Salut à tous, voici des news de l'équipage 608.
On est bien rentré du Trophy non sans mal mais entier et la voiture aussi.
C'est un peu long mais ça vaut le coup.
On est parti à 6h du matin le mercredi 13 février de Bourges car on été convoqué à 13h30 a Bordeaux. Sur la autoroute pas de problèmes, la voiture avance bien sauf en monté ou on colle à 70 mais bon normal. Arrivé a Bordeaux à 13h15, tous ce déroule comme prévu, on passe le contrôle technique et on se pose sur le parking 4L pour le reste de l'après-midi. Le lendemain, on trouve la voiture trop rabaissé de l'avant malgré notre recrantage, surement dû aux barres de torsions qui se seraient tassées. On décide donc d'aller chez un concessionnaire Renault histoire qu'il nous remette un cran pour éviter d'être emmerdé sur le Trophy. Après avoir cherché pas mal dans Bordeaux et donc roulé pas mal en ville, on arrive juste devant le concessionnaire lorsqu'une énorme fumée blanche sort du capot. On arrête immédiatement tous et on s'aperçoit que la durite supérieur de refroidissement est percées

. On s'installe alors dans un coin de l'atelier Renault mais ils n'avaient pas de durite, heureusement on en avaient emmenée une vieille et on a réparé. On a pris soin avant de partir dans commandé une pour plus tard on sait jamais, et pour le recrantage, le gars nous dit qu'il a plus la clé depuis un bout de temps. On revient donc au parking du Trophy et avant le départ on a été tourner dans Bordeaux histoire de vérifier qu'il n'y a plus de problème.
13h, le départ est donné, le bouchon de 4L commence avec le passage du pont de pierre. A peine arrivé sur le pont, bingo encore de la fumée blanche qui sort du capot en grande trombe

, comme le trafic se faisait on compte-goutte on se dit qu'on va pousser la voiture doucement jusqu'au bout du pont, malheureusement le trafic se fluidifia et nous avons couru tous le long du pont en poussant la 4L. Arrivé au bout du pont nous avons changé la 2ème durites qui avait péter également et nous sommes retourné chez Renault leur expliquant notre problème. Après avoir regardé, le mec nous dit que s'est surement le joint de culasse et lorsqu'on lui demande si il en a un il nous rit au nez, nous répond qu'il n'en a pas et qu'on ne pourra pas de toute facon changer un joint de culasse en plein milieu du désert. Sur ceux on est partit en espérant que ça tiendra assez longtemps pour finir le Trophy.
Pendant la traversée de l'espagne on s'est arrêté plusieurs fois car la voiture chauffait et bouillonnait dans le bocal de refroidissement, on à alors mit du colmatteur de fuite dans le liquide. Arriver dans les bouchons du périph de Madrid, ça bouillonnait toujours donc escale sur la voie d'arrêt d'urgence. Une fois le trafic fluidifié, on est reparti pour arriver le samedi 16 à 7h du matin après avoir roulé toute la nuit. Réveiller à 8h 30 du mat, on s'est dit que ça ne tiendra jamais, on s'est donc mi à changer le join de culasse ( Merci à Glump pour le joint de culasse et la clef dinamo qui nous ont bien dépanné). Ça n'a pas été facile, 1er changement de joint de culasse de notre vie en haut d'une colline dans le vent et la poussière (ceux qui été présent le confirmerons). On a eu quelque conseille de part et d'autre et réglage des culbu avec la doc technique. Arrivé le soir tous semblé marché correctement.
Je passe sur l'aventure du rallye pour me concentrer sur les pannes mécaniques.
Dès le lundi, on a commencé les pistes, il y avait des bouchons sur celle-ci et la voiture se remet a bouillonner

. On se met sur le coté et on se dit que se doit être le radiateur qui est colmaté car il y avait pas mal de pression dans les durites. Après avoir changé le radiateur, on repart seul sur la piste en voyant de la fumée dans le fond on coupe a travers et en arrivant au biwack, il y avait 5 km de piste et la voiture rebouillonne encore. On s'approche alors de l'assistance méca et ils nous disent que ça doit être la culasse qui est déformé

. C'est le moment ou le morale est au plus bas surtout lorsque tu va à la bourse au pièce ou tout le monde demande des bricoles alors que toi tu demande une culasse.
Le lendemain on s'arrête dans un village marocain pour essayer de trouver une culasse et on tombe sur un mécano qui nous a rechanger le joint de culasse tout en mettant de la pâte à joint sur chaque face de celui-ci pour compenser la déformation de la culasse. Et oui réparation Marocaine:D , n'empêche que ça nous a bien dépanné. On repart vers 14h et on été encore seul sur la piste, dans ce cas toujours la même technique, couper à travers en visant la poussière à l'horizon. On arrive sans problème à Merzouga pour le passage dans les dunes et à la fin de l'étape nous étions classé 55ème au générale. Comme quoi la technique marché bien.
Départ de Merzouga le lendemain avec 6 équipages, nous voila sur les pistes et on s'arrête manger le midi lorsque une heure plus tard on voit un groupe de 4L qui se ramène vers nous. Ils s'étaient trompé de route et l'hélico les avaient arrêtés car ils été à la frontière algérienne. Nous devions tous suivre alors un 4*4 de mécano pour nous remettre dans le droit chemin. Manque de pot pur nous, mon coéquipier avait la tourista et nous avons du nous arrêter un peu précipitamment (pour info d'après un médecin du camps, la moitié des participants on eu la tourista durant le raid). Lorsqu'on est reparti, on été encore seul et on roulait à balle pour les rattraper (environs 80 km/h en plaine) lorsqu'on arrive sur un fossé en plein travers, mais à cette vitesse, impossible de l'éviter. On a donc décollé, je me souviens encore de la fraction de seconde ou tu n'entend que le bruit du moteur en train de tourner

, puis grosse secousse à l'atterrissage sans pour autant casser quelque chose donc on ne s'est pas arrêté et on a filé jusqu'à un certain banc de sable ou plusieurs voiture étaient scotché et ou l'on est passé en tirant pas mal sur la voiture. Arrivé au bout du banc, on s'arrête pour aller aider les voitures enlisées et on s'aperçoit que nous étions en train de chauffer(cette fois si, une chauffe "normale") et que la galerie avec les 4 jantes de secours dessus avait plié et s'était enfoncé dans le toit

. On a donc viré les pneus dans le coffre, redressé la galerie et redressé le toit. Heureusement le toit en tôle s'est remit comme un ressort et il n'y a pas de trace trop visible dessus. Le soir, il y avait 15 kms de route pour rentrer au biwack et là notre voiture broutaient et on est arrivé au camps à 20km/h. Une fois stopper, elle n'a jamais voulu redémarrer et on y est resté jusqu'à 1h du mat. On a nettoyé le carbu, reréglé les culbu car le marocain l'avait fait à l'arrache et on a fini par changer l'allumeur. C'était nos vis patinée qui était usée. Juste pour la petite histoire, ce soir là on été 15ème au classement générale, chose dont on se foutait royalement vu qu'on ouvrait jamais le roadbook.
Au retour, sur les autoroutes espagnoles, le volant c'est mis à vibrer violemment. Nous avons regardé les rotules, puis la crémaillère qu'on a démonté car on en avait une autre mais vu qu'elle paraissait intact on l'a remit. Au final, on a changé les 2 roue avant car on avait perdu un plomb sur une. On pensait pas que c'était ça au début tellement il vibrait fort mais le plomb devait être assez important.
Le lendemain, dernière ligne droite avant le retour, on été en train de doubler un camion quand tout d'un coup on écoute comme un coup de fusil alors on s'arrête et là qu'est ce qu'on voit sous le capot, une bougie qui avait sauté

. Elle avait due se desserrer et avait sauté avec la compression. Le pas de vis n'était pas abimé ni sur la culasse, ni sur la bougie, on l'a donc remit en place et on a pu arrivé à bon port.
on récapitule :
2 durites de refroidissement
2 joints de culasse
1 radiateur
1 galerie pété plus toit plié
1 allumeur
1 plomb de jante
1 bougie qui saute
Au final on à fini 182ème, on ne sait même pas comment. On peut dire que le trophy à été assez galère mais une fois arrivé ça laisse des bons souvenirs et pas mal de chose à raconter.
PS : Je mettrais des photos un peu plus tard