis demandé quelle tête pouvait bien avoir un spécialiste de la Trabant. Un amoureux des vieilles voiture. Un meccano expérimenté. De surcroîts correspondant pour le journal français Gazoline en Allemagne.
Si je vous dis que Freddo a mon age, une tête tout à fait normale et termine son petit déjeuner à 13h00 en vous proposant de vous joindre à lui me croyez vous? C'est pourtant la stricte vérité.



La Goggomobil, minuscule voiture bavaroise à propulsion.

Très vite nous nous retrouvons dans la Trabant. La belle a un soucis de ralenti et cale dès qu'il faut s'arrêter. Freddo la conduit un petit moment et en profite pour m'expliquer que les voyants lumineux qui passent du vert au orange ne représentent pas les tours moteurs mais le débit d'arrivée d'essence (intéressant pour rouler économe par exemple).



Freddo conduit...



...j'admire le paysage et pouf...



...voilà comment se retrouve la voiture.






Haha non rassurez vous c'est l'une des trois Trabant de notre ami. Celle ci mettra un peu plus de temps que la notre avant de rouler.
N'ayant plus de place à l'intérieur c'est dehors que Freddo tente d'ausculter la voiture.



Le garage est occupé? Qu'importe il reste le trottoir.

Graisse, bougie, boite de vitesse, pièces de rechange, ralenti... Freddo vérifie, complète, conseil. Il commence à neiger, les doigts sont gelés mais le bougre continue, allongé sur le sol à diagnostiquer la voiture. La Trabant a même droit à quelques pièces de rechange en plus.
L'oncle Freddo aura passé près de trois heures sur la voitures. Confiant et avec un moteur légèrement moins capricieux niveau ralenti je reprend donc la route.




Il est 16h30 et il reste au moins 10 heures de routes jusqu'à Paris

La neige tombant maintenant à gros flocons, je suis les conseil de Freddo et prend la direction de Strasbourg. Passer directement par l'Ouest serait trop dangereux vu le temps et le dénivelé. C'est donc a très petite vitesse que je roule vers la France. Les pneus neige installés par le garagiste qui nous a vendu la voiture font merveille et je ris de mon inconscience quand je disais à mon co-pilote que des pneus de ce type ne nous serviraient à rien.

Il neige a gros flocon. La nuit est tombée depuis un moment déjà. Je ne vois pas grand chose mais je suis maintenant en France. Plutôt que de prendre la nationale qui risque de ne pas être très dégagée je décide de passer par l'autoroute pour être certain de pouvoir rouler.



Douce France

Les dé-neigeuses font un bon boulot et c'est lentement mais surement que je me rapproche de Paris. A Verdun la neige s'arrête mais c'est pour laisser la place à cousin éloigné: le brouillard. Un sacré morceau. Par moment impossible de voir à plus de 100 mètres. Problème les feux brouillard n'existe pas et la petite loupiote rouge arrière m'a lâché dès Berlin. Certains poids lourds n'apprécient pas trop.

A Reims tout ceci se calme enfin et c'est une route dégagée qui me conduit jusqu'à la capitale. Je sors d'une véritable épreuve de force. Cela fait trois jours que je roule. Près de 1200 km; dont la moitié seul dans des conditions météorologique assez extrême. A 3h00 du matin j'atteins Paris et à 4h00 mon lit.



Pour prendre quelques clichés et se garer tranquille: roulez dans Paris à 3h du mat'



Trois jours de route: 1,5cm de glace.

[toniokiddo]

super
J'attends la suite avec impatience )=